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Simon Bisley (Illustrateur)Rodney Ramos (Illustrateur)
EAN : 9781937278090
72 pages
Legendary comics (09/04/2013)
3/5   1 notes
Résumé :
With his new "partner," FBI agent Alicia Hardwicke, Tower fights to free a family trapped under demonic possession - but only if they can survive the hell-house that holds them captive! Making matters worse, our heroes' battle becomes more complex when the mercenary group, The Brotherhood of the Rose, enter the picture seeking the same artifact as Tower. Will our hero complete his mission while escaping with the prize that will bring him closer to his mysterious goa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Il s'agit du quatrième et dernier tome concluant l'histoire consacrée à Geisthwak, ce qui constitue le premier volume desdites chroniques. Il est paru en 2013, et réalisé par Matt Wagner (scénario), Simon Bisley (dessins), Rodney Ramos (encrage), Ryan Brown (couleurs) et Shane Davis (couverture).

John Tower emmène Alicia Hardwicke voir Rafael Takahashi, son pourvoyeur d'armes non conventionnelles. En voiture, il lui explique la véritable nature des démons de l'Enfer, et leur objectif lorsqu'ils réussissent à s'échapper sur Terre. Quelque part en République de l'Union du Myanmar (Birmanie), Martin Castle (le responsable du Groupe Château) passe en revue les dernières créatures issues de la thérapie génique, tout donnant comme consigne à son assistant Somchai de confier la même mission à Tower et à la Confrérie de la Rose (par des canaux différents) : enquêter dans le manoir Burgesswood, dans le nord du Maine. Il serait le lieu de manifestation démoniaque. Dans le manoir, la progression de Tower et Hardwicke jusqu'au démon Adramelech va constituer une épreuve ardue. Sur place, la rencontre des 2 équipes va prendre un tour inattendu. Ce tome comprend également une scène se déroulant en 1123, en Syrie, apportant une information sur les origines de Martin Castle.

Derrière une couverture pas tout à fait convaincante de Shane Davis (le dessinateur de Superman earth one), le lecteur découvre la fin du premier volume des Chroniques de Tower. Il faut insister sur le principe de premier volume, puisque finalement il n'y a pas de fin à proprement parler, ou même de résolution d'une intrigue. John Tower reste ce dur à cuir, versé dans le savoir occulte, combattant hors pair. La dernière page vient révéler une autre de ses motivations, mais elle reste à l'état de simple idée, aucunement développée, juste une révélation choc et superficielle. Il chaperonne Hardwicke pour sa découverte du démon, lui expliquant les règles qui régissent son existence. Wagner prend soin de montrer que Tower est le plus fort quand il rencontre à nouveau Anton Bel Geddes et Bridgette Mason (les 2 membres de la Confrérie de la Rose). S'il est possible d'admirer Tower pour ses prouesses, il est difficile d'éprouver quelque chose pour lui. Bisley continue de respecter le cahier des charges en dessinant Tower comme un croisement entre un superhéros (avec costume) et un aventurier plus traditionnel (avec équipement réaliste). le résultat n'est pas entièrement convaincant, avec une sorte de masque porté sous la capuche, un costume moulant comme celui d'un superhéros, une corde portée en permanence autour de l'épaule et en travers du tronc, un pistolet démesuré, un grand couteau (avec une lame ionique), etc. À l'arrivé le lecteur a l'impression de contempler un assemblage hétéroclite qui évoque plus la parodie du fait de la surenchère que le premier degré. Cette impression d'exagération à des fins comiques s'accentue avec la tenue improbable de Bridgette Mason avec string et cuissardes, totalement déconnecté de tout pragmatisme. Pourtant la narration reste premier degré du début à la fin, en contradiction avec ces éléments.

Dans cette quatrième partie, Hardwicke est cantonnée à donner la réplique à John Tower, ni plus ni moins qu'un faire-valoir à la personnalité inexistante. Ses relations avec Tower restent très basiques, presqu'uniquement fonctionnelles. Les quelques autres personnages sont encore moins développés. le fait que Martin Catle cite Sun Tzu, Charles Baudelaire, Alice Cooper et le livre de l'Ecclésiaste de la Bible Hébraïque ne le rend pas plus consistant pour autant. du coup le lecteur se rabat sur l'intrigue et l'aventure. La première repose sur une exploration du manoir des Burgesswood, très linéaire, avec plusieurs éléments convenus et une grosse baston à la fin. Autant dire qu'il s'agit d'une quatrième partie des plus déconcertantes puisqu'elle ne propose qu'un cas supplémentaire réglé de main de maître par John Tower. Coté aventures, c'est un peu plus inventif surtout grâce à Simon Bisley. La première page est occupée par un dessin pleine page qui présente une vision d'âme torturée en enfer, par des démons. C'est à la fois sarcastique, mais avec quelques éléments horrifiques. Si le lecteur regarde l'image en coup de vent, il n'y voit qu'une représentation vaguement chrétienne de tortures basiques. S'il prend un peu plus de temps, il découvre que Bisley a pris soin de concocter quelques situations peu ragoûtantes (la cage thoracique d'une femme remplie de têtes de nourrissons pour jouer sur les terreurs de l'enfantement). En fonction du scénario Bisley va se sentir plus ou moins à l'aise, ou la bride sur le cou, pour donner libre cours à son inspiration. Cela va de visuels qui font ressortir l'artificialité du scénario (pourquoi est-ce que Tower et Hardwicke utilisent une corde pour s'introduire dans la demeure ?), à des images plus viscérales (cet oeil sorti de son orbite, mais encore attaché par le nerf optique, cette épée ensanglantée avec une viscosité parfaite du sang, ce vomi verdâtre de démon, etc.). Il va également se sentir plus ou moins impliqué pour les décors (enfin plus dans le premier tiers que par la suite).

À l'issue de la lecture des 4 parties de cette première histoire, le lecteur a découvert un nouveau personnage que les responsables éditoriaux essayent de positionner de manière ostentatoire et artificielle à mi-chemin entre le superhéros (pour son apparence) et l'aventurier pourfendeur d'horreurs surnaturelles répugnantes. Matt Wagner en bon architecte a su structurer son récit pour que toutes les pièces tiennent et forment un tout cohérent. Mais le lecteur ressort avec l'impression que beaucoup de ces pièces ont plus été insérées pour fournir des développements ultérieurs, que pour nourrir le personnage principal. Cette sensation est accentuée par la superficialité des personnages réduits à 2 caractéristiques psychologiques maximum. Il reste un récit vif et dépaysant, avec de beaux monstres. Cet aspect est parfaitement mis en valeur par Simon Bisley qui s'investit pour faire de chaque monstre une horreur sortant de la banalité. Ses dessins sont rendus plus séduisants par l'encrage en douceur de Rodney Ramos. Leurs images intègrent de temps à autre un second degré bienvenu, mais pas forcément voulu par le scénariste.
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