Dans la même ligne que le premier, je me suis laissé happer par
le Jour des Fourmis. C'est toujours aussi passionnant, bien écrit et dévorable à souhait, en plus l'abus de
Werber ne nuit pas à la santé.
Dans ce livre est clairement exposé un des thèmes dont
Werber ne va cesser de servir : quelle est notre place ? Il se pose une question que je me suis déjà posé souventes fois : ne sommes-nous pas les jouets d'une espèce plus « grande », plus grande en taille, mais aussi en intelligence, un peu comme les animaux que nous avons domestiqués sont devenus nos « jouets » ? Thème passionnant s'il en est et qui peut mener celui qui veut écrire sur le sujet à une foultitude de délires.
Pour ne rien gâcher au plaisir du lecteur
le Jour des Fourmis tout comme son grand frère,
Les Fourmis, est d'une rare érudition. Quand on lit du
Werber on en ressort moins bête qu'en y entrant !!!
Le seul bémol que j'émettrai sur ce livre : je trouve
Werber quelque peu moralisateur à certains moments.