Polina

La première fois que j'ai entendu parler de Polina, c'était lors de la sortie du film du même nom, en 2016. La bande annonce m'avait donné envie, parce que ça parlait de danse et puis… il est sorti de mon esprit. Jusqu'à ce qu'une amie me mette la BD entre les mains.

Je dois avouer qu'elle a trainé sur mon étagère pendant de longues semaines. J'hésitais à me lancer. le fait que ce soit sur une danseuse me plaisait bien, mais la couverture et le style des dessins me rebutaient. Et puis, finalement, je l'ai ouverte.

J'avais espéré me trouver face à quelque chose de plus intéressant. Non pas que ça ne l'était pas, mais j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette BD. La faute aux dessins, tout d'abord. Je n'aime pas ce style à la fois épuré et presque abstrait, comme un dessin réalisé à la va vite pour lequel on ne prend pas le temps de bien faire les choses. le fait que tout soit en noir et blanc n'arrange rien.

Quant à l'histoire elle-même, elle ne m'a pas passionnée. Nous suivons le parcours de Polina, depuis son enfance où elle entre dans une école de danse jusqu'à l'âge adulte et la renommée internationale. Nous suivons son apprentissage, son questionnement sur ce que c'est, pour elle, de danser, et tout ce que cela implique dans sa vie personnelle. Mais en soit, son histoire n'est pas si extraordinaire.

Non vraiment, je suis assez déçue par cette BD. Et pour le coup, j'ai moins envie de voir le film maintenant.

Polina danse depuis quelle est toute petite mais en passant dans la classe supérieure elle va se retrouver face à un professeur très sévère, n'en pouvant plus elle va quitter son école de danse et se retrouver face à son avenir .
Un très bon livre qui nous montre la difficultée à faire un choix, les tourments de la vie tout cela adoucit par le bonheur de danser . C'est une bonne idée de l'avoir fait en bande dessinée, car de toute façon cela aurait été très difficile de le faire en roman !
Un petit couac : le noir et blanc , le livre aurait été beaucoup mieux en couleur car il serait beaucoup plus attirant pour les personne qui n'aiment pas trop lire .
En tout cas pour ceux qui content le lire bonne lecture !!!

Polina Oulinov est encore une fillette lorsqu'elle passe le concours d'une prestigieuse école de danse russe. Elles sont nombreuses à rêver d'y entrer mais les places sont rares. Polina en décroche et les années qui suivront seront exclusivement consacrées aux études et à la danse.

Polina quitte sa famille et entre en Internat. Elle vit désormais au rythme de l'école. La fatigue et la tension d'un côté, la technicité s'ancre d'année en année, les nerfs lâchent aux périodes d'examen et, dans ce microcosme, les amitiés s'ancrent profondément. Polina grandit et est très vite repérée pour intégrer les cours de danse classique du professeur Bojinski. Réputé pour être autoritaire et exigeant, les élèves appréhendent. Polina est inquiète et très vite, elle mesure le degré d'exigences et d'attente de l'enseignant. Polina s'entraîne avec rigueur, Bojinski est intransigeant. Elle ne se décourage pas, s'obstine ; elle trouve en elle la force et la détermination. Elle se rend aux cours en ayant la boule au ventre et avec la certitude de ne pas être à la hauteur. Bojinski ne l'épargne pas pourtant, c'est bel et bien une rencontre qui s'est opérée entre ces deux personnes. de la rigueur des entraînements quotidiens naît un respect réciproque, une amitié.

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Début 2011 paraissait « Polina », un album très vite repéré par les lecteurs et très vite encensé par la critique. Un an avant, j'avais lu « le Goût du chlore » et je m'étais jurée d'être au rendez-vous pour la sortie de « Polina », impressionnée par la maîtrise du trait de Bastien Vivès et surtout sa capacité à faire ressentir les sensations (essoufflement, effort, gêne, désir, élancement…). Puis « Polina » a été récompensé par le Prix des libraires en mai 2011… nouvelle pluie de critiques alléchantes. L'envie de lire l'ouvrage est accrue. L'album est ensuite le lauréat du Grand Prix de la Critique ACBD en 2012… nouvelle pluie d'avis dithyrambiques. Rappel qu'une découverte m'attend là, dans les pages de l'album. Il m'a fallu attendre 2016 pour le lire enfin. L'avantage : les propos élogieux ont décanté lu çà et là sur la toile.

Le coup de crayon est épais, il oublie volontairement les détails des visages, des plis d'étoffe, des accessoires divers et se concentre entièrement sur l'émotion brute et l'attitude corporelle. Dépourvu de couleurs, le trio noir-blanc-gris crée une ambiance dépouillée, ramenée à l'extrême et forçant le lecteur à apposer ses propres couleurs à cet univers. Contraste permanent d'ombre et de lumière, appuyant un sourcil qui se lève ou qui se fronde. On mesure le prix de l'effort à fournir. On sent la tension, le poids du corps des ballerines tandis qu'en apparence, rien de tout cela ne semble transparaître.

