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Citations sur Yardam (17)

Les maladies surgissent et elle fauchent les gens. La peste, la tuberculose, la syphilis ou la lèpre, et maintenant... ça.
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-Ça fait longtemps que tu es là ? insista Nadja. -Oui. Je crois. Mais un jour, je partirai moi aussi. Je m’enfoncerai dans les vagues et personne ne pourra me retenir. Et alors, je disparaîtrai.
- Mais nous sommes…
-Dans son esprit.
-Vivants ?
-Je ne sais pas.
-Pourquoi une plage ?
-C’est un paysage qu’il a peint quand il était enfant. Puis, plus tard, une fois adulte. Ce lieu a une importance particulière pour lui.
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Vous allez rester avec moi […] Très longtemps.
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Beaucoup de personnes porteuses du virus étaient déjà trop folles ou trop désespérées pour s'encombrer d'explications. La tête farcie de voix, elles devaient à tout prix décharger l'une d'elles à travers une relation sexuelle, se soulager d'un démon dans la tiédeur d'autrui, jusqu'à ce que la pression augmente à nouveau et qu'au bord de l'explosion, elles recherchent un partenaire à contaminer. Poussées par la peur de mourir, ces personnes violaient leurs victimes et en plus du choc, de l'épouvante et de la souffrance, leur offraient un aller simple pour la folie. Et le virus, lui, se diffusait et se multipliait, encore et encore.
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Ses démons étaient comme des serpents qui, les uns après les autres, avaient planté leurs crochets dans son cerveau. Depuis des années, ils tordaient leurs anneaux luisants dans ses entrailles, autour de son coeur et de ses poumons; ils lui remontaient le long de la gorge, lui emplissant la bouche d’un goût de bile, et bavaient leur poison dans tout son corps, dans toute sa tête.
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Les jours passèrent, monotones, et finalement, aucune autre visite ne se révéla aussi dérangeante que la première. Les gens que Feliks interrogeait finissaient toujours par fondre en larmes. Ils s'accrochaient à lui, le retenaient par le bras quand il se levait pour partir, l'abreuvant de vaines supplications et de paroles inutiles. Feliks ne promettait rien. Il n'apportait aucun espoir à ces mères, ces pères, ces familles dans la douleur. Pire, en dépit de nombreux récits qu'il consignait, il ne parvenait à faire aucun lien entre eux et encore moins avec la situation de sa propre femme. Alors parfois, les familles s'emportaient, dévastées par la souffrance. Un homme se jetait sur Feliks, une femme faisait mine de le gifler. Toujours, leur main rencontraient le bras tendu de Karzan.
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Kazan aurait pu l’attraper par le bras, la retenir. Pour cela, il avait encore certainement la force suffisante. Il se contrôla pour ne rien faire, pour la laisser repartir. Jamais elle ne saurait à quel point elle avait été proche d’une fin horrible.
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Accroupi sur la verrière du musée, Kazan prit quelques instants pour souffler . Il venait de traverser une partie de la ville par les toits . La trajectoire en dents de scie l'avait fait sauter de balcon en balustrade , escalader les pentes raides et glissantes des pignons , courir au sommet des toits comme un funambule et louvoyer entre les cheminées jusqu'à rejoindre enfin son objectif : l'immense coupole en verre bleuté du musée . À aucun moment , il n'avait craint d'être repéré ...
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D’un coup de reins, Kazan bascula en une pirouette arrière, se releva, l’épée au poing, et marcha sur la femme, qui sanglotait de douleur et de rage en berçant son bras cassé.

– Tu as aimé ton cri ? lui demanda-t-il. Je n’en avais jamais entendu d’aussi joli !

Il lui planta l’épée dans la gorge.
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Impossible de s'arracher à sa vision. La terreur l'enlisait dans les sables mouvants de la réminiscence. Plus il luttait et plus le paysage bucolique s'ancrait avec force autour de lui.
Et soudain, un nuage brouilla la lumière dorée du soleil et la part de lui qui ne lui appartenait pas pensa un peu bêtement : il va y avoir de l'orage.
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