AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,03

sur 118 notes
5
3 avis
4
3 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
1 avis
La cohésion de groupe, c'est le sujet des histoires que je préfère. Avoir un idéal commun, une amitié solide et une loyauté qui animent quelques personnes est ce que je trouve le plus intéressant. Ce sont ces histoires qui me bouleversent le plus et qui me font décoller de mon univers perso pour aller rejoindre le groupe dont je lis l'histoire.

On suit le parcours de ces 4 enfants jusqu'à l'âge adulte et c'est terriblement réaliste. L'amitié les lie mais comme dans toute amitié ou famille, ils subissent trahison, déconvenue et éloignement. Il y a forcément un moment où on s'éloigne de la personne qu'on pensait être la plus importante.

On se retrouve dans la crasse Ecosse, dans les bas-fonds d'une région ambiguë, avec un échantillon de la jeunesse droguée. Cocktail magique d'Irvine Welsh. On croise d'ailleurs les héros de Trainspotting, ce qui nous permet de connaître la suite de leur histoire (dans les grandes lignes).

Je me suis beaucoup attachée aux héros (certains font partie de la fiction que je me fais dans ma tête pour les moments d'ennuis) et j'ai versé ma larme à la fin. Chienne de vie.
Commenter  J’apprécie          50
Suivi du parcours de 4 copains écossais sur une durée d'environ 30 ans. Sexe, musique, chômage, boxe. Une analyse brute de la jeunesse on l'on peut déchiffrer le mal-être, le manque de reconnaissance. Langage cru. Un peu long : 655 pages
Commenter  J’apprécie          40
Lorsque j'ai consulté le résumé de Glu à la bibliothèque, j'ai immédiatement eu envie de l'emprunter. Il faut dire qu'une histoire d'amitié entre quatre jeunes habitants de la banlieue d'Edimbourg, qui traversent "30 ans de culture musicale et politique, du punk à la techno, de l'héroïne à l'ecstasy, d'explosion sociale et littéraire" avec le thatchérisme en toile de fond avait tout pour me plaire. J'ai immédiatement pensé à Jonathan Coe que j'aime beaucoup et à son « Bienvenue au Club ».

En fait, il s'est avéré que cet aperçu, sans être complètement mensonger, ne reflète tout de même pas l'essence de ce roman. Car l'essence se trouve tout simplement dans son titre : « Glu ». On apprend qu'il s'agit d'une matière visqueuse et collante obtenue à partir de substances animales cuites et utilisée comme adhésif. Mais en réalité, c'est surtout ce qui soude nos quatre héros.

Tout débute dans les années 70, au cours desquelles l'auteur nous donne un petit aperçu de l'enfance de ces jeunes hommes et surtout des épreuves que traversent leurs parents. Et après cette mise en situation qui nous fait rapidement comprendre que la vie ne va pas être rose pour eux, il nous plonge dans leur adolescence et dans les années 80 où l'on fait plus ample connaissance avec tour à tour Terry, Carl, Andrew et Billy. On découvre petit à petit leurs personnalités, et l'on apprend les qualités que chacun aura dans la vie pour se sortir de cette misère sociale assez glauque et angoissante et les défauts qui risquent de les freiner.

Je ne peux pas dire si j'ai vraiment adoré ce livre. Cependant, je l'ai lu assez rapidement, je n'arrivais pas à m'en décoller. Je n'étais pas franchement attachée à ces héros –dont j'ai souvent maudit la stupidité, mais je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour eux et de vouloir savoir comment ils allaient s'en sortir. Irvine Welsh en fait des personnages extrêmement réalistes, avec un langage bien à eux qui m'a fait regretter de ne pas avoir lu le livre en anglais (quoique la traduction soit très bonne).

