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4,13

sur 586 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
On m'a offert ce roman pour mon anniversaire cette année. Si j'en avais déjà entendu parlé, si je m'étais dit que lorsque l'occasion se présenterait je me le procurerait bien, malgré tout, en entamant la lecture de ce livre, j'avançais un peu en terrain inconnu... Mais la seule chose que j'ai trouvé à me dire une fois la dernière page lue a été:" Excellent !!"

J'ai été séduite par la fluidité du style de l'auteur. Si je lui trouvais un je-ne-sais-quoi d'un peu naïf au début du roman, j'ai bien vite découvert au fil de ma lecture, qu'il évoluait avec les personnages...
J'ai été séduite par l'univers sombre, malsain et violent dans lequel les personnages survivent, vivent et meurent... Un univers riche et propice aux très nombreux rebondissements auxquels nous soumet l'auteur, ne nous laissant pas le moindre répits...
J'ai été séduite par les personnages qui, au fil des pages finissent par se dévoiler... Aucun ne m'a laissée indifférente car ils sont tous attachants ou profondément méprisables...
J'ai été séduite par les discrets subterfuges que l'auteur utilise pour nous mener là où il veut que nous soyons... Je l'ai pourtant vu venir, mais j'étais tellement emballée par le récit, que je n'ai pas réellement fait attention à toutes ces subtilités... Je dois avouer que j'ai pris énormément de plaisir à me laisser mener ainsi par le bout du nez et que si je n'avais pas malencontreusement "triché" (en voulant connaitre l'avis des lecteurs concernant les tomes 2 et 3), la fin m'aurait probablement surprise...

En somme, d'un bout à l'autre, j'ai été séduite et particulièrement enchantée par se premier volet... Et je suis impatiente de connaître la suite !

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Chouette, de l'assassin ! Non, de la crème de l'assassin : du pisse-culotte. Partez, si vous le pouvez, sur les traces du meilleur, Durzo Blint. Notre apprenti en herbe, Azoth va en bouffer du foin avant de comprendre les quelques rouages d'une grande Cénaria immorale. Trahisons, morts, surprises et rebondissements sont au programme. D'accord, les personnages manquent un peu de profondeur, mais ils détiennent tous du ressort et croyez-moi, le récit est rythmé, vous en aurez pour vos sous !
(chronique complète sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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Faites-moi confiance, ne lâchez surtout pas et endurer les cent premières pages, vous serez un peu déboussolés à la lecture, mais vous serez après totalement embarqués !
D'entrée de jeu on plonge dans l'histoire, au coeur de l'action, totalement immergés, ce qui peut être déconcertant de prime abord, puis totalement addictif.
Par contre, âme sensible s'abstenir !
Anti-héros, assassins au rendez-vous !
Tous les personnages, même secondaires, sont bien développés et intéressants.
On suit l'histoire d'Azoth, jeune garçon, rat de la Guilde qui tente de survivre dans les quartiers défavorisés de Cenaria. le chef de la Guilde lui impose ses règles par la violence... Univers très sombre et violent, oui je sais je me répète, mais on n'est pas chez les bisounours ici, plutôt ambiance badass GOT !
Azoth va tout faire pour quitter le dédale et va croiser la route de Durzo, assassin professionnel aux supers pouvoirs...
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Généralement, j'ai du mal avec la fantasy. Je n'arrive jamais vraiment à rentrer dans un univers. D'ailleurs, mes lectures le montrent bien. En fantasy, je n'ai pratiquement lu que les premiers tomes d'une série. Les seules exceptions sont les deux trilogies de Fiona McIntsoh (je n'ai pas encore lu Percheron). Mais, de temps en temps, j'essaie de me plonger dans une saga en me disant : "allez cette fois c'est la bonne, tu vas jusqu'au bout". J'ai choisi celle-là pour deux raisons : c'est de la dark fantasy et c'est une des rares sagas où j'ai tous les tomes. Et puis, vient le moment des "700 pages et 4 livres!". Mais on ne se laisse pas démonter et j'attaque le premier tome". Je l'ai lu en 2 jours. Et ce soir-là, j'ai eu cette fameuse phrase que je dis si peu pour de la fantasy, surtout à 1 h du mat : "il me reste que 200 pages, je devrais continuer". Les 150 dernières pages il m'est arrivé quelque chose qui m'arrivent très peu quand je lis : des expressions visibles sur mon visage. Je tournais les pages de manière frénétique avec les yeux écarquillés ou de la peine. J'ai même eu les larmes aux yeux.

