AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 379 notes
Aventure dystopique.
Description d'un microcosme post-apocalyptique.
Manipulations politiques.
Un grand méchant qui s'appelle "virus" et des "mauvais" qui se nomment Partials (dont je ne dévoile pas les particularités !).
Des personnages héroïques attachants qui veulent sauver l'humanité (fortement réduite à 40000 âmes, retirées sur Long Island).
Une héroïne médecin virologue de seize ans (oh !?) au caractère trempé qui cherche désespérément un remède anti-viral afin que les bébés à naître puissent survivre...

Une histoire de science-fiction réellement sympa, éditorialement ciblée "Young Adults" que les "Oldies" auraient tort de snober.
520 pages (dont une centaine de trop à cause des redites), de l'action, du suspense, des répliques ne manquant pas d'humour, de l'amour (évidemment) façon "marguerite effeuillée", des explications sensées (à la portée de tous) sur la virologie et autant de castagne que de kudzu qui envahit et "enterre" définitivement une civilisation désormais éteinte...

Oui ! J'ai apprécié ce livre...

Non ! Je ne veux pas lire la suite ! (prévue pour mars 2014)

J'en ai ras-le-bol de ce matraquage éditorial par pavés tomés interposés. Et que les éditeurs et comparses apprennent que "trilogie" n'est pas synonyme de infinity-logie (en nombre et en durée d'intervalle).

Avec un vif plaisir, je retourne me plonger dans la -hélas- défunte collection "Autres mondes" de chez Mango et dans l'actuelle collection "Soon" chez Syros...si...je veux lire un bon livre de SF pour les adolescents. Je peux lire alors des histoires bien écrites qui tiennent la route et qui vont, dans 200 à 400 pages, sans fioritures et autres enguirlandages (littéraires ou commerciales) à l'essentiel.
Une littérature SF jeunesse certes principalement française...de qualité...et sans étiquette anglophone se terminant par "-lit" ou dollar.
Commenter  J’apprécie          497
J'ai commencé le roman en piochant au hasard dans ma pile à lire. La couverture me plaisait bien, elle m'annonçait un futur du genre apocalyptique et des héros jeunes adultes. Je n'ai pas voulu lire le résumé, me disant que si Partials était dans ma PAL, c'était pour une raison. Et ce fut une bonne surprise.

J'ai trouvé le début du roman assez lent. L'univers se met doucement en place, nous rencontrons les différents personnages ainsi que le point crucial de toute la trame de cette trilogie. le monde ne se résume plus qu'à une poignée d'humains, une communauté dévastée qui subit encore les effets du virus qui a anéanti les hommes. Une idée qui peut sembler « déjà vu » mais qui dans le traitement est plutôt original. Ce que j'ai le plus apprécié en fin de compte et surtout le pourquoi du comment. Il y a une grosse réflexion tout au long de l'histoire qui nous pousse à nous interroger. Il faut bien entendu s'intéresser un peu la science, car c'est un sujet très dominant dans l'univers de Partial, mais l'éthique scientifique mais aussi morale revient nous titiller à plusieurs reprises. L'homme ne cesse de vouloir faire des progrès, de rendre le corps humain « parfait », d'inventer et de pousser les limites de l'inimaginable, mais à quel prix.

Ici, on en voit bien tous les aspects négatifs. Bien sûr on ne peut pas non plus arrêter le progrès, et il est difficile de se dire que toutes les actions menées dans le roman sont négatives, mais à vouloir trop, on finit par perdre l'objectif principal et à devenir un monstre. Attention cependant, je n'ai pas trouvé que l'auteur était moralisateur. Il laisse juste planer des réflexions par sa trame et c'est toujours quelque chose que j'apprécie énormément dans un roman. Ne pas laisser le lecteur en dehors de l'histoire, le pousser à s'impliquer et réfléchir.

