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EAN : 9782266273121
320 pages
Pocket (09/03/2017)
4.08/5   272 notes
Résumé :
Un roman sombre, brutal… et dévorant.

Accusés de tentative de meurtre, Ivar, Kaya et Oswald sont condamnés à un sort pire que la mort. Enfermés dans un royaume en ruines, coupés du monde, il leur reste sept jours d'humanité. Sept jours pendant lesquels le parasite qu'on leur a inoculé va grandir en eux, déformant leur corps et leur esprit pour les changer en monstre. Au terme du compte à rebours, ils seront devenus des berserkirs, des hommes-bêtes enr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (130) Voir plus Ajouter une critique
4,08

sur 272 notes
Une sacrée bonne pioche que ce "roi des fauves", je découvre Aurélie Wellenstein à cette occasion.
Nous avons là un véritable "page turner" dans un style épuré et efficace.
Pour aller à l'essentiel j'ai apprécié cette tension constante dans le récit qui se manifeste d'entrée de lecture, un scénario d'un abord classique mais qui se révèle très vite assez original finalement.
Une thématique autour de l'inconfort, le froid, la faim et une peur constante et viscérale qui va nous accompagner tout au long de ce récit dont on ne voit pas défiler les pages, c'est diablement efficace et imprévisible jusqu'au bout, j'ai adoré cette lecture.
Une histoire à classer sans hésiter en dark fantasy pour son caractère sombre et brutal, j'ai apprécié les personnages à la psychologie bien développée et cette intrigue qui va se révéler plutôt subtile.
Tenaillés par la faim, trois amis décident d'aller braconner sur les terres de leur seigneur, un crime passible de mort en cas de capture, nos amis tuent un lièvre ce qui va leur coûter très cher, car il y a des sentences finalement pires que la mort...
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Ce roman était dans ma Pal depuis un petit moment et grâce au challenge mauvais genre je l'ai enfin sortie de celle-ci pour profiter de quelques points en plus.

C'est ma première lecture de l'auteure dont j'ai deux autres romans dans ma Pal acheté notamment en grande partie grâce à leur couverture comme ce fut le cas pour cet one shots.

Le roi des fauves est une lecture comme le laisse présager sa couverture assez sombre. le livre est assez court mais Aurélie Wellenstein m'a dès les premières pages attrapés, le tout est vraiment entraînant et je n'ai pas un seul instant eut le temps de m'ennuyer étant très curieux de voir le sort qu'allait réserver l'auteure à ses personnages et intriguer par le monde que je découvrais au fil des pages.

On fait la connaissance de trois adolescents qui affamé décident d'aller chasser dans le bois de leur seigneur malgré l'interdiction formelle de le faire. Malheureusement rien ne va se passer comme prévu ces derniers se faisant attrapé et condamné à subir une terrible transformation en bêtes après l'injection d'un parasite.

L'évolution des personnages au fil des pages est très bien faites, et aucun n'est mis de côté, leur peur face au changement qui s'opère peu à peu en eux et bien amené et décrit et j'ai été tout au long très curieux de voir si ceux-ci finiraient par s'en sortir.

Aurélie Wellenstein  présente ici un monde sombre et bien construit que j'ai pris plaisir à découvrir, je ne m'attendais pas à la tournure que prendrai l'intrigue pour mener à cette fin qui s'avéra très logique et cohérente avec ce que nous avait présenté l'auteure tout au long du roman.

J'ai donc passé un très agréable moment à lecture de cet one shots très prenants, bien écrits et construit avec une intrigue solide et originale qui sort des sentiers battus, en bref ce roman est une vraie réussite.
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J'avais déjà repéré les sublimes couvertures des romans d'Aurélie Wellenstein mais quand j'ai lu la critique de mon ami Yendare, j'ai craqué. Et j'ai bien fait d'écouter ma curiosité.

Un gros coup de coeur pour ce roman de fantasy, genre que je lis peu d'habitude.

