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3,76

sur 209 notes
Second roman de Ruth Ware que je lis et que j'ai d'ailleurs plus apprécié que le premier, La disparue de la cabine n°10. Ici, pas de suspens insoutenable mais plus un roman d'ambiance : un manoir de famille en Cornouailles, des secrets enfouis...
Harriet Westaway a 21 ans et mène une vie presque démunie : à l'aube de ses 18 ans, sa mère est décédée dans un accident la laissant sans ressource, si ce n'est un stand sur une jetée de Brighton où elle tire les cartes. La jeune fille fait de son mieux pour s'en sortir, quitte à faire des choix peu judicieux. Lorsqu'elle reçoit une lettre d'un notaire des Cornouailles lui annonçant le décès d'une Mrs Westaway qui lui a laissé un héritage, même si elle est persuadée de l'erreur, Harriet saisit sa chance dans l'espoir de récupérer de l'argent et d'améliorer sa situation. La voilà donc en route pour le manoir de Trespassen où elle rencontre toute une famille étonnée de découvrir son existence...
Comme avec ma précédente lecture de l'auteur, j'ai trouvé que ce roman avait beaucoup de longueurs... le rythme est lent, il ne se passe pas énormément de choses et on se demande où on va. Heureusement, à partir de la seconde moitié, des indices et des révélations nous sont donnés petit à petit, ce qui a retenu mon attention et je me suis prise au jeu de découvrir la vérité sur la famille Westaway.
Une lecture sympathique, mais sans plus donc.
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J'avais lu de cette auteure « La disparue de la cabine 10 » qui m'avait fait passer un bon moment de lecture. Aussi, quand je suis tombée sur ce roman en librairie, je l'ai acheté, intriguée par le résumé. le personnage central de ce roman s'appelle Harriet Westaway, elle survit péniblement en tirant les cartes, elle est d'ailleurs tellement fauchée qu'elle a fait l'erreur d'emprunter de l'argent à un usurier qui la menace maintenant des pires représailles. Alors quand elle reçoit ce courrier qui lui explique qu'elle hérite d'une grand-mère, elle n'hésite pas à dépenser ses derniers pennies pour se rendre sur place, alors qu'elle sait déjà que cette Mme Westaway n'a aucun lien avec elle. Sur place, elle fait connaissance avec ses « oncles » qui l'accueillent sans (trop) poser de questions, se montrent chaleureux avec elle, même quand le notaire leur apprend que Harriet hérite du domaine. Harriet pourrait profiter de cette bonne fortune même si la demeure tombe en ruines mais elle se sent honteuse de profiter de ces gens, et de plus, sent qu'il s'est passé quelque chose dans la chambre où on l'a installée. Et ne parlons pas de la gouvernante de Mme Westtway : une vielle femme acariâtre qui semble épier Harriet à chaque pas.
On ne peut pas qualifier ce roman de policier car il n'y a pas d'enquête à proprement dit, ce n'est pas non plus un roman suspense comme ceux de Mary Higgins Clark. Je dirais que c'est un roman d'ambiance, on a parfois l'impression -quand la gouvernante surgit – de se retrouver à Manderley devant Mme Danvers. On a cette même sensation que les gens qui ont vécu là ne sont pas tout à fait innocents et qu'il s'est produit un drame. C'est cette atmosphère qui se rend ce livre intrigant et j'ai bien accroché à cette jeune Harriet qui, en fouillant, révèle une vérité à laquelle on ne s'attendait pas. Un bon moment de lecture.
Challenge Multi-défis

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Ruth Ware, qui avait marqué les esprits avec "Promenez vous dans les bois", est une romancière britannique à distinguer de ses nombreuses comparses.

Il faut dire qu'elle commence à bien imposer son univers avec des suspens psychologiques racés et qui trouvent largement son public.

L'auteure joue avec pas mal de brio des codes de la société et de ceux de la famille dans cette histoire qui se déroule en 2013 mais plonge ses racines dans la société d'après guerre et dans la componction des familles anglaises cherchant à conserver leurs priviléges.

Son roman se situe dans la droite ligne actualisée des grands romans anglo-saxons du genre.

On pense aux soeurs Brontë pour les secrets et les félures familiales, à Daphné du Maurier pour la confusion des personnages, mais aussi à la série Dowtown Abbey pour la mixité sociale pas si acceptée que cela et les relations ambigües entre maîtres et serviteurs.