Question personnages, je dois avouer que beaucoup m'ont plu. Kira, notre héroïne, n'est pas mal du tout. Elle ressemble beaucoup aux héroïnes actuelles, fortes et intelligentes. Je ne lui ai pas particulièrement trouvé quelque chose de plus cependant. Elle a d'ailleurs un côté très « colérique » qui m'a un peu agacée. Elle semble toujours être en colère. Peut-être son côté idéaliste qui prend le pas plus que son bon sens à de nombreuses reprises. Mais elle reste une jeune femme a qui on s'attache très rapidement. Ses soeurs adoptives sont plutôt sympathiques même si elles ne sont pas mises en avant trop souvent. Marcus, le petit ami, sort du lot. Son humour et son côté « non-parfait » sont très plaisants. Samm, a contrario, même si j'ai adoré ce personnage est plus dans le côté « parfait ». Vous savez le ténébreux au corps de rêve qui est mystérieux à souhait. Un troisième homme : Jayden. Pas assez présent à mon goût même si il est quasiment là tout du long du roman. J'ai aimé ce personnage dès le départ mais je l'ai trouvé sous-exploité. C'est bien dommage.

Les adultes ne sont pas franchement dépeint de façon très enthousiaste. Il y a le contexte, bien sûr, mais franchement… Faire des femmes des poules pondeuses comme unique solution pour sauver l'humanité, chercher à tout prix à contrôler la population, être aussi buté… Bref, je n'ai pas forcément adhérer et je pense que c'était voulu mais j'avais ce sentiment assez désagréable que seuls les jeunes gens avaient le droit d'être des héros ou tout simplement des gens décents.

Ce premier tome est assez lent à se mettre en place, mais dès la seconde partie, les choses se bousculent très vite. C'est une dynamique que j'ai bien apprécié. On prend le temps de bien s'imprégner de l'univers puis on passe aux choses sérieuses. Les révélations se font au fur et à mesure mais on sent que beaucoup d'événements sont encore assez flous et que Partials n'a pas encore laissé échapper la moitié de ses mystères. Un premier tome efficace dont la fin ne m'a pas tellement surprise mais qui a au moins le mérite d'être efficace.
Commenter  J’apprécie          460
Fin du XXIe siècle, guerre et technologie ont eu raison, ou presque, de l'espèce humaine. Pour gagner une guerre, les humains ont créé des super-soldats, les Partials, à leur image qu'ils sont incapable de vaincre. Un virus, connu comme ayant été relâché par les Partials, a annéanti la quasi totalité de l'espèce humaine, et le peu qui se retrouvent immunisés voient tout de même leurs jours comptés car le virus empêche toute reproduction humaine, les bébés sont bien trop fragiles pour y résister. le combat de Kira : trouver un remède à ce virus, même si médecins et chercheurs encore en vie ont passé ces dernières années à le chercher sans succès.

Dans un contexte de fin du monde, entre ennemis invincibles, gouvernement rigide et virus incurable, on se retrouve en compagnie d'adolescents qui vont tout faire pour changer le monde. Les dystopies sonnent un peu toutes pareil ces dernières années. Mais après tout quand on a un mélange qui fonctionne, pourquoi ne pas l'exploiter à fond ? L'histoire ici n'est pas très originale, et on se doute plus ou moins de ce qui va se passer, dans les grandes lignes. Malgré tout, on passe un moment distrayant, même si la psychologie de certains personnages est difficile à cerner.

En très bref, si vous êtes amateur du genre, vous pouvez tenter votre chance avec Partials. L'action est moins extravagante que dans bien d'autres dystopies, un peu plus réaliste, si ce terme peut vraiment s'appliquer à ce genre.
Commenter  J’apprécie          240
2076, East Meadow sur l'île de Long Island à New York Il reste si peu d'humains et leur nombre ne risque pas de changer. Les nouveau-nés ne vivent que quelques heures. Le plus jeune a 14 ans.
11 ans ont passé depuis la guerre et la majeure partie des rescapés l'ont subie et vivent maintenant sous le joug d'un Sénat autoritaire qui manigance pour avoir la main sur la population.

