Le Jour des fourmis

Après l'excellent, que dis-je, l'exceptionnel « Les Fourmis » de Bernard Werber, je ne pouvais que me lancer dans la suite des aventures des fourmis et des Hommes. Je n'attendais pas quelque chose d'extraordinaire tant le niveau du premier tome était élevé. Et puis je connais bien le syndrome des suites : souvent moins bon que le premier.

Ainsi c'est avec impatience que j'ouvre ce livre. C'est aussi avec rapidité que je me suis mis à tourner les pages. Et c'est avec horreur que je me suis rendu compte qu'il était terminé. Vous l'aurez compris, ce livre m'a étonné : IL EST MEILLEUR QUE LE PREMIER ! C'est juste incroyable. J'ai l'impression maintenant que le premier roman était doté de pas mal de lourdeurs tant celui-ci est d'une grande fluidité.

D'un côté, nous avons les fourmis qui lancent une offensive contre les doigts (humain vous comprendrez). Cette partie mélange humour et thèmes intéressants, autres que la biologie et le fantastique/SF associé, tel que la religion. Oui ici c'est le coté qui m'a complétement emballé. La religion chez les fourmis, transposée à l'histoire des Hommes, c'est tout à fait passionnant !

De l'autre, coté Humanité, c'est une série de meurtre qui nous interroge. Des membres d'une organisation pro-pesticides meurent sous les coups de… fourmis ! Laetitia et Méliès sont deux personnages très attachant. C'est le gros plus par rapport au premier tome, l'histoire est beaucoup plus fluides et pleines de mystères (encore que la cave du premier tome m'a largement tenu en haleine !) A cela on ajoute justement cette histoire de cave qui nous avait laissé sur un véritable cliffhanger en fin du premier tome.

Bref, je ne vais pas dévoiler plus l'intrigue de ce roman, je vous laisse découvrir avec grand plaisir à quel point ce « Jour des fourmis » est bon, à quel point il est savoureux, à quel point il nous entraîne au coeur d'un voyage extraordinaire dans la forêt de fontainebleau, de fourmilières en ruches… Allez, il faut que je passe au dernier tome de la trilogie, toujours avec cette peur d'être déçu, mais l'envie me pousse à me lancer dans cette nouvelle aventure !

Honnêtement, j'ai eu beaucoup de mal à entrer pleinement dans l'histoire.
J'étais gênée par l'alternance de passages relatant l'histoire concernant les fourmis, puis celle concernant les humains, puis l'insertion de passage d'une encyclopédie. Ainsi, l'histoire, les histoires que l'on nous raconte sont sans cesse interrompues.
Puis, je me suis, petit à petit laissée happée par ce roman qui réserve vraiment des surprises jusqu'aux dernières pages !
J'ai beaucoup aimé cette histoire très originale et toutes ces réflexions très philosophiques surtout dans le dernier 7ème du livre.

Décevant. Même si ce livre est très bien, il m'as déçu par rapport au premier de la série. Je trouve que l'histoire est moins accrocheuse et j'ai pris moins de plaisir à le lire. Ce deuxième livre est moins tourné vers les fourmis (qui restent quand même au centre de l'attention) pour laisser la place aux mouches, abeilles ou même aux humains beaucoup plus que dans le premier livre. [Je conseille quand même ce livre car il est lisible] même si je m'attendais à mieux. J'ai hâte de lire le troisième et dernier tome en espérant ne pas être déçu.

En ces temps d'actualité permanente et anxiogène, il me fallait une lecture optimiste et dépaysante. J'ai donc opté pour le deuxième volume du cycle des fourmis (qui en comporte trois). Il s'agit bien d'une « vraie » suite à lire après le premier opus.
La civilisation des fourmis nous interpelle sur nos outrances, notre capacité à la tolérance et la sous-jacente quête du pouvoir, par la domination bien évidemment, car les fourmis ont une approche particulière de la démocratie. A la fois conte et métaphore, ce roman ne laisse pas indifférent et il n'est pas aisé de résumer. L'humanité n'y est pas particulièrement glorifiée. Les confrontations entre les deux mondes sont particulièrement jubilatoires même si en fin de compte on n'aura pas de révélation sur la façon de guérir du cancer …
Très bon moment de lecture pour surtout si le lecteur décide de prendre son temps … à lire bien sûr

On replonge avec délices dans les aventures d'Edmond Wells et sa descendance, chargée de lire son testament. de leur côté, les fourmis continuent de vivre leur vie, et se heurtent au monde des humains en se demandant s'il est temps de secourir ceux d'entre eux qui sont encore enfermés dans la fameuse cave de Wells...
Cependant la lecture est moins agréable que pour Les Fourmis. le style s'essouffle, ça traîne parfois en longueur et surtout, cela semble nettement moins plausible. Un beau livre mais qui déçoit un tout petit peu après le plaisir donné par le précédent.

