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3,25

sur 257 notes
Original mais décevant.

Premier tome d'une série de trois livres sur l'univers Zombie suivi de Zombie Nation et de Zombie planet (Notez la gradation).

L'épidémie a déjà eu lieu et on n'apprendra rien de plus dans ce tome. le monde occidental est tombé et quelques îlots survivent là où la concentration d'armes par habitant était maximale. Bizarrement, pas aux USA (tiens pour une fois) mais dans quelques pays du tiers-monde. Notamment en Somalie.
Dekalb, ancien des nations unies, accepte, pour sauver sa peau et celle de sa fille de 7 ans, de retourner à New York pour aller chercher des médicaments pour lutter contre le VIH dont est atteinte la chef de la République des femmes libres somalienne. Il sera pour ce faire accompagné d'une troupe d'enfants soldats (de sexe féminin bien sûr). Sur place il sera confronté aux morts-vivants par millions et notamment un : Gary un zombie intelligent retors et manipulateur.

Oui, on sort des sentiers battus. de la sempiternelle construction : L'épidémie arrive, un groupe de survivants s'organise et lutte à mort contre des zombies décérébrés, mais est-ce pour autant une bonne idée ?
Cette originalité, au point qu'on passe de la science fiction au fantastique avec momie égyptienne, vieux druide et réseau mental ne m'a pas du tout emballé.
De plus notre héros, aussi charismatique qu'un poulpe mort depuis trois semaines, passe du pleutre au super héros en quelques pages, sans que personne n'y trouve rien à redire où que l'on comprenne pourquoi.

Bref, le roman reste assez peu crédible et est heureusement sauvé du naufrage (selon mon sens et mon goût) par quelques belles scènes d'action, elles, tout à fait classiques.
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Original et bien mené. une bonne histoire de zombies.
Les idées sont intéressantes, les personnages aussi (il n'y a pas de héros tout puissant ici, c'est ce qui m'a plu), quelques incohérences bien sûr, mais le roman se lit bien, j'ai vraiment bien aimé.
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Effectivement, original mais décevant. Je retrouve bien l'auteur du cycle fantasy des "Sept Lames" avec ses personnages creux ou têtes à claques et ses backgrounds superficialo-foireux, donc je ne suis pas convaincu…
D'un côté on a un récit horrifique post-apo qui pioche dans les désormais classiques du genre : "World War Z", "The Walking Dead"… D'un autre côté on a un récit horrifique presque fantasy avec des goules, des momies et une liche picte. Il y a une dose de 2e degré assumé, assez plaisante d'ailleurs mais pas sûr que le mélange entre "Le Jour des morts-vivants" de George Romero et "Une nuit au Musée" de Ben Stiller évite l'écueil du mariage de la carpe et du lapin !

OK c'est bien écrit, OK c'est bien construit avec ces 3 parties de 20 chapitres qui alternent le POV de Dekalb à la 1ère personne et le POV de Gary à la 3e personne. Mais si l'auteur sait se montrer efficace, tout cela respire l'artificialité. Il y a ainsi moult coupures dans le récit qui n'existent que pour conserver l'équilibre du roman, donc on se retrouve avec moult scènes de pur remplissage. En plus des facilités, j'ai si rapidement ressenti des airs de déjà-vu... Impossible de m'enlever l'idée de la tête que l'auteur s'est dit « Tiens les zombies ça vend bien en ce moment, moi aussi je vais m'y mettre. », et comme il a aussi officié sur un cycle de bit-lit à vampires et un cycle de Fantasy à capuche, je ne dois pas être loin du compte finalement.

