Elles est bien jolie la journaliste en face de Manuel Ferreira, inspecteur de police sur
PARIS, mais elle lui demande quelque chose qui n'a aucun rapport avec ce qu'elle avait annoncé : la jeune femme s'appelle Adèle Lemeur et elle enquête sur le meurtre de sa mère, Marie Moineau, la jolie Marie, institutrice adorée de ses élèves comme de ses collègues, morte en 1989, d'une balle dans le dos alors qu'elle écrivait un poème de
Victor HUGO au tableau, devant sa classe. le tireur avait 10 ans et s'appelait Ladji Keita. Il est mort juste après avoir fui la classe, renversé par une moto. C'était le meilleur pote de Manuel.
Adèle avait 5 ans à l'époque et elle veut comprendre et faire éclater la bulle de silence autour de ce décès. Son père, professeur d'université, a fait le vide après la mort de son épouse. Il s'est remarié et a eu 2 autres filles, Angeline et Charline. Adèle est devenue médecin et s'est spécialisée dans la recherche. Elle vit avec Emeric, ophtalmologue.
Parce qu'il va tomber amoureux d'Adèle, Manuel va essayer de faire taire les voix des anciens élèves : Alexis (le souffre-douleur), AnaIs (sourde), Juliette, Mehdi, le directeur de l'école, Patrick Blanco, toujours présent à l'école
Jacques PREVERT, le collègue de Marie, JBaptiste Remond, devenu illustrateur. Manuel vient de tomber amoureux de la seule femme qu'il ne doit pas aimer et tandis que son frère, Joaquim, n'en finit pas de mourir dans un coma profond après un accident de moto, Manuel se demande ce qu'il peut faire pour continuer à vivre entre une mère qui cherche à ressusciter son frère et une femme qui veut ressusciter sa mère, morte depuis 25 ans. Une histoire triste parce qu'elle pose la question de la responsabilité face aux vivants et aux morts, sur l'importance de mettre des mots sur les blessures et de ne pas toujours décider à la place des autres sur ce qu'ils peuvent/veulent entendre.