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4,08

sur 278 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il y a des sorts pires que la mort. Ivar, Kala et Oswald ne manquent pas de s'en rendre compte lorsque, arrêtés pour avoir braconné sur les terres d'un riche seigneur, les trois adolescents se retrouvent condamnés à devenir des berserkirs. Autrefois hommes et femmes ordinaires, les voici devenus de véritables monstres en puissance, craints par la population mais recherchés par les puissants pour leur sauvagerie et leurs redoutables capacités guerrières. La peine est d'autant plus lourde qu'elle n'est pas immédiate : une fois le parasite entré dans leur corps, il faudra compter sept jours avant que le changement modifie irrémédiablement leur morphologie et les transforme peu à peu en animal. Si le concept des berserkirs est plutôt original, le principe qui consiste à isoler une poignée d'adolescents dans un espace clos hostile est, lui, beaucoup plus fréquent dans la littérature étiquetée « jeune adulte ». Aurélie Wellenstein échappe malgré tout à la plupart des écueils et signe un roman convainquant et divertissant dont certains points auraient cela dit mérité d'être étoffés. En effet, si les quelques bribes que laissent échapper les personnages concernant le fonctionnement de leur société évoquent clairement des influences nordiques (décor, berserkirs, jarls…), il faut reconnaître que l'univers reste dans l'ensemble assez peu développé ce qui peut limiter l'immersion du lecteur dans le récit.

Les personnages, en revanche, ont davantage d'épaisseur. C'est notamment le cas des trois protagonistes bien que ceux-ci peuvent paraître au premier abord tout à fait conformes à l'archétype des héros de littérature young adulte (une belle et farouche jeune fille, un adolescent vulnérable et un second faisant office de protecteur, un potentiel trio amoureux…). Ivar, Kala et Oswald se révèlent cela dit bien vite plus complexes et leurs relations plus surprenantes que ce à quoi on pouvait s'attendre. Pour ce qui est du style et de la construction du récit, l'auteur opte pour la simplicité et l'efficacité. L'intrigue est en effet relativement concentrée (un seul point de vue et un seul fil directeur, peu de personnages...) mais parvient aisément à capter l'attention. Certains rebondissement sont certes prévisibles (notamment concernant la véritable nature de ce roi des fauves) mais d'autres parviennent à véritablement surprendre le lecteur, et ce quelque soit son âge. L'auteur n'hésite d'ailleurs pas à recourir à quelques effets dramatiques qui donnent au roman une petite touche de noirceur bienvenue et qui lui permettent surtout d'échapper au traditionnel mais lassant happy-end. Aurélie Wellenstein propose pour une fois une ouverture intéressante qui permet au lecteur de refermer l'ouvrage sur une note positive et surtout non définitive : libre à nous d'imaginer quelle tournure prendront les événements mis en branle à la fin du roman…

Avec « Le roi des fauves », Aurélie Wellenstein signe un roman réussi qui, bien que s'adressant à un jeune public, possède suffisamment d'atouts pour plaire à un lectorat plus âgé. Et si vous avez besoin d'un argument supplémentaire pour vous laissez tenter, je vous conseille de jeter un oeil à la sublime couverture d'Aurélien Police qui ne pourra que vous convaincre.
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Je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette lecture. J'en avais entendu du bien mais j'ai été assez déçu principalement du fait de la piètre qualité des dialogues, de la facilité du scénario et de la superficialité qui se dégage du tout.
Du côté des moins : Les Berserkirs sont mal décrits. Les actions sont téléphonées et manquent de réalisme (je vous parle du gamin maigrelet qui se prend un coup de masse d'arme et s'en sort presque indemne ? ou vous préférez entendre l'histoire du mammouth qui retient un jeune homme sous sa patte mais qui le laisse s'enfuir sans l'écraser ?). L'écriture est moyenne, c'est dur à lire parfois, avec un certain nombre de coquilles (et je ne reparle pas des dialogues contemporains avec des expressions du style « tu saoules » ou « t'es relou » dans un univers med-fan-nordique…). L'ambiance, le contexte et l'univers de début de roman s'estompent assez vite et le tout s'essouffle et s'enlise. D'un côté, la pseudo-maturité voulue par l'auteur (famine, viol, suicide, mort, vulgarité) ne permet pas de classer ou de conseiller ce roman aux plus jeunes, et de l'autre, l'indigence, la platitude et la faiblesse de l'écriture ne permettent pas de satisfaire pleinement les adultes.
A côté de ça, plusieurs idées ou passages sont à retenir ou bien trouvés : le personnage d'Oswald, cynique à souhait. le principe du lehrling (parasite qui prend le contrôle de l'esprit et modifie le corps de son hôte). Les machinations et l'opposition « Roi des fauves » vs « bouc fantôme ». le petit côté Battle Royale.