C'est un univers bien particulier dans lequel nous convie l'auteur. Un monde où les progrès médicaux sont importants mais où toute industrialisation a disparu. Encadrés par des militaires les survivants organisent des missions de récupération dans les territoires abandonnés pour rechercher tout ce qui peut être récupéré. Métal, arme, médicaments. Ce sont des missions dangereuses car il y a des rodeurs et la rencontre avec un Partial est toujours possible même si on en a plus vu un depuis longtemps. Le partial, machine à tuer, créée et modifiée génétiquement par l'homme pour faire la guerre à sa place, qui s'est révoltée et s'est retournée contre son créateur.
Dans ce monde, l'électricité est rare, l'essence quasiment inexistante. Les déplacements se font à pied ou à cheval. On s'habille en se servant dans les magasins. Quelques uns cultivent leur jardin.

Kira Walker 16 ans, est déjà étudiante en médecine. Comme la quasi totalité des adolescents, elle a perdu ses parents. Elle a été élevée dans une famille recomposée par Nandita avec trois autres jeunes filles : Ariel, Madison et Isolde. Ariel et Madison ont quitté le foyer et Xochi , une autre jeune fille les a remplacées.
Kira est très entourée. Par Marcus, son petit ami, qu'elle connaît depuis l'enfance. Par Haru et Jayden , le mari et le frère de Madison. Ils sont très soudés.
Lorsque Madison tombe enceinte, Kira décide que le bébé va survivre et commence ses propres recherches.
Affectée à un poste de chercheuse en virologie à l'hôpital, Kira se pose beaucoup de questions. Elle cherche à éradiquer le virus RM. Elle extrapole des théories mais il lui manque un échantillon de sang d'un Partial, la source de dissémination du virus RM à travers la planète.
Elle va essayer de convaincre ses amis de l'accompagner à l'extérieur de la ville, sur un territoire extrêmement dangereux et potentiellement mortel car certains endroits sont piégés par des militaires ou des Partials.

« Partials » de Dan Wells est un vrai coup de coeur. Il signe un récit captivant. L'univers créé n'est pas nouveau mais l'intrigue centrée sur le médical se démarque. C'est une histoire sombre remplie d'action avec des explications plausibles, bien pensée et bien menée.
Je me suis attachée à Kira, une ado qui se pose de bonnes question et aux autres personnages, tous intéressants. Leurs discussions apportent un regard intéressant sur les événements. Les dialogues sont vivants, crédibles, réalistes. On y reconnaît le désespoir, l'envie de mener une vie dictée par ses propres choix, d'être reconnu, d'être humain…


Commenter  J’apprécie          120
L'humanité se meurt faute de nouveaux enfants alors même qu'une loi oblige toutes les jeunes filles à partir de 18 ans à tomber enceinte. Mais tous les nouveaux nés décèdent rapidement après leur naissance, emportés par un virus. Les partials, des êtres crées en laboratoire auraient importé ce virus après leur guerre avec les hommes. Kira, jeune médecin intrépide décide de partir en territoire Partials pour en ramener du sang. Que va-t-elle découvrir?


Une bonne dystopie avec pour socle une enquête médicale. Un roman facile à lire avec des personnages simples et beaucoup d'action. L'histoire médicale permet d'accorder une certaine originalité au récit. Ce premier tome comporte une fin même si la destinée de Kira reste ouverte