On suit trois jeunes gens, Kaya, Ivar et OSwald qui tenaillés par la faim décident d'aller braconner sur les terres de leur seigneur. Une forte amitié lie la couturière, l'apprenti forgeron et l'herboriste. Amitié qui sera leur force lorsque le malheur et la malchance s'abattront sur eux. Alors que kaya se réjouit d'avoir attrapé un lièvre, le trio est surpris par le fils du seigneur et son berserkirs (un homme qui a été transformé en monstre, hybride d'homme et d'animal). Les choses dégénèrent. Forcés de se défendre, kaya, Ivar et Oswald sont pourtant rattrapés et accusés de tentative de meurtre et reçoivent pour punition d'ingérer un ver parasite qui les transformera à leur tour en berserkirs. Après un jugement plus qu'expéditif, le trio est conduit à Hadarfell, un territoire protégé par la magie et réservé aux berserkirs. Durant les sept jours que durera la transformation, Kaya Ivar et Oswald devront s'unir, résister, lutter contre le parasite, tout faire pour conserver leur humanité et trouver le roi des fauves qui peut peut- être renverser le processus.

Une lecture captivante. Une écriture vraiment agréable. Je me suis attachée aux trois personnages dont on suit les pensées et les émotions. Une histoire sombre mais très belle.
J'ai hâte de découvrir d'autres romans d'Aurélie Wellenstein.
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Après un énième abandon en pioche, j'ai décidé de me changer les idées avec ce livre reçu tout récemment du même groupe Facebook. C'était le seul fantastique one-shot que j'avais sous la main. Je l'avais découvert lors d'une Masse Critique, sa couverture très sombre avait attiré mon regard même si le résumé peut laisser songeur.

On n'a pas le temps de s'ennuyer avec ces 3 jeunes braconniers, surtout quand ils se font découvrir par le seigneur des terres. Ils vont tout faire pour essayer de sauver leur peau et ça va à 100 à l'heure, la lecture a donc été assez intense. le seul hic est que le résumé en dit beaucoup trop de l'histoire alors que celle-ci met beaucoup plus longtemps à se dérouler. Ce roman m'a fait penser à La Maîtresse de Guerre, l'univers y est violent et glauque où on finit par s'attacher aux 3 personnages principaux, et à Ivar en particulier. On suit avec frénésie leurs aventures en espérant de tout coeur qu'ils vont réussir à se sortir de ce mauvais pas vivants. Qui est donc ce roi des fauves ? Les évènements s'enchaînent vite et bien sans (ou très peu) de temps mort et on n'est jamais au bout de nos surprises. On n'a pas le temps d'essayer de deviner la suite des évènements qu'un nouvel élément change la donne. Excellente imagination !

Comme vous l'aurez compris, j'ai eu un coup de coeur pour ce roman très bien construit en seulement 310p. On n'est jamais au bout de nos surprises avec ce court roman et ses personnages hors norme. Ça a été une lecture haletante de bout en bout et ça me donne très envie de découvrir un peu plus sa bibliographie. Si vous êtes amateurs d'univers originaux et fantastique à souhait, je vous conseille très fortement de découvrir ce roman et sa jeune auteur française talentueuse. Pour ma part, je vais la suivre de très près.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Il y a des sorts pires que la mort. Ivar, Kala et Oswald ne manquent pas de s'en rendre compte lorsque, arrêtés pour avoir braconné sur les terres d'un riche seigneur, les trois adolescents se retrouvent condamnés à devenir des berserkirs. Autrefois hommes et femmes ordinaires, les voici devenus de véritables monstres en puissance, craints par la population mais recherchés par les puissants pour leur sauvagerie et leurs redoutables capacités guerrières. La peine est d'autant plus lourde qu'elle n'est pas immédiate : une fois le parasite entré dans leur corps, il faudra compter sept jours avant que le changement modifie irrémédiablement leur morphologie et les transforme peu à peu en animal. Si le concept des berserkirs est plutôt original, le principe qui consiste à isoler une poignée d'adolescents dans un espace clos hostile est, lui, beaucoup plus fréquent dans la littérature étiquetée « jeune adulte ». Aurélie Wellenstein échappe malgré tout à la plupart des écueils et signe un roman convainquant et divertissant dont certains points auraient cela dit mérité d'être étoffés. En effet, si les quelques bribes que laissent échapper les personnages concernant le fonctionnement de leur société évoquent clairement des influences nordiques (décor, berserkirs, jarls…), il faut reconnaître que l'univers reste dans l'ensemble assez peu développé ce qui peut limiter l'immersion du lecteur dans le récit.