Ah ça, cela se lit très bien et très vite : les pages défiles tout seul. Les scènes d'action sont nombreuses et plutôt de bon aloi, mais assez répétitives durant une bonne partie du roman : on explore, on tire un coup de feu, on fuit une horde de zombies, et on se replie avant de prendre la poudre d'escampette... Et c'est vite reparti sans guère de transition pour un nouveau cycle.
Mais comme dans n'importe film d'action raté digne de nanarland, le pitch est peu ou prou incohérent et/ou débile :
- Pourquoi faire une introduction à la "War World Z" si c'est pour que tout le roman se déroule à Manhattan ???
Le pire étant que le cadre n'est même pas bien exploité car on ne va pas au-delà de la mention d'avenues, de rues, de bâtiments et de monuments très connus... La palme revenant au supervilain qui construit sa forteresse au milieu de Central Park comme dans tous les comics depuis les années 1960. L'auteur New-Yorkais reste dans une zone de confort newyorkaise ?
Car en plus cette introduction n'évite aucun cliché digne du café du commerce américano-américain : le Tiers-Monde navigue entre dictatures et anarchies, l'Afrique entre SIDA, misère et seigneurs de la guerre, la Somalie entre fondamentalisme musulman et barbarie musulmane (avec des laïus sur excision et infibulation et la mention de la chute du Faucon Noir…). Et alors qu'on esquive pas mal de trucs, on est très prolixe sur la description des armes à feu… Pire, il y a certaines tirades qui semblent droits sorties du service marketing de la National Rifle Association !
- Pourquoi ce commando somalien traverse-t-il la moitié du monde pour aller chercher des médicaments contre de SIDA à New York, alors que les usines de productions de médicaments destinés à la trithérapie sont essentiellement situées en Afrique du Sud et en Inde qui sont beaucoup plus près niveau kilométrage ? On nous explique que le monde entier a été pillé par les réfugiés, mais pas New York et ses 25 millions d'habitants... Suspension d'incrédulité au carré…
- Et pourquoi arpente-on la moitié de Manhattan à pieds quitte à rameuter tous les cadavres ambulante anthropophages d'une mégapole alors qu'on est venu en bateau et que l'objectif est à 100 mètres de l'East River ? Là on prend quand même le lecteur pour une andouille… Au final j'avais plus l'impression d'avoir été dans un univers de jeu vidéo genre "Left 4 Dead", "Dead Island", "Dead Rising" voire "Resident Evil" que dans un univers à la George Romero. Les gamers peuvent apprécier, mais là c'est reste quand même assez léger.

Mais au final, le véritable problème reste que personnages principaux n'ont aucun charisme tellement ils sont mainstream, les personnages secondaires n'ont aucune personnalité donc sont morts dans mon indifférence la plus totale. Ayaan l'adolescente commando, Osman le pilote de bateau, Jack l'ex ranger et Marisol la femme enceinte à la langue bien pendue ou Mael la liche picte et ses potes momies peinent à tirer l'intrigue vers le haut.
Le pire est que les personnages changent du tout ou tout sans préparation, sans explication et sans exploitation…


Un roman distrayant qui remplit son office, mais guère plus donc aussitôt lu aussitôt oublié. Peut-être même plus un roman de plage qu'un roman de gare. J'aurais bien mis 3 étoiles mais niveau ressenti je suis plus près de 2 étoiles que de 4 étoiles. Niveau livres ma culture zombie laisse quand même à désirer donc je manque de points de comparaison, et ici je dois avouer qu'après "World War Z" le choc a été rude… Si vous avez des titres de bonnes séries de zombies, je suis preneur car ne veux pas rester sur ce semi-échec !
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Et me revoilà parti dans une énième histoire de morts-vivants ! Après sa saga réussie Vampire Story, David Wellington, alias David Chandler pour d'autres histoires de fantasy, lance Zombie Story qui débute avec ce premier tome, Zombie Island. Résultat : je suis assez circonspect, et d'ailleurs ma critique sera à l'image de ma lecture : hésitante, laissant à désirer et partant un peu dans tous les sens tant parfois l'intrigue m'a perdu par manque de cohérence.


Dans Zombie Island, les morts-vivants sont déjà bien installés quand on découvre les principaux protagonistes. À l'aide de quelques flashbacks, rappels ou éclaircissements, on découvre comment l'horreur est venue, mais parcimonieusement et sans réel intérêt car l'important est ailleurs. En effet, David Wellington construit son récit autour de deux personnages, Dekalb et Gary, tous deux subissant l'épidémie mais de manière radicalement différente, c'est le moins que l'on puisse dire. La narration se divise en trois grands actes, séparés classiquement de temps forts et marquants. Après une première partie très bien menée et plutôt captivante (sans en dévoiler davantage, car les spoilers partent vite sur ce roman), on peut constater que le scénario part franchement dans le grand-guignolesque par moment, mais au moins David Wellington fait preuve d'originalité (trop peut-être), mais au moins il essaye de sortir complètement des sentiers battus et rebattus des histoires de morts-vivants. À l'inverse, je ne peux franchement pas comprendre l'intérêt de placer son propos à New York : l'auteur voulait sûrement se retrouver dans un endroit connu de lui et particulièrement emblématique, mais ce passage-là, cette idée de traverser l'Atlantique à bord d'un chalutier pour quelques médicaments et qui permet de justifier l'ensemble du roman, ça ne paraît pas des plus heureux, et surtout pas des plus cohérents quand on cherche à éviter les lieux-communs du genre.