Lien : http://cdilumiere.over-blog...
Commenter  J’apprécie          110
Ayant lu déjà pas mal de dystopies, je pensais presque avoir fait le tour du genre et ne m'attendait pas à être surprise. Erreur. Partials est très différent de ce que j'ai pu lire tout en respectant les grandes bases, il a su se montrer original.
Je ne vais pas me lancer dans un grand résumé puisque d'autres l'ont fait avant moi. En gros, les humains ont perdu la guerre contre les partials (des êtres fabriqués (oui oui je dis bien fabriqués) pour servir de soldats. 40 000 survivants humains. Un virus qui tue tous les bébés. Une loi qui impose aux jeunes filles de donner la vie pour collecter des données et essayer de vaincre ce virus. le début du roman, en tout cas pour une maman, est très poignant.
Je vais plutôt vous dire ce qui a suscité mon intérêt : le côté scientifique et politique (je préviens tout de suite je suis une littéraire !). J'ai beaucoup aimé la réflexion sur la vie, les progrès scientifiques (jusqu'où peut on aller), la recherche d'un antidote pour sauver les bébés de ce virus qui les condamne au bout de quelques heures. Kira une jeune étudiante en médecine (16 ans) décide de trouver un antidote et n'hésite pas à employer les grands moyens.
Si le début du roman m'a semblé un peu long (les discussions politiques c'est pas mon truc), je dois dire que la suite m'a captivée. Cela ne manque pas d'actions. Il y a certes quelques répétitions et longueurs (kira se pose beaucoup de questions). C'est bien écrit et j'ai dévoré ce tome.
Les personnages sont sympas. Kira contre toute attente n'est pas ma préférée. J'ai adoré les personnages garçons.
Commenter  J’apprécie          100
Merci encore à Bebalio d'avoir proposer une masse critique fantastique et de m'avoir sélectionné. Je remercie les éditions « Le livre de poche » de me l'avoir faire parvenir très rapidement.
En préambule, ce livre se veut pour jeune adulte (de l'anglicisme YA). Étant habitué à des livres, comment dire, plus extrême, il s'agit pour moi d'une grande première. J'ai échappé à la vague qui suivit Twilight et consorts. Je ne dis pas que tout est à jeter ou que ce n'est pas pour moi, juste que je n'ai pas pris la peine d'essayer.
Comme on aurait pu s'y attendre, les héros et héroïnes sont jeunes, en pleine adolescence. Comme on pouvait s'y attendre, ils veulent agir pour sauver le monde. Cela ne me gêne pas, puisque ça existe depuis près de 30 ans dans les JRPG.
On va commencer avec se qu'il me fait plaisir : le post-apocalyptique. J'avoue avoir la un pur fantasme, mais purement littéraire. J'aime découvrir ces mondes dévastés où la nature– que l'être humain a dominé voir écrasé – reprend sa place. Là, je ne suis pas déçu donc. Les Partials peuvent être apparentés à des humains génétiquement modifiés ayant détruit la quasi totalité de l'espèce humaine sur Terre. Ces êtres parfaits ont pris le contrôle de la planète et ne veulent la rendre aux rares survivants. Les réfugiés ont trouvé asile sur une l'île au large de New-York (Long Island), deux communautés se sont créés. Durant onze années, les Partials les ont laissé dans une paix. Mais cette paix semble de plus en plus fragilisé.
Auparavant, durant la guerre, les mutants avaient balancer un virus exterminateur et les nouveaux-nés meurent, dans d'atroces souffrances (non, ça je l'ai rajouté^⁾, car trop sensible au virus. Et c'est là qu'intervient notre jeune héroïne – Kira – effronté et déterminer à sauver les nourrissons. Et puis, il y a ces sénateurs, ces gens incompétents qui essayent des expériences vouées à l'échec, jouant avec les rares survivants.
Je découperai le livre en trois parties bien distinctes (indépendamment de celles de l'auteur). En premier acte : la découverte de la communauté et le voyage vers les terres hostiles. Elle est pour ma part la plus intéressante et la plus immersive. J'ai beaucoup, beaucoup, aimé ce passage au pont de poser le livre avec déception quand je devais arrêter de lire. Puis, vînt la seconde note avec le retour au bercail. le récit prend une tournure différente – tout autant délectable – qui tend malheureusement vers les longueurs. Nous assistons à un combat à tendance stérile entre Kira et le sénat, s'en suit une multitudes de scènes où chacun essaye de montrer son point de vue, de discussions vives où j'ai eu la sensation d'assister à l'envie de l'auteur d'installer de force différentes émotions. Ouf ! C'est passé et on va directement à la troisième portion du livre où nous assistons à quelques révélations.
Partials – premier du nom – est un mini pavé de cinq-cents et quelques pages qui se lisent très facilement plombé toutefois par un remplissage au milieu. Pourtant, j'ai bien aimé ce livre. Peut-être parce qu'il remplit certaine de mes attentes. J'avais peur de lire une histoire mielleuse, il n'en n'ait rien. le livre est très bien construit avec de l'action, des explications abordables (domaine de la médecine), des personnages attachants, de la félonie et des dialogues humoristiques parfois (bien que j'ai été un poil indifférent à ces plaisanteries).
Quant à lire ses suites, hum, pourquoi pas. Disons que ce n'est pas ma priorité dans l'immédiat, mais oui, ça me tente bien. Merci encore à Babelio et le livre de poche pour cette délicieuse lecture.
Commenter  J’apprécie          100
J'avais beaucoup entendu parler de ce livre, une dystopie qui était vraiment pas mal. du coup, je me suis laissée tenter par ce roman et je peux vous dire qu'il est très bien. Entre action, rebondissements et révélations, on ne s'ennuie pas.