Le roman commence avec Azoth qui essaie de voler de l'argent pour son "protecteur" le Rat. Mais, le problème est qu'il essaie de voler Durzo Blint, le pisse-culotte (assassin est une insulte pour un pisse-culotte). Dès les premières pages, nous avons la rencontre entre nos deux protagonistes. Généralement, il faut attendre une cinquantaine de pages pour que ça arrive. Ici, on est tout de suite dans l'action et c'est très appréciable. Azoth et ses amis économisent pour leur liberté mais surtout pour qu'Azozth propose à Durzo de devenir son apprenti. Après tout, il est le meilleur dans son domaine. Je passe les détails pour ne pas trop spoiler mais Durzo met une condition : tuer le Rat.

Nous sommes directement plongés dans l'horreur : vol, famine, meurtre, viol sans distinction d'enfant ou adulte. Il n'y a pas ou peu de temps mort. Tout est fait pour nous rappeler la situation horrible dans laquelle évoluent nos personnages. Nous voyons leurs forces et surtout leurs faiblesses. Bref, dark fantasy à l'état pur. Ici, nous n'avons pas vraiment de héros. Les personnages ne sont pas blancs ou noirs. D'un chapitre à l'autre, vous pouvez aimer ou détester quelqu'un. Quand vous pensez aimer Durzo, le chapitre suivant vous ne comprenez plus pourquoi et le chapitre d'après il redevient un perso que vous aimez. En 700 pages, on passe par tous les sentiments possibles. Il n'y a qu'un personnage que j'ai aimé de bout en bout, c'est Logan, le héros par excellence. Les différentes histoires d'amour (car on a de l'amour) sont puissantes. Si je devais noter un point négatif, ce serait les batailles qui sont parfois un peu confuses. Mais notre imagination prend vite le dessus.
Lien : http://l-entre-deux-mondes.e..
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Synopsis :

A Cenaria, la loi des rues est la plus dure. Azoth vit au rythme des supplices infligés par le Rat. Chef de la guilde des dragons noirs, il n'hésite pas à imposer ses règles par la violence. Poupée et Jarl, les amis d'Azoth en font les frais. Afin de les sauver de leur sinistre quotidien, Azoth est prêt à quitter le Dédale, quartier où ils survivent. Les genoux jouant des castagnettes et claquant des dents, notre chétif Azoth prie Durzo Blint le pisse-culotte de le prendre comme apprenti. Mais notre brave gamin est loin de deviner qu'il devra tout aussi durement survivre que dans les rues du Dédale, changer d'identité, et même... donner la mort.

Au sein du royaume de Cénaria, domine une anarchie certaine. Cette ville est rongée par la corruption et les rênes sont tenus par la pègre des Neuf appelée le Saka'gué. Il domine différents mondes afin qu'une certaine accalmie perdure entre eux. Toutefois, l'insécurité y est perpétuelle : vie pitoyable, racket incessant, forte corruption, vols, prostitution, arnaques et mort au quotidien n'y sont pas des moindres.

Pour assainir l'environnement, les corrompus font appel à la crème des assassins, les qualifiés pisse-culotte. Cette élite atypique est de fait hors-norme car ces rares membres sont dotés d'un Don. Ignorant de tout (ou presque) Azoth prie le majestueux Durzo Blint de le prendre sous sa coupe. La vie à ses côtés se révèlera dense et aussi détestable que son ancienne vie dans le Dédale. Devenu maintenant Kylar Stern, il devra s'allier à certaines figures, aider Durzo dans ses contrats et surtout, continuer de respirer à tout prix. Il va évoluer dans un monde dont les coulisses sont source de mort certaine, sans en connaître ni les fils, ni les logiques. Implacablement, c'est le grand bain pour Azoth.


Avec cette trilogie, difficile de ne pas parler d'archétype des personnages. Les personnalités ne sont pas originales, nous avons l'enfant martyrisé, l'assassin, la pute, le gigolo... avec tout ce que nous accrochons à ces portraits types en matière de défauts et de qualités. Ils manquent tous de profondeur dans ce premier volet. J'espère que le romancier de talent a su mieux les développer dans les deux tomes suivants.

