Nous passons un tiers de notre vie à dormir et un douzième à rêver. Ne plus dormir, ne plus rêver équivaudrait à devenir fou car notre inconscient serait alors incapable de se manifester pleinement comme il le fait dans nos rêves. Dormir et rêver est donc vital pour l'homme.
Dans le « sixième sommeil «
Werber part à la conquête de ce territoire fantasmagorique dont le début de l'histoire n'est pas sans rappeler «
Les thanatonautes »
Caroline Klein est une scientifique qui a décidé de consacrer ses recherches au « sommeil », un domaine dans lequel elle pense pouvoir trouver des solutions à de nombreux problèmes personnels et plus généralement pour le bien de l'humanité.
Jacques Klein, son fils, a grandi entouré de deux parents aimant et dans le culte du sommeil et des rêves. Il est devenu médecin et lorsque sa mère disparait mystérieusement il décide de se spécialiser également dans l'étude du sommeil afin de poursuivre les travaux de sa mère.
Le roman est composé de trois parties, la première installant l'intrigue nous permet de retrouver l'univers facilement reconnaissable de
Werber qui alterne gaiement les parties scientifiques au parties romancées et ça fonctionne. Notre intérêt s'éveille à cet univers que nous connaissons tous plus ou moins « le sommeil ».
La seconde partie nous emmène découvrir un peuple malésien qui voue un culte au sommeil et au rêve, une partie où l'on découvrira des personnages loufoques, des situations burlesques qui permettront de garder un rythme soutenu à l'intrigue.
Enfin une troisième partie où le dénouement arrive mais comme un soufflet que l'on aurait sorti trop vite du four retombe lamentablement laissant le lecteur perplexe et dubitatif.
Je suis encore une fois déçue par cet auteur . le sujet est pourtant intéressant, les personnages très bien choisis mais ça manque d'envergure, ça manque de profondeur et j'ai connu
Werber beaucoup plus agressif dans ses romans. le sujet est bâclé, ça part dans tous les sens et on ne s'y retrouve pas vraiment à la fin.
Premier boudé de l'année.