Kira est âgée de seize ans. A son âge, elle travaille déjà à la maternité. Ça fait dix ans que plu de bébés ont survécu après quelques jours. Kira n'en peut plus de voir les bébés mourir et décide de trouver le remède contre le virus qui a quasi disséminé les humains il y a dix ans.

Le récit est à la troisième personne du singulier mais tout au long, on suit Kira dans son aventure. Kira est une héroïne comme je les aime. Elle a un fort caractère, elle est intelligente et elle n'hésite pas à donner son point de vue et surtout à prouver qu'elle a raison. Quand elle désire quelque chose, elle n'hésite pas à se mettre en danger, elle n'a pas peur pour sa vie, tant qu'elle tient ses résolutions. Niveau sentiments elle est complètement perdue, mais ça fait son charme.
Marcus est le petit ami de Kira. Ils ont une relation fusionnels mais lui, attends plus de cette relation. Kira n'est pas prête à lui donner ce qu'il veut. Marcus est loyal mais baisse les bras assez vite.
Pour les autres personnages secondaires, je les ai trouvé très intéressant, notamment Jayden, qui lui a un bon entrainement grâce à l'armée.
On peut dire que Dan Wells a créé des personnages très attachants.

Concernant l'intrigue de l'histoire, elle est captivante. Kira se pose des tas de questions et nous lecteurs on ne peut qu'adhérer et lire l'histoire pour connaitre les réponses. Dan Wells a créé tout un univers très intéressant. J'ai adoré découvrir le monde de Kira, le virus… Pour un premier tome, l'auteur n'a pas que posé les bases de son univers, il m'a carrément plongé dedans. Je ne m'attendais pas à le dévorer autant. Il faut l'avouer, c'est quand même un roman de plus de cinq cents pages, je ne pensais pas le lire si vite du coup. Il faut que l'action s'enchaîne. Dès que Kira a eu son idée, tout s'est enchainé, action, révélations, bref, on apprend beaucoup de choses dans ce premier tome. Certes, je pense qu'on ne sait pas tout, mais je trouve qu'on en connait quand même pas mal. D'ailleurs, j'ai trouvé un passage assez complexe quand on a eu plus de détails sur le virus. Mais ça n'a pas gêné ma lecture.
Je n'ai pas parlé des Partials car je trouve que le résumé en dit assez long sur eux.

