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sur 3234 notes
Je m'étais lancée fin décembre dans une relecture de la trilogie des fourmis de Bernard Werber dont je n'avais jamais lu le dernier tome. J'avais adoré le premier tome et cette surprenante plongée au coeur du monde myrmécéen. On y apprend mille choses sur les fourmis (et autres insectes) et je peux vous assurer qu'on ne les regarde plus de la même manière après cette lecture. Je me suis souvent surprise à rechercher des informations, à les vérifier et à les approfondir : Bernard Werber va toujours plus loin, mais amène les choses de manière si prenante que l'on se dit « et pourquoi pas ? ». C'est un aspect que j'ai retrouvé dans tous les livres de lui que j'ai pu lire, il nous amène à croire aux choses les plus folles, on se laisse embarquer et, à chaque fois, c'est un voyage surprenant. Cependant, je dois dire que mon enthousiasme a diminué graduellement au fil de ces trois tomes. J'ai dévoré le premier, j'ai bien aimé le second (surtout grâce à une fascinante coalition d'insectes), mais le troisième n'était pas dénué de longueurs, de redites par rapport aux deux premiers, et j'étais bien contente d'atteindre la dernière page. C'était peut-être le tome de trop (ou peut-être aurait-il mérité quelques coupes), mais ça n'en reste pas moins une trilogie originale entre polar, SF et documentaire animalier !
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Ce troisième tome ne m'a que très peu intéressé. Peut-être que certaines incohérences rendent le récit parfois trop improbable. Je ne parle pas ici du fait que l'histoire soit une fiction, après tout nous comprenons en lisant le deuxième tome que l'histoire est clairement orientée science fiction, non je parle ici des réactions des protagonistes. Un flic qui ne coupe ni l'eau, ni l'électricité pendant un siège par exemple. Sans parlé de la preuve mathématique que 1+1=3 dans l'encyclopédie que j'ai eu beaucoup de mal a comprendre (non pas que je ne comprenne pas les formules, je ne comprends juste pas comment l'auteur a pu se retrouver avec une division par 0 sans être dérangé),...

L'action dans les 200 dernières pages se fait plus intense et cela relance un peu la lecture et l'intérêt de ce troisième tome. Certaines réflexions appréciables, hélas noyées parmi pas mal d'absurdités, peuvent être aperçues dans les 50 dernières pages. J'apprécie aussi le personnage de Linart qui évolue de façon inattendue. Mais ces quelques points positifs sont trop peu nombreux pour faire de la révolution des fourmis un bon livre.

Un livre que je ne conseille donc pas. Je reste persuader que le premier tome était excellent, les autres n'étaient vraiment pas nécessaires.
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Ouch. Autant j'ai adoré les deux premiers tomes de la trilogie, autant le dernier me donne par moments des envies de déchirer des pages...


Dans la logique de l'auteur et de la trilogie, "la Révolution des fourmis" ne dépareille pas. Comprenez qu'après les présentations et formalités d'usage, puis les tentatives de rencontre intra et inter-espèces, le temps des mutations est venu, tant pour les fourmis que pour l'espèce humaine.


Et c'est là, à mon sens, que démarre le terrible foutoir. Loin de moi l'idée de n'avoir qu'une vision unique et indivisible d'une lutte revendicatrice, mais la façon dont celle-ci est romancée par l'auteur est proprement horripilante. Je trouve que la galerie des personnages humains est extrêmement plate en comparaison avec les deux précédents tomes, à la limite du gnan-gnan ou de la paire de claques à distribuer. Cette distribution des rôles révolutionnaires et la chorégraphie qui en résulte dessert énormément le bouquin et le final de la trilogie. C'est vraiment dommage.
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Werber, c'est plaisant à lire quand on a l'âge des protagonistes de cet opus. Mais en vieillissant, on y prend infiniment moins de plaisir. Il y a quelque chose de simpliste dans son style, les intrigues sont faciles, on en sort difficilement grandi passé un certain âge.
Je ne le conseille plus guère qu'à des adolescents.
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J'ai lu cette "révolution des Fourmis" à la suite des "Fourmis", et j'aurais du m'abstenir... j'ai eu du mal à retrouver la fourmilière et ses occupants, et l'histoire qui concerne les humains est un peu... bizarre ? pour le moins...

Je l'ai lu jusqu'au bout, mais j'ai zappé de nombreux passages.

Finalement, je me demande si j'aime cet auteur ou pas ?
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La fin de la trilogie des fourmis qui m'as quelque peu déçu.