Les personnages, en revanche, ont davantage d'épaisseur. C'est notamment le cas des trois protagonistes bien que ceux-ci peuvent paraître au premier abord tout à fait conformes à l'archétype des héros de littérature young adulte (une belle et farouche jeune fille, un adolescent vulnérable et un second faisant office de protecteur, un potentiel trio amoureux…). Ivar, Kala et Oswald se révèlent cela dit bien vite plus complexes et leurs relations plus surprenantes que ce à quoi on pouvait s'attendre. Pour ce qui est du style et de la construction du récit, l'auteur opte pour la simplicité et l'efficacité. L'intrigue est en effet relativement concentrée (un seul point de vue et un seul fil directeur, peu de personnages...) mais parvient aisément à capter l'attention. Certains rebondissement sont certes prévisibles (notamment concernant la véritable nature de ce roi des fauves) mais d'autres parviennent à véritablement surprendre le lecteur, et ce quelque soit son âge. L'auteur n'hésite d'ailleurs pas à recourir à quelques effets dramatiques qui donnent au roman une petite touche de noirceur bienvenue et qui lui permettent surtout d'échapper au traditionnel mais lassant happy-end. Aurélie Wellenstein propose pour une fois une ouverture intéressante qui permet au lecteur de refermer l'ouvrage sur une note positive et surtout non définitive : libre à nous d'imaginer quelle tournure prendront les événements mis en branle à la fin du roman…