Bref, j'ai souffert et je ne conseille pas forcément.

ps : On peut aimer la première de couverture, c'est vrai que c'est joli. Mais c'est pas franchement raccord avec le texte... (et trois calques photoshop permettent de faire pareil, non ? ok, je sors ^^)
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Alléchée depuis un moment par la couverture et le résumé, je n'ai pas pu me retenir d'être légèrement déçue en terminant ce livre, même si ça reste une bonne lecture.

L'intrigue est très simple mais efficace, et va droit à l'essentiel sans tergiverser ni digresser inutilement. le rythme est soutenu, et les pages se tournent sans qu'on s'en rende compte ! La fin m'a beaucoup plu. J'ai aimé cette revisite du mythe du berserker, qui se prête très bien aux aventures dures et sombres des héros, cernés de monstres qu'ils sont eux-même condamnés à devenir. Dans ce récit, l'aspect psychologique n'est pas à négliger.

Mais j'ai trouvé l'écriture sèche, froide, distante, ce qui n'est pas un problème en soi, tant que c'est bien écrit (ce qui est le cas). Mais du coup, je n'ai pas réussi à m'immerger complètement dans l'histoire, vibrer avec les personnages. Je suis restée tout du long une lointaine spectatrice, sans ressentir d'émotion, de suspens.

Idem, donc, avec les personnages, auxquels je ne me suis pas attachée. Si les trois héros ont une personnalité bien distincte, je l'ai trouvé à peine effleurée, et la plupart du temps, ils ne parviennent qu'à être agaçants. le côté extraordinaire d'Ivar est trop appuyé, les choses sont trop faciles pour lui.

Ça a été un peu frustrant de ne pas accrocher totalement à cette histoire qui avait pourtant les ingrédients nécessaires pour m'embarquer.
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Un roman sombre dit-on dans la présentation, je le confirme !
Aurélie Wellenstein nous emmène dans une région froide et hostile où les héros sont bien vite confrontés à leur bestialité. Bannis, maudits, maltraités, ils vont devoir faire des choix s'ils ne veulent pas mourir, ou s'entretuer.
La sympathie des héros nous empêche justement de tomber dans un bourbier glauque et désespéré. Elle a su leur éviter les clichés, les faire évoluer, en si peu de pages, c'est une chose qui mérite d'être soulignée.
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Je suis du genre à aimer les longues histoires, de celles qui durent sur plusieurs tomes, surtout en fantasy, j'aime avoir des explications sur le passé, présent, futur et futurs envisagés des personnages, de l'univers, enfin bref, en général, plus c'est long, plus c'est bon.
Ici, nous sommes face à à peine 300 pages, mais il y a eu tout ce qu'il faut pour m'empêcher de refermer le roman.
Des jolies descriptions, bien que funestes, toujours ; et des métamorphoses qui m'ont fait froid dans le dos !
J'en ressors ravie, surtout avec un tel final, ça aurait été dommage de passer à côté !
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e retour sera rapide car cette lecture ne m' était pas du tout destiné. Je n' avais pas réalisé que j'avais là une oeuvre jeunesse et son côté "naïf" m' a un peu laissé sur le bas-côté.
Ce bouquin n'a pas la complexité que l'idée de base pouvait me laisser espérer. L'ensemble souffre d'un certain formatage, tout est juste comme il faut, la prise de risque minimale. Tout ça reste au bilan très consensuel, gentils à gauche, méchants à droite. le manichéisme n'est jamais argumenté.
La plume reste agréable mais le traitement des personnes se heurte à des anachronismes qui nuisent à l'immersion: Les 3 gamins/héros parlent comme des lycéens de bonne province et font référence à des notions qui devraient être étrangères à leurs conditions... leurs connaissances en "psychologie" par exemple m' ont parfois laissé perplexe.
Je relirai cependant cette autrice qui semble bouillonner d'idées et qui, j'en suis sûr, aura su les exploiter pleinement dans d'autres productions.
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Bon tout d'abord, je me dois de parler du premier élément qui m'a poussé à lire ce livre : la couverture. Franchement… il faut beaucoup de talent pour réussir un tel dessin. Bravo à l'artiste pour cette réalisation, qui en plus d'être originale, est particulièrement juste et adaptée au livre d'Aurélie Wellenstein.