Parmi la ribambelle de personnages, quelques petits mots au sujet de…

Azoth est une pauvre gens de 11 ans quand débute le roman. Il est sous-fifre dans une guilde des enfants mendiants du dédale, la Guilde des Dragons Noirs. A la tête de cette dernière, se trouve le Rat qui maltraite les gamins afin de les garder sous son contrôle : violence gratuite, menaces et viols à répétition. Notre petit Azoth souhaite protéger ses amis, Jarl son copain et Poupée, une toute petiote muette du Rat. Pour arriver à ses fins, il tente coûte que coûte de devenir l'apprenti du meilleur pisse-culotte de Cenaria, Durzo Blint. Azoth va mourir, notre protagoniste devient par la force des choses, Kylar Stern. Il devra changer d'identité, perdre ses amis, devenir sombre et tragique et donner la mort. Bien malgré lui, il n'atteindra pas le rang élitiste des pisse-culotte car il n'a pas de Don et devra utiliser bon nombre d'artefacts. Notre Azoth-Kylar va gagner peu à peu en maturité, devenir extrêmement attachant et la relation avec son maître est… particulière. C'est à vous, mes chers lecteurs et lectrices, de le découvrir.
Durzo Blint, est un super assassin aux supers pouvoirs. Ni plus, ni moins. L'équation Durzo Blint = mort fait tout le charme de notre super dur à cuire.
C'est la crème de la crème de Cenaria, mais tu ne voudrais même pas le croiser dans tes rêves. Un personnage épicé qui éveille notre curiosité.

Dans l'entourage d'Azoth, nous retrouvons également Logan Gyre, fils de noble qui deviendra l'ami de notre gamin ; Mamma K. est une figure intéressante et saura remettre Azoth dans le droit chemin et avorté dans l'oeuf ses belles illusions.

Cette première trilogie de l'auteur a connu un succès phénoménal outre-Atlantique. Elle arrive en France en 2009. Sans aucun doute, les guildes d'assassins ont toujours piqué à vif les lecteurs : grands amateurs ou simples curieux, nous sommes attirés par les assassins comme les abeilles par le miel. Que ce soit pour leur vie de grands chemins, leurs armes à foison ou leurs non-principes de vie, l'assassin, tu l'aimes cher lecteur, chère lectrice. Et là, vous allez être servi !

Brent Weeks nous propose un roman réellement sombre et non moins réaliste. La violence y est dominante, l'univers est sordide et macabre.
Bien que les "races" originales de magiciens, sorciers, dragons et autres lutins soient totalement absentes de l'histoire, le roman n'en demeure pas moins épique et délicieux.
Le monde se révèle assez travaillé notamment avec cette menace globale que nous retrouvons à tous les coins de page.

La magie est cependant bien présente avec l'existence de Don : il se matérialise sous différentes formes : décupler la force, séduire les personnes, marcher plus vite, devenir discret. La différence entre un bon pisse-culotte et un assassin médiocre est la possession du Don… ou non. En gros, le pisse-culotte est à l'assassin, ce que le fauve est au chaton. Je pense que si je devais retenir un atout indéniable du livre, ce serait son rythme : les ennemis retors et sadiques ne sont pas en reste et demeurent au coeur des différentes actions. le langage un peu châtié oeuvre pour la véracité de l'histoire. L'intrigue politique apparaît doucement et les trahisons de tous les côtés cadencent la lecture. le retournement de situations improbables est à couper le souffle. La violence est relativement difficile à lire mais Brent Weeks détourne savamment le récit au moment les plus insoutenables.

Et bien sûr, l'inconvénient menu-menu, est les ellipses trop importantes ; l'apprentissage au métier d'assassin d'Azoth est emballé-pesé en quelques pages alors qu'on aurait aimé tant en découvrir plus !
En bref, en résumé et pour conclure, je vous invite à découvrir ce premier tome car on entre dans la vie de pisse-culotte, on y découvre les mystères de Cenaria et la richesse d'histoires aux multiples rebondissements.
Une oeuvre de Dark Fantasy que je vous recommande très fortement.
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Tout à fait le genre de lecture que j'adooooorrrreeeee ! Un vrai coup de coeur !!!

L'univers de Brent Weeks est sombre, même très très sombre. L'histoire est bien ficelée ; les rebondissements sont nombreux – mais pas trop – et tombent au bon moment. L'auteur, de par son style énergique, transmet aux lecteurs une vraie addiction à ce roman. Toutefois, au début du roman, l'histoire est parfois un peu compliquée – surtout au niveau politique.

La voie des ombres nous fournit une magnifique brochette de personnages à la personnalité complexe ! B. Weeks ne fait pas dans la dentelle : dans ce 1er tome, tous ses personnages en morflent pas mal.

Ce que j'ai surtout apprécié dans ce roman, c'est l'amour/amitié qui unit les personnages. Leurs choix hasardeux n'affectent en rien les sentiments qu'ils éprouvent les uns envers les autres.

Un autre aspect du livre qui m'a plu, c'est que les personnages assument complètement leurs actions. Ils ont choisi leur style de vie et ils l'assument même si – au fond d'eux - cette vie les répugne.

Puis d'autres personnages – tel que le Comte Drake – nous montre le chemin à suivre pour changer. Pour cela, il faut saisir sa chance et faire preuve de volonté.