En soit l'histoire, le thème et le message m'ont bien plu cependant j'ai trouvé que 660 pages c'était beaucoup trop pour cette histoire, certains passages sont vraiment lents et peu nécessaire.
De plus, et on peu attribuer ça à l'époque mais tout de même, il y a des remarques sexistes/patriarcales « normales » à tous les coins de pages, c'est lourd.
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Voilà c'est bien un Werber. tout est résumé dans cette phrase. pourtant un adepte de BW, je commence à être lassé, aucune surprise avec toujours les trois mêmes thèmes, Humains, Fourmis et Dieux, avec toujours le même style d'écriture, un paragraphe sur les fourmis, un sur les humains, un sur les dieux en fonction bien sûr du livre et tout cela entrecoupés d'anecdotes et de passage des livres d'Edmond WELLS. C'est sympa mais à force cela ne donne plus envi d'en lire, il faut savoir se renouveler sous peine de perdre des lecteurs !
Je sais c'est un vieux livre, mais les nouveaux sont dans la même veine, Micro-humains ....
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103e doit absolument avertir sa colonie : les Doigts veulent implanter quelque chose à l'endroit où se trouve Bel-o-kan. Il est aussi important qu'elle puisse informer l'ensemble des fourmis de tout ce qu'elle a pu apprendre sur les Doigts avant de mourir. du côté des humains, Julie, jeune adolescente pense pouvoir organiser une révolution sans violence … Les deux espèces parviendront-elles à leurs fins ?

Si j'avais beaucoup apprécié les deux premiers tomes, j'ai eu beaucoup plus de mal avec celui-ci … La première partie du livre m'a paru longue ! du côté fourmis, j'étais ravie de retrouver 103e. J'ai trouvé originale la façon dont elle peut « retrouver sa jeunesse » mais ensuite, tout le voyage pour retrouver la cité m'a semblé s'éterniser, sans surprise et déjà vu … Côté humain, je n'ai pas accroché au personnage de Julie, à aucun moment je n'ai pu m'identifier à elle. Certains passages ont même une crédibilité assez moyenne, comme lorsque le prof de philo donne la clé de chez lui à son élève, ou quand le proviseur autorise le groupe de rock à être dispensé de cours pendant une semaine pour préparer leur concert … Je me suis ensuite demandé quel serait le lien entre les deux histoires, je ne voyais aucun rapport, mise à part le fait que Julie possédait le troisième tome de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu.

Puis, la deuxième partie m'a semblé plus intéressante. Même si le concept d'une révolution sans violence parait assez utopique, j'ai aimé voir l'évolution des adolescent, les idées qu'ils pouvaient avoir pour améliorer cette révolution et la faire exporter partout dans le monde.
Pour les fourmis, j'ai aimé les passages où 103e raconte ce qu'elle sait des Doigts et comment est-ce qu'elle interprète notre façon de vivre.
Dans ce tome, après la découverte et la confrontation des deux espèces, on observe donc ce que chaque espèce prend à l'autre pour s'améliorer. L'idée est intéressante mais parfois un peu pousser à l'extrême.

En résumé, j'ai apprécié cette saga basée sur les fourmis. L'idée de base est vraiment originale et je me suis prise au jeu. Toutefois, peut-être que cela ne méritait pas trois tomes …
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Et voilà, ma 1ère saga de l'année est terminée et c'est une belle découverte. J'avoue avoir préféré les 2 premiers tomes, celui-ci m'a paru au début avoir moins de rythme, et les quelques redites (bien utiles pour ceux qui n'ont pas lu les tomes précédents) ont un peu ralenti ma lecture, j'aurais voulu une suite directe avec les personnages récurrents de la série. Heureusement, l'intérêt de l'histoire est revenu très vite et je me suis avec plaisir sentie immergée dans le monde des fourmis. Alors pas sûre que ma phobie ait totalement disparu, mais il est certain que si lors d'un pique-nique je recroise ces petites bêtes, je ne les tuerai plus automatiquement.
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Très agréable de retrouver nos amies les fourmis. Ici, seuls les humains ne sont pas les mêmes que lors des 2 premiers livres. Et le rythme des chapitres s'alterne toujours malignement entre fourmi/humain/encyclopédie. C'est son charme et sa faiblesse à la fois car j'ai pris plus de plaisir cette fois-ci à suivre 103e et ses disciples plutôt que les humains. Contrairement aux 2 premiers titres qui s'appuyaient sur cette force incroyable de l'alternance avec des histoires aussi haletantes l'une que l'autre.
Sur cette histoire, j'ai finalement plutôt bien apprécié le procès final et le commissaire un peu troublé qui va être le grain de sable humain de toutes les aventures croisées mais la révolution humaine était trop trop lente à mon goût. Dommage car l'équilibre de tous les romans de Werber est bien réglé. Je fais donc de ce titre l'exception qui confirme la règle.
De ce fait, je me suis ennuyé pendant 75% de ce 3e opus. Il était peut-être de trop pour moi. Seul le dernier quart a relevé l'ensemble car complétant très bien le tableau et créant des liens que je n'avais pas envie de voir avant leur révélation.
Quoiqu'il en soit, après 3 pavés sur les fourmis, jamais plus de ma vie je ne regarderai ce petit peuple par la taille comme insignifiant !
À présent, je vais scruter une tâche jaune sur chaque fourmi que je croiserai et je chuchotetai "103e ?" pour savoir si c'est bien "elle/lui" ! Car à cause de Werber, j'ai envie de croire à ce conte moderne.
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