Ensuite, pour ce qui est de l'histoire en elle-même, il faut l'avouer, je n'ai pas été totalement conquis. Pour moi, l'intrigue est un peu trop linéaire et manque de rebondissements intéressants. Par ailleurs, la plupart des personnages m'ont laissé indifférent, sauf Kaya que j'ai détestée. Selon moi, les personnages sont à la limite de la caricature. Ivar est le « véritable protecteur » du trio. Cependant, il est un peu simplet. Il ne réagit pas comme il faut aux situations auxquelles il est confronté. Pourtant, il fait ce qu'il peut mais c'est trop souvent avec maladresse. Pas très habile, mais puissant physiquement, il passe pour le gros « bourrin de service ». Kaya est la « femme rebelle » qui ne laisse insensible aucun homme et que les deux garçons du groupe tentent de séduire (ou rêvent de le faire…). Je la trouve tellement crispante avec ses sautes d'humeurs et ses chantages constants… Enfin, Oswald est le «faible et le lâche du groupe ». Il suit ses amis, malgré ses grosses réticences. Il ne possède ni la force, ni la volonté d'Ivar et de Kaya. Il correspond en quelques sortes au « boulet » du groupe qui a besoin d'être protégé. D'habitude, je n'ai aucune difficulté à m'attacher, au minimum, à un personnage, mais cette fois cela n'a pas été possible.

Bon voilà, j'ai cité les points qui m'ont le plus déplus. Maintenant, je souhaite aborder les éléments intéressants du livre.

Tout d'abord, l'ambiance est réussie ! On se retrouve dans un environnement sombre, froid et impitoyable. le sentiment d'urgence et la sensation d'être épié par des créatures monstrueuses alimentent l'impression d'être constamment traqué par votre pire cauchemar. le travail de l'autrice sur l'homme-bouc est un véritable point positif pour l'histoire. C'est une créature bien plus complexe qu'il n'y paraît et elle amplifie l'atmosphère sinistre du livre. J'ai vraiment apprécié les passages le concernant, car ils apportent un côté vraiment mystique à l'histoire. J'aime également beaucoup le fait que l'histoire se déroule dans un univers très proche des sociétés nordiques de l'époque des vikings. Par ailleurs, l'idée d'inoculer des parasites (les lehrlings) à des prisonniers pour provoquer chez l'hôte des changements anatomiques et psychologiques au point de les transformer en berserkirs meurtriers est intéressante. La plume de l'autrice est également un plus, car elle est bien adaptée à ce type de lecture. Elle est simple, fluide et efficace ce qui permet de lire ce livre sans difficulté.

Pour résumer, ce qui m'a le plus déçu dans ce roman sont les personnages et certains rebondissements que j'ai trouvés trop prévisibles. Pour être honnête, je ne m'attendais pas à ce que ce soit un roman young adult. Je pense pouvoir expliquer cette déception par le fait que j'attendais une histoire plus profonde, tant au niveau des personnages, qu'au niveau de l'intrigue. J'ai cette impression que l'univers n'est pas assez exploité... Attention, je ne suis pas en train de dire que je n'apprécie pas le young adult mais je m'attendais vraiment à autre chose. C'est un peu comme lorsque vous avez décidé de vous faire plaisir après le travail en vous achetant à la boulangerie un beignet fourré au chocolat, mais qu'au lieu de ça, on vous donne par erreur un beignet fourré à la framboise. Très franchement, ce n'est absolument pas dramatique. Pourtant, au moment où vous croquez à pleines dents dans votre beignet et que vous constatez que c'est de la framboise et pas du chocolat, la déception vous envahit tel un tsunami implacable ravageant votre esprit. Malgré tout, le beignet est bon, vous le sentez, même avec cette unique bouchée de la désillusion. Tout le monde serait d'accord avec cet avis d'ailleurs… mais pas vous, ou plutôt vous n'arrivez pas à le reconnaître parce que vous êtes déçu. Vous n'avez pas eu votre beignet fourré au chocolat ! En cet instant, vous n'êtes pas objectif et très franchement, il sera difficile de l'être après cette déconvenue….