Mon avis peut donner l'impression que ce livre joue un rôle moralisateur ; mais pas du tout, il donne plutôt des clés – les clés qui nous permettront d'ouvrir certaines portes de notre vie.

Un roman qui nous montre que le monde n'est ni blanc, ni noir – même si Azoth/Killar semble penser le contraire - mais plutôt parsemé de nuances de gris. Tout un chacun – enfin à quelques exceptions près – possède une part d'ombre et une part de lumière. Seul la propension en varie ...

Je recommande mille fois ce livre ! S'il est dans votre PAL, FONCEZ !!! Ce roman est une pure merveille ! J'ai hâte de lire la suite ...
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J'ai trouvé ce livre par hasard au supermarché, et je ne connaissais pas du tout. Parfois, le hasard fait plutôt bien les choses!
Je ne suis habituellement pas très friande de romans de fantasy dans lesquels la situation politique est complexe et prédominante dans l'histoire, mais ici, avec la façon dont la vie et l'évolution des personnages y sont imbriquées, ça ne peut que passer comme une lettre à la poste.
C'est un joli pavé de 700 pages dans lequel je me suis pourtant plongée sans réticence et au cours duquel je ne me suis jamais ennuyée. Il se passe toujours quelque chose, l'auteur ne traîne pas en descriptions interminables mais donne juste ce qu'il faut pour laisser travailler l'imagination sans frustration. Les personnages sont bien développés et ont chacun leur caractère, leur expérience, leurs particularités, même si, parfois, le personnage principal se laisse un peu trop faire à mon goût et manque un peu de ce qui devrait en faire un personnage à part parmi les autres... Mais il est encore jeune, ça viendra peut-être dans les deux tomes suivants! ^^

Les mystères sont là et attendent d'être dévoilés, les ennemis se connaissent et on attend de voir qui gagnera, les rapprochements sont entamés et on attend de voir à quelles relations ils aboutiront... Les bases sont jetées pour pouvoir dévorer la suite en toute tranquillité!
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Le premier tome d'une trilogie qui est aussi et surtout un réel chef d'oeuvre.
Brent Weeks est un auteur qui se démarque de ce que j'ai pu lire de science-fiction «tout public » avant, parce que ses oeuvres dégagent une véritable force émotionnelle, poétique et psychologique.
Ses personnages ont de la profondeur, son scénario est particulièrement cohérent et intéressant…
Son imagination est très poussée également, c'est un réel plaisir que de déguster les trois tomes de l'ange de la nuit. Et je ne mâche pas mes mots.
Dans ce premier tome, on découvre les débuts du héros, dans la misère, la tyrannie et la lutte quotidienne pour la survie.
Il vit dans une ville contrôlée par une organisation secrète, ou les plus grands dangers ne sont pas les assassins, mais le stade au-dessus, appelé les « Pisse culottes ». Ce sont des tueurs professionnels, bien plus performants et « fiables » que les assassins conventionnels, et donc bien plus dangereux. Pour reprendre les termes de l'auteur, une fois le contrat passé avec un pisse culotte, on peut considérer que la cible est déjà morte.
Aussi, le protagoniste ambitionne de devenir lui-même un pisse culotte. Pour cela, il va demander de l'aide à Durzo Blindt, le plus célèbre et le plus redoutable d'entre eux.
Dès lors commence une aventure passionnante, que je vous conseille chaudement de découvrir par vous-même, tant les rebondissements peuvent être beau et émouvants, du début du tome 1 jusqu'à la toute fin du tome 3…
Cette trilogie fait intervenir les intrigues politiques, la magie (à travers une description originale et un ressenti de puissance, créatrice ou destructrice, qu'on ne retrouve pas chez de nombreux auteurs du genre), les relations amoureuses, les conflits et la passion des arts martiaux.
Les combats deviennent progressivement une réelle danse artistique, décrit avec précision, et envoient réellement du rêve.
Il faudrait vraiment être quelqu'un de particulièrement exigeant pour ne pas apprécier cette trilogie.
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Ça commence comme d'habitude : un assassin insaisissable et mortellement doué, un jeune apprenti sans Don, des artefacts magiques et ancestraux, un jeune noble loyal et beau comme un Dieu, un horrible mechant voir plusieurs. Bref la base d'une bonne saga d'heroic fantasy. Mais au bout de quelques chapitres la magie fait son effet : les personnages sont très bons et attachants, l histoire tient la route et surtout il y a des très bons rebondissements ! J'ai pris plaisir à lire ce 1er tome j 'attaque derechef le 2eme.
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la couverture dessert ce magnifique roman, impossible de le lacher du début à la fin !
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