Les fournmis est l'un des romans qui a le plus marqué mon adolescence. Je ne rappelle que j'avais également dévoré sa suite, avec le même plaisir. Génial

Je crois que la trilogie des Fourmis est ce que Bernard Werber a fait de mieux. Non pas que ses autres romans soient mauvais mais ici il surprend avec un sujet pas banal, il a fait des recherches et ça se sent et l'intrigue est passionnante.

Je l'ai lu, j'avais à peine onze ans (j'en profite pour remercier mon cousin qui m'avait vivement conseillé ce bouquin) et après ma lecture, je n'ai plus regardé les fourmis, ni aucun insecte, du même oeil. Pour moi, les fourmis étaient des bestioles sans intérêt et Bernard Werber m'a ouvert les yeux. Depuis j'ai passé de longues heures à les observer. C'est grâce à ce roman que je me suis mise à poser sur « l'infiniment petit » un regard curieux et bienveillant.
Je pense que c'est cette trilogie qui a éveillé ma fibre écolo.

Je ne l'ai jamais relu, peut-être que mon avis serait différent aujourd'hui mais la petite fille que j'étais s'est pris une telle claque qu'elle dit merci et met cinq étoiles.

Ce livre est tout simplement fabuleux. Vraiment.Je n'ai pas encore lu le premier tome, ce qui ne risque de tarder, par ailleurs, mais je suis complètement charmée par ce livre.

Le jour des Fourmis est un livre relativement complexe. le seul reproche très léger et qui n'altère, selon moi, en rien à la qualité du livre, est la relative caricature des deux personnages principaux. le policier est assez prévisible et la journaliste, humanophobe. Mais, si on y réfléchit bien, un personnage prévisible - ni trop, ni pas assez, comme il l'est ici - n'est-il pas la preuve d'un personnage complet et qui suit ses idées et son caractère?
A côté de ça, l'humanophobie de Leatitia Wells n'est absolument pas dérangeante et rend peut-être même son personnage plus interessant.

Comme je le disais, c'est un livre complet, entrecoupé de plusieurs histoires - la résolution des meurtres des Salta, puis des suivants assassinats, la révolution et la croisade des fourmis contre les Doigts, la vie des 18 personnes sous la fourmilière, mais aussi l'histoire sentimentale unissant le policier et Wells (totalement prévisible et pas vraiment nécessaire, je l'accorde), et la déification faites par Nicolas chez les fourmis. Mais la où réside la magie de ce livre est le journal de Wells, du père de Laetitia, si riche et si interessant par sa connaissance des fourmis, mais également par les interrogations qu'il pose, par les problèmes qu'il soulève, tellement nombreux et variés qu'ils sont impossible à citer.

Ce livre est un petit bijou - c'est un livre qui, en plus, a la particularité de ne pas souffrir de personnages prévisibles. le scénario est si riche et si intense qu'il ne subit pas de dommages collatéraux de cette relative simplicité des deux personnages principaux.
Le scénario est bien relié, bien complet, et n'a pas de failles apparentes. Imprévisible, surprenant, et captivant. Parfois prévisible, mais ça n'a strictement aucune importance. Ce phénomène est tellement rare qu'on ne retient que les passages imprévisibles et passionants.

L'aspect "philosophique" du livre est tellement évident et tellement bien mis en place et intelligent qu'il en est limpide et fascinant. de nombreux problèmes sont soulevés, de nombreuses questions sont évoquées. Pour nous faire réflechir. Et ça marche à merveille.

Le style d'écriture est fluide, agréable, réussi. J'aime énormément.
Je vais me jeter très bientôt dans les tomes 1 et 3.

Excellent Werber ! Encore un !
Voilà 15 ans que j'ai lu le tome 1. J'avais tellement aimé que je ne voulais pas risquer une déception.
Résultat : j'ai bien fait d'attendre car c'était un régal de replonger dans ce mini-univers et je ne suis pas certain que j'aurai pris autant de plaisir en les enchaînant à l'epoque.
L'intrigue est bonne et intéressante. le lien avec le 1e tome est évident et je conseille donc vivement de démarrer du... debut !
Les fourmis ont beaucoup de choses à nous apprendre. Elles étaient là avant nous et seront là après.
Une ode à la nature, à la terre et ses habitants, sous forme de polar fantastique - et probablement fantaisiste - mais on se plait à y croire. En tous cas, moi, j'y crois !
Ça faisait 15 ans que je n'écrasais plus de fourmis. Je suis reparti pour 15 autres années de fascination !

J'ai attaqué ce 2ème tome avec toujours autant d'émerveillement pour ces petites bêtes. Aucunement déçu et Bernard Werber est devenu un de mes auteurs favoris. Je ne lirai pas forcément le 3ème tome et vais passer à autre chose ce qui n'enlève rien au plaisir que j'ai eu... super