En conclusion, ne passait pas à côté de ce roman. Une histoire prenante, des personnages captivants, de l'actions, beaucoup de révélations et une fin qui donne envie de connaitre la suite. Je recommande cette trilogie. J'espère que la suite sera autant bien !
Lien : http://livres-films-series.b..
Commenter  J’apprécie          100
J'ai abordé la lecture de Partials en étant très méfiante. Déjà, les couvertures de la saga ne me parlent pas du tout. Ensuite, le synopsis était pour moi incroyablement nébuleux et je n'arrivais pas à me faire une idée du monde dans lequel j'allais me plonger. Et puis, les dystopies YA, si j'aime les idées de base, je suis très souvent déçue par leur traitement trop jeunesse et par un manque d'approfondissement de l'intrigue et de l'univers. Je n'étais donc pas emballée par cette saga quand je la voyais en librairie. Et puis le premier tome est sorti en poche, dans une édition qui a été rangée dans les rayons adultes: serait-ce le signe d'un livre YA qui serait plus adulte que jeunesse? J'avais beaucoup apprécié une autre série qui avait subi le même sort (Pure de Julianna Baggott) et j'ai fini par me laisser tenter. J'ai tout de même attendu 3 mois avant de me lancer… et je suis très contente de l'avoir fait :)

Je dois bien avouer que le début du roman est long et j'ai eu du mal à comprendre l'univers de Dan Wells, tout comme j'avais du mal avec le synopsis, qui veut trop en dire en trop peu de mots, du coup on ne comprend rien (en tout cas, moi, je n'avais rien compris ^^). Nous sommes à la fin du XXIème siècle, à Long Island, près de New York. 11 ans auparavant, la quasi-totalité de l'humanité a été détruite, à la fois par des créatures appelées des Partials, et à la fois par le virus RM. Les Partials avaient été conçus par les Humains comme des soldats génétiquement modifiés et améliorés, mais ils ont fini par se retourner contre leurs créateurs. le virus RM, qui a commencé à frapper après le début de la guerre contre les Partials, a tué pratiquement tous les humains survivants de la guerre. Tous ceux qui sont encore vivants 11 ans après sont ceux qui ont la chance d'être naturellement immunisés… sauf qu'ils ne transmettent pas leur immunité à leurs enfants, et que toutes les naissances depuis lors se concluent systématiquement par la mort du nouveau-né. le gouvernement en place, persuadé qu'un jour il finira par naître un bébé immunisé qui garantira la survie de l'espèce, oblige les femmes à tomber enceintes avec la loi Espoir pour augmenter les chances de voir ce fameux bébé un jour. Voilà pour le contexte. En plus de ça, un climat d'insécurité grandissant gronde à cause d'un groupe dissident appelé La voix du peuple, qui lance des attaques régulières contre le gouvernement pour qu'ils abrogent la loi Espoir. Au milieu de tout ça, nous suivons Kira, une jeune étudiante en médecine qui désespère de ne pas réussir à sauver les bébés qui naissent à la maternité. Persuadée que les chercheurs font fausse route, elle met sur pied une hypothèse à contre-courant de toutes les autres pistes de recherche dans l'espoir de trouver un remède au virus RM…

Dan Wells prend vraiment son temps pour planter le contexte et l'intrigue du roman. le début est très long et on ne voit pas bien où l'auteur veut en venir. Mais une fois que tout est en place, j'ai trouvé l'ensemble vraiment fascinant, bien écrit et bien pensé, et je ne regrette pas du tout de l'avoir lu ! Les personnages sont bien dessinés et leur psychologie bien travaillée. Kira est combattive, la situation la désole et elle est prête à tout pour changer les choses; c'est une idéaliste qui se bat pour ses idées. Son petit ami Marcus est plus effacé, car plus résigné. Il ne pense pas qu'un remède existe, et ne voit pas l'intérêt de se battre contre une situation qui est pour lui relativement sans espoir. Leurs proches se divisent sur le soutien à apporter à Kira, tout n'est pas blanc ou noir, je trouve leurs arguments réfléchis et crédibles. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Samm, et j'espère le retrouver dans la suite. L'intrigue, une fois qu'elle est mise en place, m'a vraiment intéressée (ça, c'est mon côté scientifique qui parle), surtout les recherches de Kira. Ca reste scientifiquement simpliste, mais encore une fois crédible malgré tout. Je n'ai pas du tout trouvé ça trop poussé, contrairement à d'autres. Au contraire, ça aurait pu l'être bien plus.