Malgré les nombreuses qualités de ce roman, quelque chose m'a profondément gênée pendant cette lecture. Parce que l'on tente de nous faire croire que ce livre est celui d'une amitié qui perdure au fil des années, mais ce que j'ai ressenti était bien différent. Les quatre Ecossais dont on nous parle ne sont pas de réels amis qui s'entraident lorsque l'un d'eux ne va pas bien, qui se donnent des conseils ou s'inquiètent pour les autres. Ils restent ensemble parce que les choses sont comme ça depuis le début, et la glu est finalement plus la nostalgie que l'amitié, et ne les empêche pas de se faire des coups bas à la moindre occasion. J'ai également été assez effrayée par le néant qui meuble très souvent leurs vies et qui fait prendre conscience de la futilité de l'existence humaine en général.

Reste une certaine beauté dans ces caractères, une certaine poésie dans tout ce vide, qui a fini par générer chez moi une forme d'empathie pour des personnages que j'ai longtemps trouvés horripilants (du moins pour certains). Je pense que l'on peut donc dire que l'auteur a quelque part accompli sa mission.
Commenter  J’apprécie          30
C'est bon mais c'est long - ceci n'est pas toujours contradictoire mais c'est le cas ici. On suit la vie de 4 potes d'enfance qui grandissent de décennie en décennie dans une Ecosse touchée par les récesions, le chômage, la drogue, l'alcool, la violence...
c'est un peu long à démarrer, le décor et les (nombreux) personnage prennent leur temps à se mettre en place, mais il faut reconnaître que l'addiction croît au fil des pages ! les dernières scènes sont assez fortes, j'étais je dois l'avouer scotché.
Allez, 100 pages de moins = 1 étoile de plus !
Commenter  J’apprécie          30

"Glu", c'est avant tout l'histoire d'une amitié, maintenue à la force du poignet, contre vents et marées, de quatre garçons un peu paumés dans les banlieues d'Edimbourg. L'histoire se déroule des années soixante-dix à l'an 2000. Trente ans, sur fond de crise économique, de chômage et de misère. Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de naître avec une petite cuillère d'argent dans la bouche, dit l'un des personnages, difficile d'éviter de sombrer dans l'alcool, la drogue, la violence aussi. Tout n'est pas rose comme l'affiche ironiquement la couverture du livre. Enfin, rose, il y a tout de même ce gant de boxe tout prêt à fracasser l'oeuf. Un coup de poing est c'en est fini. La boxe, c'est Billy, l'un des quatre copains, celui qui tire au mieux son épingle du jeu –paradoxalement le plus pondéré –la castagne c'est sur le ring et pas ailleurs, et puis la came, il y va molo, sinon gare au prochain combat, il n'a pas l'intention de se prendre les pieds dans le tapis…
Le gant de boxe, l'oeuf si fragile… C'est tout à fait ça… C'est leur vie en une image, un peu choc. La loi du plus fort, la dureté de cette existence où l'argent joue le grand absent et où on se débrouille comme on peut. La débrouille justement, les vols, les dérapages insensés, la découverte du sexe comme d'une libération de l'enfance, « enfin hommes ! » pensent-ils... Des petites frappes, des hooligans butés et limités, le raccourci est aisé, et pourtant…
(....)
La suite sur le site ci-dessous :
Lien : http://lily-et-ses-livres.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Les récits initiatiques de l'évolution à travers les années d'un groupe d'amis sont mes romans favoris. le résumé de ce livre m'a notamment rappelé "Une vie comme les autres" de Hanya Yanagihara qui est actuellement mon roman préféré. Celui-ci m'a plutôt bien contenté même s'il n'est pas exactement raccord avec son résumé.

Il n'est, ici, pas seulement question d'une bande d'amis issus des quartiers défavorisés d'Edimbourg, de parents prolétaires ou absents, de l'unité fraternelle et de l'amour jamais exprimé qui les unis, des veines gonflés d'héroïne ou tranchées lors de querelles dégénératives, de sexe débridé, de haine libérée, de lutte ouvrière désespérée ou de boîtes de nuit du monde entier. Oui, il y a tout ça et bien plus dans Glu. Mais il y a surtout ... GLU. Emmêlés dans les fils de leur destin, les héros se retrouvent et ce de manière irrémédiable.