Le grand avantage avec les histoires de morts-vivants, c'est qu'on peut toujours, et dans absolument n'importe quelle circonstance, faire évoluer l'état d'esprit et la personnalité d'un personnage par le biais d'un choc émotionnel. Autant le dire tout de suite, David Wellington se sert de cela dès qu'il en a cruellement besoin. C'est un auteur humain, pourrait-on dire. Au fur et à mesure du récit, l'auteur utilise également ce procédé scénaristique qui m'énerve tant : faire dire au narrateur-personnage principal (qui a sûrement survécu, puisqu'il nous raconte son histoire, donc déjà gros spoiler pour nous lecteurs à moins d'un revirement complet de situation !) ce qu'il pense de la situation et presque nous dévoiler ce qui va se dérouler une page plus loin. Enfin, ce qu'on pourrait reprocher le plus à ce roman, c'est la vraie volonté de faire du gore dont fait preuve David Wellington, et ce à outrance et pas forcément de la bonne manière.


En conclusion, un roman de morts-vivants distrayant, mais qui pêche par une intrigue « light », des personnages creux et des procédés scénaristiques douteux. On peut tout de même se passionner pour le pouvoir incommensurable de certains morts-vivants, idées originales pour une fois, ce qui laisse quelques portes ouvertes assez intéressantes.

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A quand la création d'un insigne « zombie » ? mmm ?
Parce que celui-là je le veux ! En tant que littérature-zombiesque-addict :)
Une nouvelle preuve :

Après avoir découvert et aimé Positif de David Wellington, je me suis lancée à la découverte de la trilogie Zombie story et de son tome 1 : Zombie Island.

L'Épidémie a eu lieu et n'a laissé que peu de survivants derrière elle. Les pays les plus touchés ont été ceux qu'on dit « civilisés » ; d'autres au Moyen-Orient ou en Afrique ont réussi à conserver quelques îlots d'une sécurité toute relative.
Dekalb travaillait en Afrique pour les Nations Unies dans le domaine de l'assistance internationale, avant ; avant de perdre sa femme, ses proches, son travail… Il n'a plus que sa fille Sarah et pour elle, il est prêt à tout. Capturés par des mercenaires en Somalie, on lui propose le marché suivant : la protection de sa fille en échange de médicaments vitaux pour Mama Halima, le seigneur de la guerre local. Et suite aux nombreux pillages perpétrés, il n'a plus guère d'autre solution que de se rendre là où il est presque sûr d'en trouver : New York.

Allez ! Pas de suspense, je le déclare tout de go : j'ai aimé.
Le roman est prenant, gore mais juste ce qu'il faut, et adopte un angle plutôt original sans s'éloigner pour autant de ce que le lecteur peut attendre du genre. Avec une pincée d'humour habilement distillée, franchement, ça tient la route.
Pour moi qui suis plutôt Z Nation que Walking Dead, ce premier tome était vraiment fait pour me plaire !
J'enchaîne illico sur la suite...
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Après avoir lu « Vivants » de Isaac Marion en avril dernier, je me plonge maintenant dans « Zombie Island » et j'en ressort complètement conquise !!! Franchement, j'ai adoré !!!

Delkab est représentant des Nations Unies, inspecteur aux armes, enfin c'était avant, maintenant, il n'y a plus d'Europe. Seule le Moyen-Orient (l'Afghanistan, le Pakistan, la Somalie) s'en sort encore plutôt bien. Il y a eu une Épidémie et les morts ont commencés à revenir à la vie. Il est parti avec une armée en bateau d'Afrique à la recherche de médicaments à New-York aux États-Unis pour les rapporter à Mama Halima, la présidente à vie de la Somalie atteinte du sida.
En arrivant à New-York et après s'être fait attaqué par une horde de morts-vivants et s'être protégé dans un Virgin Mégastor, le petit groupe va prendre la route pour retrouver ses fameux médicaments. Parce que tant que Delkab n'aura pas les médicaments il ne pourra pas renter pour revoir sa fille Sarah.