Avec « Le roi des fauves », Aurélie Wellenstein signe un roman réussi qui, bien que s'adressant à un jeune public, possède suffisamment d'atouts pour plaire à un lectorat plus âgé. Et si vous avez besoin d'un argument supplémentaire pour vous laissez tenter, je vous conseille de jeter un oeil à la sublime couverture d'Aurélien Police qui ne pourra que vous convaincre.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
13 mai 2015
Une lecture pour toutes les tranches d’âge. Et si cet argument ne suffit pas à vous convaincre, la superbe couverture signée Aurélien Police devrait s’en charger !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
- Dans le coin, quand les mômes sont pas sages, on les menace de leur faire avaler le lehring.
- Le quoi ? fit Oswald.
- Le maudit parasite qui prend possession de votre âme et vous change en bête enragée.
- Par tous les dieux, gémit Kaya, alors c'est comme ça... c'est un parasite.
- Combien de temps ça dure ? interrogea Oswald.
Ivar se taisait, mais écoutait de toutes ses oreilles. Leur survie dépendrait peut-être d'une de ces informations.
- Sept jours, répondit l'homme. Parfois plus. Parfois moins.
- Pourquoi ne nous ont-ils pas fait avaler ce truc dans les geôles ? Où on va, là ?
- C'est un rituel ancestral. Le lehring ne croît que sur la terre des fauves, l'ancienne province de Hadarfell. Plus personne ne vit là-bas. Ce ne sont que des ruines. Bref, je ne sais pas exactement comment ça marche, je ne suis pas un de leurs fichus sorciers, mais le lehring se gorge de la magie noire du lieu. Ils ont déjà essayé de créer des bersekirs ailleurs, mais les bêtes restent souvent idiotes. Leur âme s'envole et c'est tout. Ils se retrouvent avec des géants imbéciles, inutilisables pour la guerre.
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De petits nuages roses coloraient l'horizon dentelé par les cimes. La rivière miroitait, encore couverte de fines écharpes de brume. A plusieurs centaines de mètres de là, un élan nageait dans l'eau froide. Totalement immergé, Ivar n'en voyait que la tête dressée, couronnée d'une gigantesque ramure. Le ruban gris se froissait derrière le majestueux animal et le garçon se trouva curieusement rasséréné par ce spectacle. Son monde intérieur pouvait s'effondrer, il resterait toujours de jolies choses. Il y aurait d'autres aurores, toutes aussi splendides que celle-ci, d'autres jeux d'ombres et de lumières. Même après sa mort, les bagues colossales de l'océan continueraient de s'élever et de retomber avec fracas. Dans cet univers gigantesques, il n'était qu'une étincelle, la flamme ténue d'une bougie - que le parasite allait souffler.
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- Tu ne dors pas ? demanda Kaya.
Son haleine se condensa en vapeur grise. Ivar haussa les épaules et ce simple geste le fit frissonner.
- Comment veux-tu ? J'ai trop froid.
- J'ai une bonne nouvelle, annonça Oswald.
- Tu as trouvé comment dévisser les barreaux ? demanda Kaya.
- Non, je crois que je suis en train de faire une pneumonie. Je vais mourir avant d'être jugé, c'est sûr.
- Mon pauvre, maugréa Ivar, tu es beaucoup trop malchanceux pour ça.
[...]
- Où nous emmènent-ils ? reprit finalement Kaya. On aurait déjà dû atteindre le château des Thorwalds, non ?
- On l'a dépassé, répondit Ivar, je crois qu'ils nous conduisent à Sigvar.
- A la capitale ?
Elle souffla sur ses doigts.
- On va être jugé par le Haut Roi ? Nous ?
- Qui d'autre ? intervint Oswald. Ils ont dépêché une escouade de Valkyries à nos trousses. Ils vont nous juger en grandes pompes. On sera exécutés sur la place publique. Sauf moi, bien sûr, puisque je vais mourir d'une pneumonie.
- Ne dis pas ça, coupa Ivar.
- Je regrette, Ivar, mais je tousse. Je sais que ça te touche, mais je vais trépasser.
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La lueur grandit, se scinda et se multiplia. C'étaient des candélabres, des dizaines d'entre eux, qui flottaient dans les ténèbres, en suspension autour d'un énorme auroch.
Ivar s'approcha de la bête. Sa main intacte, vierge de toute marque, hésita au-dessus de la tête formidable. Doucement, il la posa sur le mufle velu.
- Je ne veux pas te combattre, murmura-t-il.
Il se rendit compte qu'il était sincère. L'auroch était magnifique, puissant et calme. Il ressemblait à l'image idéale de lui-même : une créature paisible, protectrice, solide. La bête incarnait ce qu'il y avait de meilleur en lui. Il l'avait façonné pendant son enfance, puis son adolescence, dans le secret de son esprit. Pourquoi l'avait-il rejetée ? L'animal était une projection de l'enfant qu'il était, de son innocence, le souvenir d'un paradis perdu.
- Je ne lutterai plus contre toi, promit-il. Je suis désolé, je n'avais pas compris. Je croyais que tu étais un parasite. Mais tu es moi.
Commenter  J’apprécie          40
- Ce n'est qu'une bête. Il n'est pas en train de te reluquer.
- Reluquer, répéta la créature d'une voix rauque.
Les trois amis sursautèrent. Une ride de concentration était apparue sur le front étroit de l'oiseau. Ses bras frémissaient d'effort soutenu.
- Là ça devient carrément malsain !
- Mal...sain, répéta l'oiseau au bout de plusieurs longues secondes.
-Il y a encore un homme en lui, avisa Ivar, mais il est très loin.
Un hoquet souleva la poitrine du bersekir et il cligna des paupières. Puis l'étincelle d'intelligence qui avait éclairé avait disparu. L'oiseau se détourna pesamment réintégra l'ombre, son humanité ravalée dans les ténèbres de sa grande carcasse. Ivar se sentit étrangement déçu.
Commenter  J’apprécie          40

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