Idée de départ / Accroche du début de livre : 9/10
Développement des personnages : 9/10
Style de l'écriture : 9/10
Rendu de l'histoire : 9/10
Total 36/40 Babelio 4,5/5
La fontaine de lumière, une bonne surprise en somme. Je me rappel qu'à l'époque je n'avais pas particulièrement apprécié. Et il y a quelque temps, j'avais remis une critique sur ce souvenir. Je suis forcé de constater qu'une fois de plus, tout dépend du moment où on lit un livre. Si votre esprit est préoccupé par quelque chose il est clair que votre lecture en fera les frais.
Ici une histoire basée sur trois personnages, trois héros pour être plus précis. Après tout nous sommes dans une histoire des royaumes oubliés. Nous avons donc une magicienne dont le maître meurt assassiné, un prêtre guerrier et un rôdeur-voleur vivant en reclus dans une auberge au milieu de la cité de Phlan la civilisée.
Cette histoire, même si c'est fort répétitif avec les aller-retour de nos héros, est fort bien construite. On ne s'ennuie pas instant, sans que ça soit saturé par l'action. Un roman fort plaisant à lire dans cette collection où parfois il y a de belles surprises…
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Au-delà des ruines, le calme régnait. Aucun guerrier squelette ne hantait plus les lieux. La seule chose remarquable, c'était le soleil, comme immobile au-dessus de l'île de l'Epine. Les feux orangés du crépuscule luisaient sur les murailles décrépites du temple, et sur les herbes hautes de la cour.
Il fit des petits tas de violettes, d'épines et de glands de sapin, au pied de l'arbre, et murmura :
- Tempête j'ai besoin d'accepter ta mort... Personne ne peut te remplacer, tu le sais. Même Shal, si elle te ressemble, n'est pas vraiment toi. Je ne vais plus chercher à te remplacer... Personne ne le peut. Pardonne-moi si la vie reprends son cours, Tempête. (Il refoula ses larmes.) Comment dit-on ? Poussière, tu es, poussière tu redeviendras... Tu aimais les arbres et la vie en plein air comme moi... Adieu ma tempête.
Sa voix se brisa.
(page 166 - Fleuve Noir 1996)
- Céruléen, je suis désolée, j'étais si bousculée par les événements que je n'ai pas pensé à te tenir au courant du voyage que je dois faire...
- Bonjour, Shal, salua Tarl qui arrivait avec un sac d'avoine. Tu fais des excuses à ton cheval, maintenant ?
- Mais ce n'est pas un cheval...
- Ah, parce que je n'en suis pas un ?
- ...Je veux dire, oui, c'est un cheval mais c'est aussi plus que cela... Oh, je ne sais plus ! Pourrais-tu nous excuser une minute, Tarl ?
Il lui jeta un regard bizarre et haussa les épaules.
(page 75 - Fleuve noir 1996)