Dans la première partie du livre, on suit l'arrivée du bateau dans le port de New-York . Puis la découverte de la ville et ce qu'il en reste et ce qu'elle est devenue. Nous découvrons la rencontre avec Gary, le mort-vivant. Puis dans la seconde partie, Delkab et Gary se sont séparés et chacun de leur coté. Ils vont essayer d'aller jusqu'au nous de leur quête respective. Gary recherche le Bienfaiteur, une sorte de Dieu avec qui il peut parler... Pendant ce temps Delkab, cherche toujours les médicaments, il va rencontrer un gros groupe de survivants...
Arrivé à la troisième partie qui est en fait une autre rencontre entre Delkab et Gary, mais celle-ci d'un autre genre...

Gary est devenu un zombie. Il était médecin et pour ne pas servie de déjeuner aux zombies qui ont envahi New-York, il s'est branché à un appareil à respiration artificielle et en suite il a plongé dans une baignoire remplie de glace. Ça a eu pour effet d'arrêter son coeur instantanément, mais l'oxygène a continué à alimenter son cerveau. Quand il s'est réveillé, il était toujours capable de penser par lui même. Il est toujours capable de se contrôler et surtout, il peut toujours parler.

Les morts-vivants mangent de la viande, de la viande vivante c'est mieux et surtout c'est la meilleur de toute. Ils mangent tout ce qui est vivant même les fleurs et rongent l'écorce des arbres. Quand ils mangent de la viande vivante, ça leur donne une sorte de force vitale, une énergie qui les aide à ne pas s'effondrer et à rester « bien portant ». « C'est à dire en un seul morceau ».

J'espère en avoir assez dit pour que vous compreniez de quoi il s'agit sans en avoir dit trop... Comme je le disais plus haut, j'ai adoré !!! C'est une histoire qui bouge du début à la fin avec beauxoup explications et de détails, sauf peut-être ce qui c'est passé pour qu'il y ait cette Épidémie... J'ai trouvé le personnage de Gary super !!!
Mais il faut le découvrir et je vous laisse tout le loisir de le faire en lisant ce livre qui ne toute que 5€ chez Milady (Éditions Découverte) !!! Vite la suite !!!

Une très belle lecture, à découvrir même si vous n'êtes pas amateur de zombies !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Un 4/5 qui tend sur le 4.5 /5, j'ai beaucoup aimé !





Eh bien ma foi, il était cré cré bien ce petit livre de zombies !! :) J'ai passé un excellent moment, je ne me suis pas ennuyée, et l'auteur a même réussi à me surprendre parfois, ce qui commence à devenir difficile dans le domaine du mort-vivant ! :)

Bref, je le referme plutôt très positive. le seul point qui m'empêche de lui mettre une note plus élevée (bien qu'elle soit déjà bien haute :D ) c'est que j'ai quand même mis 7 jours à le lire. Bon certes, j'ai beaucoup moins de temps pour lire, et suis beaucoup moins en forme le soir pour m'enfiler des pages et des pages, mais tout de même. Quand je suis passionnée par ce que je lis, vraiment passionnée, je fais passer tout le reste après. Facebook, les jeux, les soirées film/série avec le chéri, hop, je monte à 22h et je lis ! Bon là je ne l'ai pas fait. J'ai ouvert mon livre dès que j'avais 5 min, mais je n'ai pas tout laissé tomber pour le lire.
Donc, c'était très bien, mais pas assez pour un coup de coeur, tout de même ;)

Je vous disais que David Wellington avait su me surprendre. En effet, il y a quelques orginalités dans cette histoire qui m'ont plutôt convaincue. J'ai toujours aimé quand, sur un thème plutôt éculé, l'auteur essaie de sortir des sentiers battus pour nous proposer quelque chose d'un minimum nouveau (je dis ça alors que j'aimerais les zombies même si je devais lire, et relire, et rerelire la presque même histoire encore et toujours). Il faut avouer qu'un petit coup de balai dans la poussière, ça permet de respirer un peu mieux :) (Cali, la reine de l'expression imagée, lol) (et de la parenthèse).

Dans ce livre, on ne sait pas trop ce qui a causé l'épidémie. On débarque dans l'histoire alors que c'est déjà un sacré carnage mondial. Genre il reste 2-3 survivants dans les villes, et un groupe armé en Somalie. Tout le reste, c'est du bouffeur de cervelle. Des millions et des millions de zombies, partout. Chaud les marrons ! C'est dans ce groupe Somalien qu'on va démarrer l'histoire.

On suit un narrateur adulte, qui parle à la première personne (et dont j'ai oublié le prénom... Ptet même qu'on ne le sait pas du tout) qui se retrouve donc dans ce groupe Somalien, entouré d'adolescentes en uniformes d'écolières, armées jusqu'aux dents, et ayant reçu une formation militaire.

