Derrière la porte

Probablement, l'un des plus explicite de ses livres "Derrière la porte", comme presque tous les livres de Sarah Waters évoque le destin de femmes qui préfère les femmes dans une Angleterre peu amène avec ces "pratiques déviantes".
Amateur de littérature historique comme de Jane Austin, n'hésitez pas les romans de Sarah Waters se situe en général entre l'Angleterre victorienne et le Londres des années 40 et traite souvent du thème de l'amour et de la condition de la femme.

Au-delà de l'histoire toujours bien ficelée, la finesse des personnages et de l'écriture font de ces romans sans exception des petits bijoux à dévorer sans attendre.

Derrière la Porte est le dernier roman de Sarah Waters (sorti en 2016). Comme dans les précédents, Sarah Waters sait installer ses personnages, prend son temps pour structurer et décrire les choses, de manière quasiment classique.
Frances et sa mère vivent seules depuis la disparition des hommes de la maison : les deux frères sont morts à la guerre et le père a eu une crise cardiaque. Comme elles ont des difficultés financières, elles décident de prendre des locataires : un jeune couple s'installe donc à l'étage. Peu à peu, Frances va se sentir attirée par Lilian et, comme toujours chez Sarah Waters, le désir monte, c'est subtil et haletant, et elle a l'habileté de faire basculer son roman d'une manière ou d'une autre, sur des pistes inattendues. Jusqu'au bout, le lecteur est suspendu à ce récit palpitant : comment peut se réaliser cet amour impossible?

Je n'ai pas encore tout lu d'elle, mais Caresser le velours avait été un choc (au point de ne pas pouvoir passer à une autre lecture) et du bout des doigts était stupéfiant par ses ressorts dramatiques (récemment adapté au cinéma avec Mademoiselle)


Sarah Waters est une immense romancière, à découvrir et à dévorer!
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La première guerre mondiale laisse deux femmes dans le plus complet dénuement. Elles sont forcées de louer le premier étage de leur villa à Londres. La mère, attachée aux convenances de cette époque est choquée par l'attitude de sa fille. Un couple moderne et sympathique s'installe donc à l'étage. Entre les deux jeunes femmes l'amitié se transforme en passion. A mon avis, l'auteure s'attarde trop sur les amours lesbiens, donnant l'impression au lecteur de regarder par le trou de la serrure « derrière la porte » comme le dit le titre du roman. La peur d'être découvertes par la mère ou le mari, donne une intensité à leur relation. Mais, la foudre tombe sur elles ! Il s'en suit plusieurs pages de description d'un procès, le lecteur s'impatiente, et le dénouement arrive enfin à la toute fin. Roman bien écrit, histoire qui pourrait se passer aujourd'hui et le titre est particulièrement bien trouvé. JB

Bof, bof !!

Sarah Waters est une auteure qui m'avait beaucoup marqué avec son roman « du bout des doigts » il y a quelques années. Elle récidive aujourd'hui avec « Derrière la porte », qui reprend les mêmes ingrédients qui m'avaient tant plu précédemment : un mélange de thriller et d'analyse de moeurs, ici à l'époque de l'après-guerre (celle de la première guerre mondiale). L'auteure nage en plus à contre-courant puisque son héroïne est gay et doit vivre son homosexualité à une époque encore très opaque où celle-ci est même signe de folie. C'est donc un roman qui se joue des codes du classicisme britannique, Sarah Waters usant d'une narration caractéristique de l'époque édouardienne, avec une prose dense (parfois un peu trop verbeuse) mais bien ancrée dans son époque après-guerre avec ses nombreuses considérations historiques...

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Les descriptions, les sentiments et les états d'âmes sont finement exposé dans le texte, mais c'est grace à ceci qu'on qu'on devient très empathique des personnages.
Au milieu du roman, on exerce un virage, qui fait que ce livre ne traite pas seulement du sujet de l'amour.
L'ambiance de l'époque est très bien retranscrit.
Grâce à celui ci, ça me donne envie de découvrir plus amplement l'univers de cette auteur.
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Au début du livre, vous entrez dans une attraction d'un cirque Les portes d'Eros et dans celle-ci vous pouvez ouvrir les portes que vous choisissez. Derrière à peu près toutes les portes une aventure érotique vous attend, mais attention le voyage peut être très vite fini.
J'ai tellement aimé ce voyage, que j'ai épuisé toutes les options possibles et malgré que je sois un homme j'ai lu la partie réservée aux femmes. Mais l'auteur est perverse et s'attendait certainement à ce que d'autres lecteurs ou lectrices fassent de même et suivant certaines allusions dans le récit elle le prouve. L'homme entre d'un côté la femme de l'autre, ils sont promis l'un à l'autre mais vont-ils se rencontrer, allez-vous rencontrer la femme de votre vie ou vis-versa.
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Un livre différent qui aborde un sujet peu habituel, j'avais vraiment hâte de connaître la fin, par contre j'ai trouvé quelques longueurs mais bon ,très agréable à lire et on se laisse porter par l'histoire. passionnant.L'habituelle liaison amoureuse entre deux femmes présente dans tous les livres de Sarah Waters, nous laisse entre ravissement et inquiétude. Sa description de Londres du début du siècle est si fouillée, si authentique, qu'on s'y croirait. Et personnellement j'adore les récits d'amours lesbiens....
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Décidément, Sarah Waters est une auteure que j'admire beaucoup. Ses histoires sont prenantes, réalistes, remplies de rebondissements. On lit ses romans avec délectation. Elle deviendra un classique, j'en suis sûr. Il serait regrettable d'ailleurs de cantonner ses romans à des amours lesbiennes. Ça va bien au-delà. Ceci dit, dans ses romans, l'homosexualité des personnages est toujours une souffrance, une entrave. On vit avec eux le fait que leur amour ne puisse pas s'épanouir. L'auteure réussit avec une grande maîtrise à nous faire comprendre leurs frustrations même si on n'est pas concerné par la thématique homosexuelle.
Mais il y a aussi dans les romans de Sarah Waters une ambiance, des émotions qui doivent beaucoup à Virginia Woolf, à Henry James et même à Wilkie Collins. Elle s'en détache néanmoins par le réalisme de ses histoires et par le souci de donner plusieurs points de vue. Les personnages de Sarah Waters peuvent se lire sous plusieurs prismes, et cela est un atout bien à elle! Elle sait analyser les recoins de l'âme humaine sans tomber dans l'hermétisme d'un Henry James ou d'un simplisme à la Wilkie Collins.
Concernant ce roman, je l'ai trouvé passionnant, captivant. Malgré la longueur de certaines scènes, et là je rejoins la critique de certains camarades lecteurs, le roman reste une lecture agréable, captivante. On a envie de savoir comment cela va finir, et je laisse d'ailleurs à quelqu'un d'autre le soin de commenter et d'analyser la fin.... personnellement, elle m'intrigue et me laisse un peu décontenancé.
Je conseille vivement ce roman de Sarah Waters, bien que je lui préfère "L'indésirable".

Frances vit seule avec sa mère depuis la mort de ses deux frères à la guerre, suivie de celle de son père.

Malheureusement leurs faibles revenus de permettre pas de payer toutes les charges de la maison, et elles se voient contraintes de prendre des locataires.

Un couple de jeunes mariés.


Mais très vite Frances et Mme Lilian deviennent amies, puis petit à petit de plus en plus proche, jusqu'à en devenir amantes.


Tout se passe merveilleusement bien, jusqu'à ce que Lilian se confie à Frances sur le fait qu'elle soit peut être enceinte.


Et de fil en aiguille survient un événement dramatique, qui va les propulser dans la tourmente.