Ben voilà, c'est….presque pareil avec cette lecture… Hum hum.

J'ai découvert l'autrice avec ce livre mais malgré ce bilan mitigé, je ne compte pas m'arrêter là. J'ai bien l'intention de lire d'autres de ses romans !
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Je possède plusieurs titres de l'auteur, je suis fan des éditions Scrinéo, les Imaginales approchent à grand pas; il était donc grand temps de me lancer dans ce roman.

Ma lecture a commencé sur les chapeaux de roues, j'ai de suite adhéré à la vie tourmentée de nos trois amis. Leur misère, leur lutte permanente dans un village qui manque cruellement de nourriture m'a beaucoup touché. En jouant de suite avec la corde sensible, l'auteur sait nous faire aimer les personnages et plonger dans l'intrigue.

Cependant, plus l'intrigue progresse moins j'ai réussi à y rester absorbée. J'ai aimé la trame principale et le déroulement de certains évènements mais progressivement je me suis sentie de moins en moins proche des personnages et un détachement s'est installé. Ma lecture est restée fluide et agréable mais je n'avais plus les tripes qui se crispaient quand un malheur survenait. Je pense que le revirement assez radical de personnalité de Kaya et la lutte interne d'Ivar ont eu raison de ma patience. Ces deux personnages m'ont agacée à se battre entre eux et contre eux.

L'auteur nous pousse à la réflexion en utilisant le thème des bêtes. Sommes nous tous des monstres en devenir ou pouvons nous lutter et prendre le dessus, apprendre à nous contrôler et apprécier les autres pour ce qu'ils sont? C'est profond et très bien tourné, on se surprend à s'imaginer à la place de nos protagonistes, à se faire la morale ou à avoir des remords pour eux, le tout sans vraiment s'en rendre compte. Un joli tour de main; qui aurait pu croire qu'on en viendrait à apprécier ces bêtes et détester les humains ?

L'écriture de l'auteur est vraiment agréable à lire. La mythologie mise en place est originale et oblige à beaucoup d'imagination. J'ai réellement apprécié cette plume et compte bien lire d'autres oeuvres de l'auteur. L'univers est sombre et parfois violent mais enivrant; j'aurais aimé une fin plus fermée mais je ne regrette pas la liberté que nous donne l'auteur.

Lien : http://preskilia.blogspot.fr..
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Un univers fantastique sombre et froid dans lequel se déroule une course poursuite contre la métamorphose de l'homme en bête!

J'ai découvert ce livre grâce à La Kube, une box littéraire personnalisée, à travers laquelle je fais toujours d'improbables découvertes, grâce à son réseau de libraires indépendants.

De prime abord, je dois avouer que je n'étais pas véritablement enjouée, ni par la couverture, ni par le résumé... Puis, je l'ai tout de même emporté en week-end pour lui donner une chance. Et là, contre toute attente, et dès les premières pages, la magie a opéré! Je me suis complètement laissée emporter et n'ai pas pu le lâcher ce livre.

C'est l'histoire d'un trio de jeunes, Ivan, Oswald et Kaya, qui mourant de faim dans un village perdu dans la pauvreté et la misère, décident d'aller chasser du gibier sur les terres d'un seigneur impitoyable, en espérant ne pas être attrapés. Malheureusement, ils se font prendre en flagrant délit par des bersekirs appartenant au seigneur. Ce dernier, pour les punir de leurs crimes, décide alors de leur faire ingérer un parasite qui les transformera à leurs tours en bersekirs dans les sept jours suivants. le seul moyen pour eux de préserver leur humanité est de retrouver un certain roi des fauves, qui leur apparaît en vision, pendant leur lente et douloureuse métamorphose.

