Le Jour des fourmis

Deuxième opus de la trilogie et l'aventure continue, au fil de l'imagination débordante de l'auteur. C'est toujours bien documenté, l'intrigue est intéressante et originale et, même si la magie du premier volume s'estompe, cela reste un bon thriller fourmiesque.

Deuxième volume de la saga les fourmis. le premier opus m'avait moyennement apprécié et j'avoue que j'avais quelques réticences à lire cette suite.

Le roman se découpe en plusieurs parties. Nous retrouvons le monde des fourmis – la Reine Chli-pou-ni ainsi que la soldate 103 683 (qui sera renommé 103 pour des raisons de simplicité) –, la cave, une enquête à l'ancienne, une émission de télévision “Piège à réflexion” et pour finir l'éternelle encyclopédie du savoir relatif et absolu deuxième volume.

Retour dans le peuple microscopique, nous suivons l'évolution de cette fourmilière dans la forêt de Fontainebleau, un endroit mirifique. Autant, je trouvais que le premier roman mettait très bien en valeur ces petits insectes – et c'était un plaisir de lire leurs aventures –, ici, l'auteur a humanisé dans le sens copié les inventions, ainsi que les réflexions. de ce fait, nous verrons la première fourmi qui découvre la cuisson des aliments, un mixte entre la cavalerie et l'aviation. La théologie est aussi évoquée et divise la tribu.

Du côté des humains, nous suivons une enquête à l'ancienne avec un commissaire qui mène des investigations. Point de technologies ici, ce n'est qu'avec les neurones que les crimes seront résolus. En parallèle, Bernard Werber nous lance tout à tour deux nouvelles énigmes, l'une sera révélée, pour l'autre, il faudra sûrement attendre le dernier tome. J'ai bien aimé l'émission télé que regardent les deux personnages principaux, une sorte de parodie. C'est pastiche et superficiel, mais marrant. J'aimerais bien savoir si c'était voulu de la part de l'écrivain.
En ce qui concerne la cave, elle n'est plus le sujet principal du livre et se fait très discrète.

Comme pour le précédent volet, l'auteur nous glisse quelques passages de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu. Ceci nous apporte des éléments scientifiques et historiques pas toujours intéressants. Toutefois, ça m'a fait plaisir que Bernard Werber nous parle du Vachellia cornigera – appelé à tort dans le livre Acacia –, dont j'avais un excellent souvenir suite à un reportage découvert que j'avais pu voir il y a quelques années.

Autant le dire tout de suite, j'ai trouvé ce second volume inférieur au premier. Je me suis bien ennuyé durant les 3/4 du livre, heureusement sauvé par les cent dernières pages de très bonne qualité, bien que la finalité soit bizarre. Une trame qui se complexifie et prend des allures de fantastiques ainsi que de Science-Fiction.

Le deuxième tome de la saga fourmis. Toujours aussi palpitant, finalement petit à petit on pense comme une fourmi.

J ai plonge dans celui ci comme je m'etais Plonge dans les fourmis et n'ai tout autant adoré. Cette vie si incroyable et ce petit peuple si structure...

Ce deuxième tome est moins prenant que le premier car les ficelles sont connues. Il n'y a pas de grandes nouveautés. Néanmoins, même si l'effet de surprise n'est plus, ce qui est tout à fait logique pour une suite finalement, on retrouve ce qu'on a aimé et le livre est très agréable à lire et fait toujours cogiter. Peut être un peu moins. Ou sur moins de sujets mais plus profondément peut être.

Un peu en dessous du premier volet.
Mais franchement, ça reste de ce que Werber a fait de mieux.

On se replonge avec plaisir dans cet univers

On replonge avec délices dans les aventures d'Edmond Wells et sa descendance, chargée de lire son testament. de leur côté, les fourmis continuent de vivre leur vie, et se heurtent au monde des humains en se demandant s'il est temps de secourir ceux d'entre eux qui sont encore enfermés dans la fameuse cave de Wells...
Cependant la lecture est moins agréable que pour Les Fourmis. le style s'essouffle, ça traîne parfois en longueur et surtout, cela semble nettement moins plausible. Un beau livre mais qui déçoit un tout petit peu après le plaisir donné par le précédent.

Après on appelle les fourmis par leur numéros.

J'ai attaqué ce 2ème tome avec toujours autant d'émerveillement pour ces petites bêtes. Aucunement déçu et Bernard Werber est devenu un de mes auteurs favoris. Je ne lirai pas forcément le 3ème tome et vais passer à autre chose ce qui n'enlève rien au plaisir que j'ai eu... super

Bon… J'avais peur de commencer ce livre, et ce que je pressentais arriva : je n'ai pas du tout aimé ma lecture. Je ne lirai pas la suite, c'est certain, et je pense même faire une pause Werber de quelques mois, voire quelques années…

Commençons par le seul point positif du livre : c'est intéressant. Beh oui, j'ai beau ne pas avoir aimé, j'ai tout de même appris pas mal de choses sur les fourmis, et sur d'autres insectes. Moi qui déteste ça, et bien je suis maintenant un peu plus en empathie avec eux. Bernard Werber réussit à chaque fois à mettre en parallèle, avec brio, l'évolution des fourmis et leur découverte du monde avec l'Histoire de l'Homme, et j'apprécie beaucoup cela également.

Mais je me suis ennuyée. Car ce que j'ai lu dans ce tome, toutes les réflexions et idées soulevées par l'auteur, je les ai déjà lues dans d'autres de ses sagas. Je n'avais donc pas l'attrait de la nouveauté, l'intérêt de la brillance de la pensée. Et surtout, c'était long, mais long ! Bien trop long, bien trop répétitif, bien trop mou. J'ai l'impression que l'ensemble de la trilogie pourrait être réduite à un seul tome.

Peut-être n'ai-je pas l'esprit assez scientifique pour adhérer à ce genre de lecture… Ou peut-être que je recherche dorénavant des choses plus « romanesques » ? Dans tous les cas, les Fourmis, c'est fini pour moi !
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