Pour diverses raisons (dont sauver la vie de sa fille de 7 ans), notre narrateur va devoir partir en mission en Etats-Unis, enfin, ce qu'il en reste, et survivre avec son groupe pour ramener en Somalie quelque chose qu'on les a envoyé chercher.

Grosso modo, voilà les grandes lignes. Mais bien sûr, ce ne sera pas simple. le monde est envahi par les zombies, affamés et sans pitié.

Jusque là, rien de méga original. Sauf qu'on en rencontre un un peu chelou, de zombie. Un ancien médecin, qui, croyant sa dernière heure de toute façon arrivée, a décidé de se donner une chance. Plutôt que se faire bouffer comme une carbonnade, il a décidé de se donner la mort, et, grâce à une ingénieuse installation, a tenté ce faisant de continuer à alimenter son cerveau en oxygène, espérant ainsi échapper à la triste destinée du zombie de base, à savoir, errer, con comme ses pieds décharnés, avec pour seul moteur son instinct pour se nourrir. Effectivement, en limitant les lésions neuronales causées par le manque d'oxygène entre la mort et la non-mort, il espère limiter les dégats. Et voilàààà, super zombie est né !



Un zombie, mort et bien mort, qui pourtant, parle, réfléchit, comprend, et est capable de penser des stratégies militaires ou vicieuses, ou les deux (il fait des trucs de dingue, mais je ne peux pas tout vous raconter, quand même !). Voilà qui va mettre pas mal de batons dans les roues de notre petit groupe !

La voilà l'originalité. La méthode employée par Gari-le-super-zombie pour se donner la mort sans perdre sa cervelle m'a paru convaincante, le bordel que ça engendre derrière aussi, et les conséquences sur l'histoire changent complètement la donne, pour obtenir une recette qui marche plutôt pas mal !

Ce n'est pas du tout un livre spécifique pour ado, même si on suit un groupe de gamines, on est surtout dans la tête d'un adulte, le langage n'est pas édulcoré, les évènements qui s'enchaînent non plus. L'écriture de David Wellington est fluide et adulte, bref, aucune raison de ne pas découvrir cet ouvrage.

J'avais lu ici et là certains avis qui disaient que ce livre partait un peu trop dans tous les sens, qu'on ne savait pas où donner de la tête, que les théories et élements étaient trop nombreux au point qu'on se perdait en route. Je n'ai pas du tout eu cette sensation, au contraire. J'ai trouvé chaque élément très cohérent dans le délire de l'auteur, et formant un bel ensemble, original et intéressant.

La fin m'a décroché la machoire (pas en quelques lignes balancées comme ça, juste pour te mettre un coup de pression, mais sur plusieurs pages, une fin, qui fut une vraie fin, et une vraie fin d'histoire de zombie quoi, ou tout ne se termine pas forcément bien, loin de là !) J'ai adoré !

Il va maintenant falloir que je me procure les suites, Zombie Nation et Zombie Planet, que j'ai très très envie de lire !

Bref, je suis enchantée de cette découverte qui n'a fait qu'augmenter mon amûûûûûûr pour mes zombies chéris ! :D



Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Voici mon premier livre avec des zombis, enfin des morts-vivants puisque le terme zombi n'aura jamais été cité, hormis dans le titre bien sûr.
Dans ce genre assez répandu, ma main s'est posé sur ce livre qui est le premier d'une trilogie. Je ne possède pas les deux autres, mais je suis très tenté de le lire.
En parcourant le livre, je découvre du bon et surtout du très médiocre. La bonne nouvelle est qu'il comporte beaucoup de pages blanches entre les différents chapitres, ce qui me donne l'impression de bien avancer.
Commençons donc par les avantages, ce qui devrait être assez rapide. Je vais commencer par le décor : la ville de New York submergé par des zom… hum des morts-vivants. Parmis eux, un zom… euh je veux dire mort-vivant intelligent. Si cette caractéristique semble être un atrait au livre, il devient vite un tare et j'en parlerai après. Alors, quoi d'autre ? Je cherche… Quelques scènes, bien trop rares, sont plutôt réussit, je pense notamment à la fille emprisonnée.
Et puis, le roman fut submergé par de trop nombreux défaut. Eh oui, la lecture est gâché par une multitude de petites choses. Déjà, le style littéraire. L'auteur écrit deux types de narration, à la troisième personne (quand il parle de Gary) et à la première personne avec le medecin. Voilà ce qui conforte mon idée que la narration à la première personne est : irritable, inhibe l'action, totalement impersonnel et inintéressante. Je ne sais pas si c'est la faute au traducteur ou si c'est le style de l'auteur, mais j'ai du relire deux ou trois fois certaines phrases parce que j'avais l'impression qu'il manquait un mot. À cela, je rajouterai j'ai vu pas mal de répétitions. Autre défaut notable – attention les phrases qui vont suivre vont dévoiler certains passages du livre – si on peut noter l'originalité du personnage de Gary, le mort-vivant intelligent, il devient vite un super mort-vivant doué de pouvoirs psychiques. Si en plus, on rajoute à cela la résurrection d'une momie celtique écossaise qui dirige tous ces mort-vivants, l'histoire devient du n'importe quoi. La palme revient à ces cadavres ressuscités qui mangent l'écorce des arbres tellement qu'ils ont faim, on touche le fond. C'est la première fois que j'entends de zomb… pardon de mort-vivant végétariens. J'allais oublier la présence d'un méga-mort-vivant qui rôde dans le zoo. Cette scène m'a faire rire tellement que c'était absurde. Et puis cette fin, on sait déjà comment va se dérouler le deuxième sans pour autant le lire.
Donc, ce livre est une grosse, très grosse déception à la limite de l'arnaque. Je m'arrêterai là, je ne gâcherai pas mon temps et mon argent avec les deux autres tomes.
Ce livre aurait fait deux-cents pages, j'aurai dit qu'il faisait un bon divertissement pour ceux qui n'ont rien d'autre à lire. Mais là, c'est le double. Dire que j'en ai fermé des livres pour moins que ça. Et s'il vous plaît messieurs et mesdames les écrivains arrêtez avec cette narration à la première personne.
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Zombie Island fait partie de cette vague de livres sur les zombies qui inondent de plus en plus les librairies. Dans ces nombreux livres, on y trouve du bon et du moins bon. On peut compter Zombie Island dans les bons. Je n'attendais pas grand chose de ce livre, le lisant uniquement pour me reposer les neurones après une grosse lecture, je dois dire que j'ai été agréablement surpris. En effet, David Wellington va droit au but, ici, pas besoin d'attendre 100 à 200 pages pour que les choses bougent, tout est expédié en une vingtaine de pages. C'est clair, c'est simple, sans forcement être simpliste, et on enchaîne sur de l'action, du stress, du gore non stop, sans voir les chapitres défiler. Ceux-ci ne sont d'ailleurs pas très long et font rarement plus de 6 pages. Cela permet d'alterner entre les deux personnages principaux pour un point de vue différent. L'un étant vivant, l'autre un zombie. L'auteur maîtrise sont histoire de bout en bout et ne laisse aucun temps mort, aucune longueur au lecteur. de plus, on peut dire que David Wellington maîtrise l'art de la description sanglante et s'en donne à coeur joie pour notre plus grand bonheur. du roman pop-corn comme on les aime.
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Il s'agissait du premier livre de David Wellington que je lisais et j'ai vraiment apprécié. Je l'ai trouvé réussi dans son genre et original.

Comme dans tous les livres traitant de ce thème, nous suivons l'évolution d'un groupe de survivants. Partis de Somalie, un des rares endroits sur terre à ne pas avoir été touché par le virus, ils se rendent à New-York, chercher des médicaments. le style narratif est intéressant : c'est Dekalb, l'un des survivants, qui raconte les périples du groupe.

Ce que j'ai vraiment trouvé original c'est que nous suivons aussi les évènements du côté des zombies : l'histoire est également en partie racontée par Gary, un zombie « amélioré » qui nous décrit sa vie en tant que zombie. J'ai bien aimé ce personnage, qui contrairement aux autres zombies, a conscience de sa situation et est tiraillé entre les souvenirs qu'il a de sa vie d'humain et ses pulsions, notamment cannibales, liées à sa condition de zombie.

Au niveau de la description des personnages, l'auteur est fidèle au genre en nous décrivant des zombies en décomposition, parfaitement dégoutants. En revanche, j'ai trouvé que paradoxalement les survivants manquaient un peu d'humanité, dans le sens où ils ne montrent aucune émotion, à part Dekalb.

La description de la ville de New-york entièrement dévastée, envahie de zombies est très réussie.

J'ai cependant un reproche à faire : la traduction que j'ai parfois trouvé assez approximative.

J'ai trouvé cette lecture très sympathique et j'ai bien l'intention de lire les tomes suivants
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