Et sous le trait de Bastien Vivès… ça passe. Grâce et souplesse, les deux mamelles de la réussite. Les deux objectifs à atteindre, quel qu'en soit le prix, à force d'entraînement et d'acharnement.

Corps tendus par l'effort, corps effilés, maigres, légers, cassés, musclés, fatigués. La danseuse glisse sur l'air. Trois pas chassés plus loin, elle a atteint l'autre bout de la scène. Contraste d'émotions, quand la tension se concentre à l'intérieur d'elle tandis que sur son visage, c'est une expression de sérénité et de plénitude qui se lit. Bastien Vivès se saisit du mouvement, il le dessine à merveille.
Lien : https://chezmo.wordpress.com..

Très jolie BD ! Fans de danse, vous pouvez vous jeter dessus. Vivement l'adaptation cinéma réalisée par Angelin Preljocaj en personne ! La bande annonce est vraiment prometteuse.

Parcours de Polina, petite ballerine russe que l'on suit de son audition (dès 7 ans) à sa rencontre avec une troupe de comédiens allemands, en passant par les différents passages dans la hiérarchie d'un corps de ballet classique, les progrès, les déceptions, les profs, les opportunités, les difficultés, les autres danseuses et danseurs, les amours, les ruptures, les réussites, les blessures, le travail, les hésitations, ...
Un travail de documentation magnifique, traité avec un trait qui évolue au fur et à mesure de la biographie de la danseuse. Très beau travail de narration et d'observation, grande délicatesse dans la restitution des sentiments.

Je lis peu de BD. Enfin, de roman graphique, il paraît que ça s'appelle comme ça. Parce que pour moi qui aime lire très vite, s'arrêter sur des images, c'est dérangeant. Mais bon, après avoir lu ça et là que c'était un chef-d'oeuvre, je me suis lancée.

Au début, soyons clair, je n'ai pas compris. des traits de dessins étranges, presque pas de mots, et puis la danse, ok, j'aimais bien quand j'étais petite, mais c'est bon, on a compris que c'était de l'exigeance!

Puis je ne sais comment, le regard change. On comprends que ce qui est important, ce qui est au coeur de ce livre, ça n'est même pas la danse, c'est Polina. Juste elle. Et son professeur. le fil rouge de son rapport à la danse.

Et je me suis surprise à avoir un noeud dans la gorge lors de certaines pages. Et aussi à trouver le dessin beau. Pourtant ce ne sont que quelques traits noirs, pas ou peu de décors, juste des corps, un corps qui danse. Mais en quelques traits, on dirait qu'il est en mouvement, ce corps.

Je n'aurais qu'un seul reproche mais qui n'est du qu'à moi-même : j'ai un mal fou à décripter l'écriture des bulles. Mais en même temps, celles-ci sont très peu nombreuse, et ne servent qu'à éclaircir de temps à autres un dessin presque suffisant par lui-même.

Alors essayez, accrochez vous, et vous comprendrez au fil de l'album pourquoi c'est magnifique. Je crois que je vais le relire. Juste pour m'imprégner du mouvement...

J'avais entendu parler de cet ouvrage de façon très élogieuse.
Ayant entendu dire que c'était le chef d'oeuvre de Basten Vivès, j'ai préféré d'abord lire deux autres de ses créations (afin qu'elles ne me semblent pas trop fades après).
J'ai eu raison...Magnifique! Je n'ai pas d'autres mots.
J'ai suivi avec impatience et avec beaucoup d'émotion les aventures de cette jeune ballerine que ses professeurs jugent pleine de génie et ses rapports à la fois tourmentés et admiratifs avec son très rigide professeur. J'ai trouvé que l'auteur arrivait avec beaucoup de finesse à nous faire ressentir les doutes, les failles, les blessures mais aussi à nous faire pressentir les drames.
Dans les deux autres BD de Vivès que j'avais lues précédemment (Amitié étroite et le goût du chlore), je n'avais pas vraiment accroché à son traitement des couleurs et je suis vraiment ravie que ce tome soit en noirs et blancs...
Je dessin est fluide, vaporeux, aérien, comme un pas de danse.
Les sentiments, les tensions, les doutes...tout passe par le dessin aucune pensée n'est inscrite, tout est suggéré et avec quel talent!

En un mot : magistral!

Très touchée par la passion et la rigueur de cette danseuse que l'on suit de son enfance à l'âge adulte. On suit également avec plaisir la relation avec son professeur de danse, à la fois bourreau et touchant.

Bastien Vivès retrace le parcours de Polina, danseuse classique, de ses débuts prometteurs à la consécration et à la renommée internationale.

Un roman graphique étonnant en noir et blanc dans lequel les images révèlent toute la grâce des personnages.

Avec Polina, de Bastien Vivès, la magie opère.
Nous voilà, embarqué, dans la vie de Polina, de ses débuts à l'école de danse, jusqu'à ses grands succès. Bastien Vivès donne vie à son personnage, le construit sous nos yeux. Les dessins sont magnifiques,les corps en mouvement notamment.