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3,84

sur 67 notes
La lecture est agréable mais, pour moi, cela n'a jamais vraiment dépassé ce stade. J'ai beaucoup moins aimé que ses meilleurs romans (Elle le gibier, La nuit de l'accident) et je l'ai même trouvé un peu moins convaincant que L'hexamètre de Quintilien que j'avais déjà trouvé en dessous de ses meilleures productions.
Dans Assassins d'avant, j'ai trouvé que les ficelles étaient bien trop grosses : une romance bien clichée, une fin que certes on ne voit pas venir mais dont le côté coup de poing est clairement et peu subtilement "annoncé" à plusieurs reprises ... et c'est justement cette fin qui m'a causé le plus de déception. En effet, au delà du fait qu'elle est beaucoup trop rapide, son effet "coup de poing" m'a laissé de marbre tellement je m'attendais à ce genre de fin. de plus, à l'instar de Qui voit son sang, la fin est un peu ouverte et je ne suis pas fan de ce genre de fin qui nous laisse imaginer ce qui va se passer après pour les personnages.
Au final, une petite déception au regard des autres romans d'Elisa Vix que j'ai lu et préféré.
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Si vous voulez lire un livre bien écrit où on ne se réfléchit pas, ce livre est fait pour vous. Tout est dans le résumé et les premières pages du livre. Ensuite, vous pouvez aller à la fin du livre et lire les deux derniers chapitres pour confirmer vos soupçons.
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Le style d'écriture est agréable, le scénario est original, l'alternance des chapitres lui/elle/lui... commence à être vraiment galvaudée, et le dénouement est un peu frustrant.

L'originalité du roman réside dans son inclassabilité, quelque part entre un thriller policier et psychologique. Si l'énigme policière se résout (un peu laborieusement), l'issue de la situation psychologique est totalement occultée, au point que l'on se demande s'il y aura... "une saison2" !

Le roman reste néanmoins un très agréable moment de lecture, qui m'a donné envie de découvrir les autres livres de cet auteur que je ne connaissais pas.
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Elles est bien jolie la journaliste en face de Manuel Ferreira, inspecteur de police sur PARIS, mais elle lui demande quelque chose qui n'a aucun rapport avec ce qu'elle avait annoncé : la jeune femme s'appelle Adèle Lemeur et elle enquête sur le meurtre de sa mère, Marie Moineau, la jolie Marie, institutrice adorée de ses élèves comme de ses collègues, morte en 1989, d'une balle dans le dos alors qu'elle écrivait un poème de Victor HUGO au tableau, devant sa classe. le tireur avait 10 ans et s'appelait Ladji Keita. Il est mort juste après avoir fui la classe, renversé par une moto. C'était le meilleur pote de Manuel.
Adèle avait 5 ans à l'époque et elle veut comprendre et faire éclater la bulle de silence autour de ce décès. Son père, professeur d'université, a fait le vide après la mort de son épouse. Il s'est remarié et a eu 2 autres filles, Angeline et Charline. Adèle est devenue médecin et s'est spécialisée dans la recherche. Elle vit avec Emeric, ophtalmologue.
Parce qu'il va tomber amoureux d'Adèle, Manuel va essayer de faire taire les voix des anciens élèves : Alexis (le souffre-douleur), AnaIs (sourde), Juliette, Mehdi, le directeur de l'école, Patrick Blanco, toujours présent à l'école Jacques PREVERT, le collègue de Marie, JBaptiste Remond, devenu illustrateur. Manuel vient de tomber amoureux de la seule femme qu'il ne doit pas aimer et tandis que son frère, Joaquim, n'en finit pas de mourir dans un coma profond après un accident de moto, Manuel se demande ce qu'il peut faire pour continuer à vivre entre une mère qui cherche à ressusciter son frère et une femme qui veut ressusciter sa mère, morte depuis 25 ans. Une histoire triste parce qu'elle pose la question de la responsabilité face aux vivants et aux morts, sur l'importance de mettre des mots sur les blessures et de ne pas toujours décider à la place des autres sur ce qu'ils peuvent/veulent entendre.
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Ca n'engage que moi : Les romans d'Elisa VIX font très souvent référence à notre quotidien ; avec cette nouvelle histoire, elle entraîne le lecteur sur les routes du pardon. C'est un récit très noir, la quête de la vérité et la recherche des preuves dynamisent le récit. Je ne sais pas comment aborder ce retour-lecture, tellement il m'est difficile de vous transmettre mon ressenti. Car chacun, à la lecture, aura sûrement un autre avis. Dans tous les cas, j'ai toujours autant de plaisir à lire cette auteure.
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Un roman qui se lit vite et qui laisse planer le suspense jusqu'à la fin !
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« On a tiré sur la maîtresse ! »
L'école Jacques Prévert est sous le choc, et particulièrement les élèves du CM2 de Marie Moineau, enseignante appréciée de tous : « Je ne crois pas qu'elle avait des méthodes d'enseignement particulières, mais on avait envie de travailler pour lui faire plaisir. (…) Pour la première fois, un adulte croyait en moi. »

Le drame a eu lieu vingt-cinq ans plus tôt, les élèves de la classe avaient dix ans, la fille de la victime cinq ans. A elle, on n'a jamais dit grand chose, on voulait 'la protéger'. Aujourd'hui, elle a besoin de comprendre. Rien de mieux pour cela que de rencontrer quelques témoins.

J'ai connu cette auteur avec son dernier roman coup de poing, 'Elle le gibier'.
'Assassins d'avant' est construit de la même façon : une enquête informelle qui progresse grâce à des témoignages. Les voix alternent dans de courts chapitres.

Beaucoup de non-dits, de mensonges par omission, pour sauver sa peau, sa famille, son couple, et/ou pour protéger la jeune femme en quête de LA vérité.

Moins percutant que 'Elle le gibier', plus romantico-romanesque, ce thriller est malgré tout prenant et bouleversant.
En marge de l'intrigue, l'auteur livre des réflexions intéressantes sur l'euthanasie : « Qui est l'égoïste ? La mère qui veut garder son fils, même enveloppe vide ? Ou le frère qui veut hâter la fin pour ne plus s'infliger l'abominable spectacle du corps martyrisé ? »
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Un nouvel auteur dans mes lectures c'est important et une nouvelle c'est encore mieux.
C'est court, on n'a pas le temps de se reposer, l'histoire est intéressante, les personnages sont attachants, ont du relief et pourtant je suis resté sur ma faim sur la fin : manque de surprise. Dommage mais je lirai son prochain peut-être en deux ans a-t-elle fait des progrès pour me plaire ? Mais il n'y a pas que moi ! Alors bon vent dans l'écriture.
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Elisa Vix sait construire des intrigues simples et d'une belle efficacité. Les éditions du Rouergue lui ont accordé leur confiance depuis déjà plusieurs romans et, à chaque fois, Elisa Vix nous propose un texte très ancré dans notre époque et sans concession.Il faut parler de cette auteure !
Elisa Vix apprécie également de donner la parole aux protagonistes, mettant ainsi en avant dans ce roman choral toute la subjectivité des témoignages. Tour à tour, on découvre la version de chacun sur les faits, pour enfin découvrir la vérité et délivrer la conscience des protagonistes.
Au final, une fois commencé, on est happé par l'histoire et on ne la lâche plus !
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Superbe récit, haletant du début à la fin. L'écriture est efficace, sans superflu.
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