Réussissant à intégrer ces références pour s'approprier un univers finalement à part, « La Mort de Mrs Westaway » permet à Ruth Ware d'offrir au lecteur une prenante et puissante histoire de secrets de famille et surtout un thriller domestique typiquement britannique.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Nombre de romans traitent des secrets de famille, et la majorité d'entre eux surgissent de l'imagination des auteurs anglais ; l'influence de Dickens, Trollope, Daphné du Maurier, certainement... !. En voici encore un qui ne déroge pas à la tradition.. mais n'est pas Daphné du Maurier qui veut..
Après une première partie qui tient en haleine, le récit s'enlise et s'éternise dès lors que l'héroïne tente de déterrer les secrets qui règnent dans sa vraie ou supposée famille. La faute à des longueurs puis à l'inverse à des raccourcis un peu tirés par les cheveux. Une bonne centaine de pages en moins aurait peut-être dynamisé le récit. Lecture mitigée donc.
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Ce roman est un thriller psychologique sombre sans violence, mais addictif à souhait, digne d'Agatha Christie.
Malgré un début qui m'a paru un peu lent, mais au final, ça se comprend pour bien nous imprégner du personnage principal, Harriet ou Hal.
Hal est une jeune fille seule au monde, elle a perdu sa mère deux ans plus tôt d'un accident de la route et elle doit survivre en travaillant sur les quais comme cartomancienne (métier que sa mère exerçait). Elle accumule les dettes et elle s'est retrouvée avec un prêteur sur gage aux fesses.
Elle désespère jusqu'au jour où elle reçoit une lettre d'un notaire l'informant qu'elle est nommée bénéficiaire dans le testament de sa riche grand-mère.
Hal ne comprend pas et pense qu'il y a une méprise car sa grand-mère est décédée il y a plusieurs années déjà, mais comme elle est dans le besoin, elle va se rendre en Cornouailles pour voir ce qu'il en est et prendre le rôle de la personne recherchée.
Mais alors qu'elle rencontre sa nouvelle « famille », elle va très vite s'apercevoir qu'il y a des secrets sombres et ensevelis depuis longtemps au sein de la vieille maison et sentir le danger approcher.
Peut-elle s'échapper avant qu'il ne soit trop tard ?
Un roman palpitant dont on ne peut se détacher. On va de révélations en révélations et une fois que le décor oppressant est bien planté, avec des descriptions bien imagées sur l'ambiance da la campagne anglaise, de la demeure poussiéreuse avec des pièces fermées, des portes qui grincent, la vieille gouvernante boiteuse, etc., on ressent bien l'atmosphère que l'auteur a voulu nous faire ressentir.
La mort de Mrs. Westaway est une intrigue bien ficelée avec des moments fort en émotion, un suspens allant crescendo et un dénouement inattendu.
Le style est très fluide et agréable à lire avec des chapitres courts et un bon rythme bien soutenue (la lenteur du début est oubliée) et j'ai lu la suite d'une traite... J'ai adoré le personnage d'Harriet qui est attachante par sa triste histoire.
Un bon moment de lecture que je recommande.
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Je fais la découverte d'un nouvel auteur Ruth Ware. Elle a une belle écriture et cette lecture fut un vrai plaisir.

Par contre, il ne faut pas se fier au titre du roman, ce n'est pas vraiment un roman policier à proprement parler, il n'y a pas d'enquête policière.

Le rythme est lent, on suit les hésitations et les doutes d'une jeune femme orpheline et qui vit dans la plus grande précarité.

Comme le dit si bien Iris 29, ce roman a vraiment une " gueule d'atmosphère". La maison où se déroule l'intrigue est un personnage à part entière.
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Harriet, tireuse de tarot, sur le port de Brighton reçoit une convocation pour la lecture d'un testament. Orpheline, sans argent, cette erreur est un don du ciel qu'elle s'empresse d'utilise à bon escient. Mais des questions demeurent et Harriet commence à douter de son passé. Un suspens crescendo et prenant.
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Harriet, une orpheline reçois un courrier la désignant comme héritière de sa grand-mère. Mais visiblement il y a erreur sur la personne puisque sa grand-mère est déjà décédée depuis longtemps.
Mais cet héritage lui apparait comme LA solution à ses problèmes d'argent. La voici donc arrivée dans la maison de la défunte et c'est dans une ambiance très particulière, que se déroule la suite de l'histoire en présence de la gouvernante et de la famille. Une ambiance oppressante, pleine de secrets, de non-dits dans une maison glaciale.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce « huis-clos » riche en suspense. Un coup de coeur pour moi.
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J'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire qui m'apparaissait comme un simple roman, long et sans entrain, le suspense est arrivé vraiment très lentement mais une fois qu'il était présent, il était bien là.

Donc, je suis contente d'avoir lu ce livre jusqu'à la dernière page mais je reste convaincue que certains passages pourraient être supprimés pour alléger le texte et accélérer l'ambiance voulue.

Je crois que ce genre d'histoire pourrait très aisément être traduite par un film à suspense parce que la trame reste intéressante et étonnante même si cela s'est déjà vu ou lu.
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Ce roman es juste incroyable, tellement de secrets, j arrivait presque plus à suivre lol. Je le recommande fortement
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