Critique rédigée en 2018 et que je laisse en ligne, mais après les révélations faites sur cet auteur, je ne recommande en aucun cas la lecture - et encore moins l'achat - de ses ouvrages, celui-ci ou d'autres. Merci de veiller à ne pas soutenir un homme qui tend à banaliser l'inceste, la pédocriminalité et la pédopornographie, dans son art comme dans ses propos sur les réseaux (de nombreux articles existent sur le sujet, sa page wikipédia recense les ouvrages incriminés). Je vous laisse donc sur ma critique de 2018, alors extrêmement peu informée.
Le récit est poignant, les dessins le retracent fort bien. Ils semblent parfois inachevés ou imprécis, mais très dynamiques, ils reflètent le mouvement et la grâce de la danse.
Polina, c'est l'histoire d'une passion et d'un destin, de relations et de rencontres très fortes, et d'un attachement à la danse, à l'expression par le corps. Loin d'être le simple récit de la vie d'une jeune fille passionnée de danse, qui parviendra à accomplir ses rêves, cette bande dessinée nous présente son héroïne,
Polina, confrontée à des difficultés, pleine de talent, mais ayant aussi des faiblesses, et s'adonnant à un travail acharné pour réussir.
Polina n'est pas toujours sûre d'elle, c'est une jeune fille peut-être un peu perdue qui se cherche dans la danse.
J'ai apprécié ce récit poignant, et les traits pleins de grâce de
Bastien Vivès (auteur qui s'avère toutefois être un bien sale type et dont l'achat des livres n'est que peu recommandable).