Là où j'ai tiqué, c'est sur l'âge des personnages. Après une extinction massive de l'espèce humaine, je veux bien comprendre que la société subisse des changements profonds. de là à avoir des soldats confirmés et gradés à 16 ans (Jayden), des assistants sénateurs ou des internes en médecine du même âge, je trouve ça un peu gros. Aux Etats-Unis, il me semble qu'il y a 4 ans de fac scientifique avant de pouvoir seulement intégrer un cursus médical. Kira n'est pas seulement en fac de médecine, elle est carrément interne. Je veux bien que tout aille plus vite à cause de la pénurie de personnel, mais il faut quand même du temps pour apprendre tous les concepts médicaux nécessaires avant de pouvoir se proclamer médecin, et je ne pense pas qu'à 16 ans ce soit vraiment possible… Surtout qu'elle est quand même (bien sûr, sinon il n'y a pas d'histoire) très forte et qu'elle va trouver toute seule une hypothèse de recherche à laquelle aucun scientifique confirmé n'a pensé pendant 11 ans… J'aurais préféré qu'elle soit plus âgée, limite déjà elle-même soumise à la loi Espoir et ayant déjà eu plusieurs grossesses, ça aurait renforcé encore son envie de trouver une solution. Bref, je digresse…

En résumé, un très bon premier tome, qui souffre d'un début un peu trop long pour être vraiment excellent, mais c'est vraiment une bonne surprise et je lirai la suite sans aucun problème !
Lien : http://totorosreviews.com/20..
Commenter  J’apprécie          70
Voici le roman choisi par le groupe pour la Lecture commune de cet été dans la rubrique dystopie.
Tous les ingrédients habituels à ce genre d'intrigue sont réunis ici, un gouvernement mis en place qui est censé veiller sur la survie du peuple, un groupe de dissidents rebelles comme il se doit, des jeunes gens qui s'interrogent, personnages héroïques attachants qui veulent sauver l'humanité.
Voilà pour le schéma de base : Manipulations, secrets, enjeux politiques.
L' histoire toutefois est assez complexe. La population de Long Island survivante d'une épidémie virale lancée par les Partials ( créatures mi hommes mi robots , combattants crée spour la guerre de l' Isolation) afin de faire disparaitre la race humaine , ne parvient pas à avoir de descendance.
Si cette communauté se trouve immunisée contre le RM, les bébés ne survivent pas. L'auteur va donc nous entrainer dans le combat de Kira qui va tenter de trouver un moyen de comprendre les mécanismes de cette infection. C'est pourquoi de nombreux passages ont trait à des recherches et font allusion à la génétique. Ces passages là sont assez fastidieux , engendrant ainsi quelques longueurs.
Toutefois le reste des aventures de Kira personnage principal, déterminée,engagée, prête à tous les sacrifices (l'héroine rêvée) va se rythmer au cours des chapitres, et des rencontres.
Ses amis Marcus (son amoureux, que j'ai trouvé un peu agaçant et égotiste) Isolde, Xochi, Madison ,Jayden forment un groupe sympathique et attachant. Certains vont malheureusement nous quitter dans ce tome . Et il y a Samm le Partial, l'ennemi (un ennemi assez attendrissant) ... Et Nandita la mère adoptive de Kira .
Et sur les dernières pages, nous restons encore avec de nombreuses questions en tête, l'auteur n'a pas tout dévoilé et au contraire, malgré des révélations surprenantes ,il sait nous tenter avec ces derniers mots pour nous inciter a nous lancer dans la lecture du tome suivant.
Son style est plutôt dynamique, fluide, agréable. Et le tout plutôt addictif, c'est une très bonne dystopie et j'ai lu les autres tomes

Lien : http://missneferlectures.ekl..
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (1323) Voir plus



Quiz Voir plus

partials

Qui est l'auteur du livre Partials?

Erin Hunter
Dan Wells
Barbara kaly
Kira Walker

7 questions
32 lecteurs ont répondu
Thème : Partials, tome 1 de Dan WellsCréer un quiz sur ce livre

{* *}