AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les rendez-vous de la clairière (35)

Mais ce monde secret et intemporel qui semblait jusqu’ici bien renfermé entre les murs de la maison et où il pénétrait seulement à la nuit quand il posait la main sur le loquet de la porte de la cuisine, ce monde commençait à suinter au-dehors. Il s’échappait avec lenteur par cette porte, filtrait la nuit par en-dessous. Il s’élargissait en tâche sur l’herbe. Quand il ouvrait la porte, au matin, il le suivait comme une fumée imperceptible, il se répandait alentour, si diaphane que d’abord vous ne vous aperceviez pas de sa présence, mais les choses vues à travers changeaient. Elles vacillaient et tremblaient, se recroquevillaient, comme du papier consumé par une flamme, invisible à cause du soleil qui brillait.
Commenter  J’apprécie          30
En fin de compte, c’était son ignorance qui le retenait, ce vide qu’il avait à remplir, cette glaise qu’il avait à pétrir et à modeler. C’était comme l’air qu’il respirait et son pain quotidien. La remplir, la modeler, la respirer : c’était sa manière à lui de se sentir en vie. Quand il lui apprenait quelque chose, il se sentait fier de son savoir, de son pouvoir, et elle se donnait tant de mal pour faire ce qu’il désirait, haletante, essoufflée ! Elle murmurait : "Comme ça ? Vous voulez dire comme ça ?"
Commenter  J’apprécie          30
Là-bas, loin, sur les hauteurs, la brume et la bruine transformaient route, bois et ciel - du moins ce que vous pouviez en distinguer - en une seule nappe de grisaille en train de précipiter comme si tout au monde eût été emporté par une tornade d'eau de vaisselle sale.
Elle le vit surgir du fond de cet horizon.
Commenter  J’apprécie          20
Là-bas, loin, sur les hauteurs, la brume et la bruine transformaient route, bois et ciel - du moins ce que vous pouviez en distinguer - en une seule nappe de grisaille en train de précipiter comme si tout au monde eût été emporté par une tornade d'eau de vaisselle sale.

Elle le vit surgir du fond de cet horizon.
Commenter  J’apprécie          10
Tous les cadeaux qu’il lui apportait étaient des sortes de talisman pour retenir le présent ou pour écarter ce qui le menaçait et il en était de même pour l’apprentissage.
Commenter  J’apprécie          10
Il recherchait même ces moments de souffrance car c'était les seuls pendant lesquels il avait le sentiment de son existence. (p.363).
Commenter  J’apprécie          10
Un homme peut tout supporter s'il garde seulement en tête le présent, maintenant. Alors, rien ne compte... (p.344)
Commenter  J’apprécie          10
A ces mots, le visage de Miss Edwina parut se désintégrer de plaisir. (p.325).
Commenter  J’apprécie          10
Nous voulons tous la justice, mais pouvons-nous l'obtenir autrement que par la loi? (p.305-306).
Commenter  J’apprécie          10
Si seulement c'était toujours possible! que le la vie se réduise à cela: simple, unique, pas d'ombre, la vérité... (p.281).
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (92) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Dead or Alive ?

    Harlan Coben

    Alive (vivant)
    Dead (mort)

    20 questions
    1829 lecteurs ont répondu
    Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

    {* *}