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Citations sur Les enfants Tanner (57)

Dans certaines disciplines j'étais du reste très bon élève, mais cela faisait toujours honte de passer pour modèle et souvent je faisait carrément exprès d'avoir des mauvaises notes. Mon instinct me disait que tous ceux que je dépassrais pourraient me détester et je tenais à être bien vu. Dans notre classe, la mode était de mépriser le zèle et c'est pourquoi il n'était pas rare que des élèves doués et intelligents par mesure de prudence prissent l'air d'ignorants.
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Simon s'était toujours représenté exactement ainsi ces bonnes dames qui visitent les pauvres, les malheureux qui ne possèdent rien en dehors du privilège douteux de recevoir de temps à autre leur ration d'ennuis, comme une volée de coups.
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Les habitudes et les opinions d'un pays, c'est sacré, et si on ne s'y tient pas on devient un étranger comme c'est mon cas. Enfin, je repars dans peu de temps retrouver mes malades.
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Un beau matin, un jeune homme ayant plutôt l'air d'un adolescent entra chez un libraire et demanda qu'on voulût bien le présenter au patron.Ce que l'on fit.Le libraire, un vieil homme très digne, dévisagea avec attention ce garçon qui se tenait devant lui un peu gêné, et l'invita à parler.
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Entre frère la jalousie et la haine ne sont rien d'extraordinaire. Quand des amis se haïssent, ils se quittent ; quand ce sont des frères que le destin oblige à vivre sous un même toit, cela ne se passe pas aussi bien. Mais c'est une vieille et triste histoire.
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Quel repos glorieux, couché ainsi sous les branches des sapins, figé dans la neige ! C’était le mieux que tu pouvais faire. Les hommes sont toujours prêts à faire mal aux oiseaux de ton espèce, et à rire de leurs souffrances. Salue les morts, les bons et paisibles morts sous la terre et ne brûle pas trop dans les flammes éternelles du ne-plus-être.
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Il y avait sans cesse de nouvelles occasions de lutter, de ne pas se laisser faire, de refuser doucement, de se demander et de balancer. Le balancement était partout, l’effort suivi de la défaillance. Mais c’était bien ainsi, tout simplement bien, un peu trop et parfois un peu juste, et parfois pas très franc, parfois rusé, parfois rien du tout, parfois complètement idiot ; à la fin cela devenait très difficile de trouver encore quelque chose de particulièrement beau, on ne voyait plus le motif, il suffisait d’être là, de marcher, flâner, rôder, courir, perdre son temps, on était soi-même devenu un morceau de printemps.
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Quand ma mère est tombé malade, Hedwig l'a soignée comme on doit soigner un tout petit enfant.
Imaginez cela : un enfant voit sa mère devenir un enfant et devient la mère de sa mère.
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Ce qui compte ici dans la façon de saisir toute chose, c'est la rapidité, la grâce et la modestie. Le monde est digne d'attention : c'est la maxime qui commande tout et on ne peut pas mieux faire que la suivre.
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En somme, il ne flânait nullement, il faisait très consciemment une promenade, comme s'il avait à présent décidé, à l'âge de vint et un ans, d'exercer son corps à marcher d'un pas ferme et beau.
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