L'univers est décrit avec richesse. On s'y plonge complètement et très rapidement. Les descriptions sont d'ailleurs très vivantes. Je pensais qu'on aller prendre une direction à la « battle royal / hunger games » car notre cher trio de jeunes n'est pas le seul à être condamné par le seigneur, et la métamorphose agissant, les uns deviennent plus bestiaux que d'autres... Mais, non, l'auteure cherche à nous emporter dans une autre réflexion: celle de l'introspection et de la métamorphose de l'humain.

C'est très intéressant et original. Moi, qui n'ai pas l'habitude de lire ce genre de romans, j'ai été très agréablement surprise. Mais, j'ai ressenti de la frustration en terminant le livre. le plus grand point faible pour moi est que ce roman ressemble davantage à une sorte de « script + + ». Les scènes, même celles qui sont très importantes dans l'histoire, sont brossées très rapidement. Cela fait qu'on a une sorte d'enchaînement d'esquisses, qu'on aurait aimé plus abouties. Ce n'est pas assez étoffé, surtout dans les scènes d'action. Les personnages sont intéressants, mais pas assez attachants. En gros, je trouve que c'est un peu frustrant car il y a un énorme potentiel dans l'univers, l'intrigue, les personnages et le dénouement, mais il n'est pas entièrement exploité dans ce roman bien trop court... Peut être même qu'une adaptation cinématographique pourrait apporter plus de relief.
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Aurélie Wellenstein est une autrice dont j'entends énormément parler depuis quelques temps déjà, et j'ai décidé de me lancer en piochant dans ses romans le Roi des Fauves.

Dès le début, j'ai été happée par cette Dark Fantasy sombre et très bien dépeinte, lourde d'une ambiance terriblement glauque (malgré quelques petits détails un peu incohérents mais pas bien méchants ).
Le début du livre prend son temps, nous dépeignant l'altercation avec le Jarl et son Berserkir qui m'aura bien fait frissonner, leur capture, puis leur procès et enfin leur châtiment. Toute cette première partie du roman est parfaite, très sombre, très lourde, un véritable régal. L'inoculation du parasite est un grand moment !

Mais malheureusement, dès que le trio de héros arrive sur le territoire des Berserkirs, l'histoire s'essouffle et se fait plus axé ado/YA. le déroulement de l'histoire devient plat, les rebondissements se sentent arriver de loin, les clichés et autres facilités s'accumulent. Les dialogues sont particulièrement problématiques du fait de leur anachronisme, parce que les trois personnages principaux parlent littéralement comme des collégiens ou des lycéens, ce qui sort totalement de l'ambiance. S'ensuit alors des événements assez convenus, qui se règlent sans grande difficultés, pour en arriver à un roi des fauves à peine esquissé et qui manque de charisme.

Une petite déception donc, parce que ce livre commençait vraiment bien mais qu'il change totalement au milieu, comme s'il avait été écrit par deux personnes différentes ou que le but de l'histoire avait changé en cours de route.
Je tenterai néanmoins d'autres romans de cette autrice afin d'affiner mon avis, parce que l'idée de base était vraiment très bonne.
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Le début est long à s'installer et l'histoire met quelques chapitres à se faire apprécier. du début à la fin j'ai penser aux Goa'uld de Stargate. Même mode de parasitisme et de contrôle à quelques détails près.
La question de la lutte intérieure n'est finalement peu détaillée et la quête du roi des fauves ne semble pas si ardu que ça. le roman ne creuse pas assez les nombreuses pistes de pensées qu'il a semé, ce qui peut frustrer.
Les personnages sont sympathique bien que Kaya m'exaspérait. Quant à Oswald, il commence presque transparent pour devenir le très bon comique du groupe qui n'a pas cessé (ou presque) de me tirer des rires dans les pires moments. le personnage de la petite fille apparaît comme si elle allait être une encre pour finalement donner un petit sens philosophique, encore une fois peu détaillée, au roman.
Malgré tout je reconnais m'être laissée entraîner par l'écriture et mes questionnements jusqu'à entrevoir la fin bestiale. Au final, même en contrôlant son berserkir, ne garde-t-on pas une part de bestialité ?
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