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3,7

sur 1069 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Sur une barque à la dérive au milieu de l‭'‬océan Pacifique,‭ ‬le héros de ce‭ ‬lugubre‭ ‬récit fantastique ne présente‭ ‬dès le début du roman‭ ‬que très peu d‭'‬espoir de s‭'‬en sortir.‭ ‬La mort l‭'‬attend‭ ‬vraisemblablement‭ ‬au tournant.‭ ‬Un étrange équipage viendra toutefois à son secours mais peut-être aurait-il mieux valu pour lui de ne jamais avoir été sauvé.‭ ‬Il appareille ainsi sur une île mystérieuse sur laquelle des expérimentations cruelles‭ ‬menées‭ ‬sur des animaux visent à leur donner forme humaine.‭ ‬Le terrifiant Josef Mengele n‭'‬aurait pas renié ces pratiques déviantes traduisant la volonté des hommes‭ ‬de se substituer à leur propre Créateur.
Un cadre‭ ‬immersif,‭ ‬des personnages charnus et inquiétants,‭ ‬une intrigue‭ ‬haletante‭ ‬et une écriture claire et précise :‭ ‬tous les ingrédients sont réunis pour rendre ce livre fascinant et ça fonctionne réellement bien.‭ ‬
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Une histoire sombre sur la bestialité des humains ou l'humanité des animaux. le narrateur recueilli sur une île étrange, un couple de complices scientifiques. Trois humains face à des monstres conçus par l'un de ces hommes. le Docteur Moreau. Une lecture qui vous met mal à l'aise et interroge sur la pertinence des recherches coûte que coûte et la face cachée de l'humain animal ou l'animal humanisé.
H.G. Wells dérange, questionne, passionne.
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L'ambiance est étrange et effrayante mais c'est un livre très intéressant. Toute une réflexion sur l'éthique, sur les limites à imposer à la science, à la médecine. Une réflexion aussi sur les sociétés et sur ce qui sépare l'homme de l'animal. le personnage principal fait naufrage il est sauvé par un homme qui le recueille sans enthousiasme sur une île peuplée de créatures hideuses, étonnantes et terribles, comment sont-elles apparues?
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Un livre qui m'a profondément marqué.
Cette île où l'on découvre peu à peu ce qui s'y passe.
C'est comme un frisson qui augmente d'intensité au fil de la lecture.
Pour découvrir la terrible réalité des expériences qui s'y déroulent.
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Un livre étrange, qui nous fait un peu frissonner...
On retrouve l'écriture à la première personne, qui est, je trouve, très efficace dans les récits fantastiques ou de science-fiction. C'est donc Prendick qui nous fait le récit de son séjour sur la mystérieuse île du docteur Moreau. On est en première ligne pour ressentir ses malaises, ses sentiments, lire ses interrogations, ses craintes, etc. On retrouve des ingrédients propres au genre : le sentiment du narrateur que son imagination lui joue des tours ("Mon imagination transforma les fourrés qui m'entouraient... Je me figurais être épié par des choses invisibles", chapitre V) ; l'éclairage qu'il apporte sur les évènements qu'il a vécu, avec justement cette distance temporelle qui lui permet de juger ce qu'il s'est passé. Ceci l'entraîne parfois à anticiper, cela est très marqué notamment à la fin du chapitre X : " Mais cet aspect ne m'apparut pas du premier coup... Je crois même que j'anticipe un peu en parlant maintenant". Je ne sais plus où j'ai déjà rencontré cet effet de style, mais cela fait partie de choses que j'aime en lisant ce genre de livre.
L'histoire tourne donc autour des expériences du docteur Moreau sur des animaux. de ce fait, la science est au coeur du livre. Prendick "s'occupait beaucoup d'histoire naturelle", Montgomery est enthousiate en l'apprenant. On a affaire ici à une vision de la science qui effraie, une science expérimentale, qui produit des monstres, mais une branche de la science rejeté par beaucoup, puisque Moreau se retrouve exilé sur une île. Prendick le connait de nom et de réputation. Beaucoup de mystères est fait autour de leurs expériences, mais par la force des choses, notre narrateur va apprendre ce qu'il se passe sur l'île et être confronté à une réalité qui le dépasse, ainsi qu'à certains dérapages... Mais attention, il observe, éprouve de la crainte, à aucun moment Prendick condamne vraiment ce qu'il s'y passe.
Ce livre est prétexte à Wells pour poser la question de l'animalité de l'humain. Au fil de son contact (parfois prolongé) avec ces créatures, Prendick constate que cela le change, réveille peut-être justement cette animalité qui est en lui. A noter aussi cette volonté de contrôler l'animalité des créatures, car si ces créatures ont un air humain, elles sont fait à partir d'animaux (ce qui vaut des mélanges tout à fait étranges), et si Moreau réussit à les humaniser, l'instinct animal se révèle plus fort. Les dernières pages sont superbes et reflètent cette crainte que l'animalité de l'homme prennent le dessus chez l'humain. Notre héros est visiblement traumatisé par son passage sur l'île. Voici une phrase du dernier paragraphe que j'apprécie particulièrement : "c'est là, je le crois, dans les éternités et vastes lois de la matières, et non dans les soucis, les crimes et les tourments quotidiens, que ce qu'il y a de plus animal en nous doit trouver sa consolation et son espoir."
Pour conclure cette article, bien que tout ce qui concerne ces créatures semble improbable, il demeure quelque chose dans ce livre qui le rend prenant. On s'attache au personnage, et la curiosité de savoir ce qu'il se trame y est pour beaucoup. Pour ma part découvrir l'imagination des premiers auteurs de science-fiction m'impressionne et me surprend toujours.
Lien : http://aucafelitterairedecel..
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Quel livre,et dire que je l'avais dans ma bibliothèque depuis plus de trois mois!! Cet ouvrage aborde avec un réalisme désarçonnant tout un ensemble d'expériences surréalistes afin de transformer de simple animaux en humains. Mais à y voir de plus près au delà de ce côté science fiction, WELLS aborde le thème de l'homme et des lois. En effet, même si dans cet ouvrage, la LOI : ne pas marcher à quatre pattes, ne pas laper, ne pas goûter le sang... s'applique aux créations du docteur MOREAU afin qu'elles ne retournent pas à l'état animal, on ne peut s'empêcher de penser à ce que serait un monde sans LOI pour les humains : ne retournerait on pas à un simple état primitif??. En bref un ouvrage nous montrant l'utilité d'une structure sociale.
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Comme je lis très peu de romans de science fiction, j'ai abordé L'Ile du Dr Moreau avec la naïveté d'une lectrice de 1896, et j'ai été littéralement choquée. le narrateur, échoué par hasard sur cette île, découvre des hommes aux corps contrefaits, aux visages poilus et aux oreilles pointues, il entend des cris de douleur émanant du laboratoire, et il se persuade que le docteur pratique la vivisection sur des humains pour en faire des animaux. Il découvre qu'en fait c'est l'inverse, mais cette réalité est à peine plus rassurante. Les animaux humanisés au scalpel deviennent des parodies d'humanité, et certains obéissent à une parodie de religion, avec le docteur pour dieu. D'autres retrouvent leur nature profonde, mais ils ont perdu la cohérence entre leur corps et leur esprit. L'aspect le plus horrifique de l'histoire est que le docteur Moreau n'est motivé par aucun désir altruiste, mais seulement par son hubris et une curiosité scientifique détachée de toute morale. Cela pose des questions encore très actuelles sur la valeur de la vie humaine et animale, les droits et devoirs des scientifiques, et même la naissance des religions.
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Une histoire plutôt angoissante : celle du narrateur qui se retrouve coincé dans un île du bout du monde, île habitée par le docteur Moreau, son compagnon forcé et les créatures qu'ils a "créées", des animaux qu'il opère pour en faire des êtres hybrides mi-hommes ou femmes, mi-bêtes. Ces créatures semblent soumises, mais pas tant que cela finalement... Comment le héros va-t-il se sortir de cet enfer ?
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Unique survivant d'un naufrage, Edward Prendick est secouru par Montgomery et son équipe, passagers d'un navire faisant route vers une île tropicale avec une cargaison d'animaux. Montgomery est l'assistant du docteur Moreau, un scientifique obsédé par la vivisection et la transfusion sanguine. Prendick découvre avec effroi que, depuis dix ans, les deux hommes se livrent à des expériences sur les animaux, en réalisant des greffes et de multiples interventions chirurgicales, afin d'en faire des hommes capables de penser et de parler. Les hommes-bêtes vivent dans un village et obéissent à « La Loi », un ensemble de règles leur interdisant les comportements primitifs et prônant la vénération de Moreau, qu'ils appellent « Maître ».
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Lecture faite pour une étude comparative sur le thème du savant fou et de l'homme artificiel. Lecture plaisante. J'ai découvert un des pères de la science-fiction (Wells a écrit L'Homme invisible, La machine à voyer dans le temps et La guerre des Mondes entre autres), et je n'ai pas été déçu. Un style pas très compliqué. Narration à la première personne, cela aide à l'incorporation du lecture sur cette île étrange. Certains passages difficiles à visualiser mais cela n'empêche pas de profiter de la lecture. Un roman assez court mais qui laisse une grande trace. Il amène aussi plus largement une réflexion sur l'homme et l'humanité.
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