Oui la conjecture des vies est parfois bien faite. Façon de parler évidemment pour ces protagonistes tous plus drogués, paumés et lassés les uns que les autres. Mais même s'ils ne se le disent pas, même s'ils se quittent, même si on ne revient pas de certaines choses, même si on ne revient pas sur certaines choses, ils s'aiment. Et la vie, le destin, la fortune ou même la providence les recollent à nouveau dans les bras les uns des autres.

Très belle narration des hasards des vies, témoins d'une dynamique de groupe. Regrets, erreurs fatales et virginités volées sont à déplorer dans ce récit très bien guidé, quoique quelques fois maladroit.
Commenter  J’apprécie          20
C'est la longue ( très longue ) histoire de quatre copains , des bancs de l'école dans les années 1970 à aujourd'hui. On les voit grandir , espérer , mener leur vie d'adultes . de bagarres en pochtronnades , de filles en filles ils vieillissent sans vraiment changer . La vie les heurte , travail , prison , sida , divorce , ecstasy ..... et une fois arrivé à Munich pour la fête de la bière j'ai refermé le livre sans terminer . 400 pages sur 700 .... c'est sans doute dommage de ne pas terminer mais j'ai craqué sur les scènes de dégueulis , les plans dragues et baises minables, et le vide des personnages . Je n'ai pas succombé au charme de ses petits banlieusards d'Edimbourg , mal dégrossis, qui se débrouillent certes , mais le sens de leur vie m'échappe ....

Il n'y a pas rien dans ce livre, sinon je ne serais pas aller si loin mais peut être est ce un peu trop long pour si peu d'évènements dans la vie des héros
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          22
A défaut d'avoir déjà lu Irvine Welsh, j'avais vu Trainspotting: je m'attendais donc à une écriture qui dérange et un livre subversif jalonné de gros mots, de sexe, de drogue, de vices en tout genre : en cela, Irvine Welsh tient ses promesses... mais en fait trop.

La Grande-Bretagne version sexe, drogue et rock'n'roll, on s'en lècherait les babines de plaisir : tout est permis! Mais des pages entières de "connards qui se chient dessus" (p.129 de la version Points), et autres civilités, c'est trop. Trop lourd, trop grossier, on peine à suivre l'histoire et au bout de 100 pages on est encore perdu dans les personnages. le livre ressemble à un scénario de film : le style est plus langagier que littéraire.

Lien : http://litteratureetchocolat..
Commenter  J’apprécie          20
Meilleur roman d'Irvine WELSH qui nous fait vivre les aventures des quatre personnages, Terry, Billy, Carl et Gally, des années soixante à nos jours. Les fans de cet auteur noteront l'apparition de personnages issus des ses autres romans et prendront plaisir à les retrouver.
Commenter  J’apprécie          10
Quatre gamins, dans la banlieue d'Edimbourg dans les années 70 : Carl, Terry, Andrew et Billy. Quatre ados qui vont grandir ensemble, dans ces années marquées par la crise économique, l'apparition du Sida et le développement des drogues de synthèse. Quatre amis liés par un passé commun, mais qui prendront des chemins différents.

Pour ces quatre jeunes gens, la vie à Edimbourg est loin d'être la panacée. Ils sont pourtant fiers de leur ville, et pour rien au monde ne quitteraient cet endroit qui est le centre de toute leur vie. Celle-ci tourne autour du sexe, grande affaire de ces gamins qui rivalisent dans les conquêtes féminines, en particulier Terry, et qui craignent d'être le dernier à être dépucelé. Vie qui a également pour attraction le football, avec l'opposition des deux équipes de la villes (Heart of Midlothian, les protestants, contre Hibernians, les catholiques) et des matchs qui donnent souvent lieu à des batailles rangées.
Lien : http://livres-et-cin.over-bl..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (288) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1053 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *}