Troisième Humanité, tome 1

J'ai lu ce livre peu de temps après sa parution, à un moment de disette littéraire : j'étais en vacances et avais été imprevoyant en matière de provisions de lecture. J'en ai été réduit à emprunter l'ouvrage à un membre de ma famille
. Je ne l'ai pas du tout aimé mais il m'a laissé un certain souvenir en raison de...oui, c'est le terme qui s'impose, la stupidité de l'hypothèse de départ
Il m'est revenu en mémoire en raison de la parution du dernier ouvrage de l'auteur, que je me suis bien gardé de lire, sur la foi de sa quatrième de couverture et des critiques lues sur le site, et qui me semble souffrir des mêmes défauts que Troisième humanité
Mais revenons à ce dernier livre
Je ne dirai rien de son indigence psychologique, des personnages bâclés et du caractère sommaire des analyses géopolitiques, pour me concentrer sur l'invraisemblance des hypothèses scientifiques ; oui, je sais, certains pensent que la vraisemblance n'est pas un critère d'appréciation, surtout dans un ouvrage de science -fiction
Ce n'est pas mon avis. Il ne faut pas mépriser ce genre en pensant qu'il est prétexte à écrire n'importe quoi,; en outre., dans "science fiction il y a science et l'auteur est tenu à un minimum syndical en la matière.
Or cette histoire des trois humanités ne tient pas debout, au sens propre du terme comme on le verra. le héros, paléontologue, découvre les traces d'une race de géants qui nous a précédés ( déjà la paléontologie ésotérique je n'aime pas trop
Mais il s'agit d'une oeuvre de fiction, alors passons). Ces géants auraient été d'une taille de dix sept mètres et auraient bénéficié d'une longévité moyenne de sept cents ans
Ils se sont éteints par suite d'une catastrophe planétaire, nous n'allons pas tarder à faire de même,Dieu merci pas avant d'avoir donné naissance à nos successeurs, la Troisième Humanité justement,, une taille de 17 cm et une longévité de sept ans ( pourquoi d'ailleurs toujours ce facteur dix? )
Et j'en arrive à la stupidité de l'hypothèse de départ : un géant de,17 mètres. le facteur dix se retrouvera inévitablement dans toutes ses dimensions, et son poids sera donc de soixante dix tonnes. Mais si le poids d'un corps est fonction de son volume la résistance d'un os n'est proportionnelle qu'à sa section
Il en ira de même de la puissance de ses muscles, soit un facteur dix puissance deux par rapport à nous alors que son poids est de dix puissance trois. On voit le problème : il sera incapable de tenir debout et s'il y arrivait tous ses os se briseraient sous son poids ; pour être viable il devrait donc avoir une morphologie très différente de celle de la deuxième humanité ce qui n'est pas du tout l'hypothèse où livre ; et il n'en aurait pas fini avec les problèmes anatomiques : pensons au coeur qui serait nécessaire pour pour élever le sang à une hauteur de dix sept mètres et à la quantité de nourriture qui lui serait nécessaire : il devrait passer tout son temps à manger ; et il n'en serait pas quite pour autant de problèmes anatomiques, une longévité de sept cents ans étant bien hypothétique
Venons -en maintenant à notre homme de la troisième humanité. Pour lui ça se présente un peu mieux mais...entre autres problèmes il y a celui de la taille du cerveau : il aura un poids d'un gramme ( toujours le facteur) dix) ce qui paraît très insuffisant pour lui assurer des fonctions cognitives humaines; la taille du cerveau n'étant toutefois pas strictement proportionnelle à l'intelligence, admettons qu'il pourrait se débrouiller avec un cerveau de dix grammes ; il faudra alors augmenter la taille de la boîte Crau par rapport aux autres dimensions du corps, il y aura d'ailleurs d'autres modifications à faire, si bien sûr que sa morphologie globale, contrairement aux hypothèses du livre, finira par être très différente de celle de la deuxième humanité
En outre la longévité de sept ans (le temps nécessaire chez nous pour arriver aux premiers stades de l'enseignement primaire) ne permettra pas au cerveau d'avoir un temps de programmation nécessaire pour.arriver aux fonctions cognitives requises pour arriver à des performances comparables à celles de la deuxième humanité.
Bon, on me dira que j'ai passé beaucoup de temps à enfoncer des portes ouvertes mais au moins je me suis beaucoup plus amusé qu'en lisant le livre, alors...

Alors là je n'y arrive pas. Premier livre de l'auteur. J'ai entendu beaucoup de bien et même de très bien alors je me suis lancée.

167 pages après stop, c'est trop pour moi, on navigue d'inepties scientifiques en raccourcis faciles sur un fond donneur de leçon...

Je comprends que ça puisse convenir a certains, c'est facile à lire mais même en me disant que c'est de la science fiction certaines erreurs sont tellement grosses que je n'accroche pas. Les personnages sont stéréotypés au maximum et tous miraculeusement liés bref un échec pour moi.

Un aller simple en direction de la fin de l'humanité avec le premier tome de la trilogie Troisième Humanité, paru en 2012 aux Éditions Albin Michel. Un roman de science-fiction visionnaire qui s'approche d'un peu trop près de la réalité. Véritable coup de coeur.

Le livre s'ouvre sur plusieurs histoires : un séisme et un tsunami ont frappé les côtes pakistanaises. Un mystérieux narrateur, très vite identifié, revendique la catastrophe naturelle.
Au pôle Sud, nous suivons l'expédition « Charles Wells ». Charles Wells, un scientifique qui mène l'expédition, découvre une nouvelle risquant de changer l'histoire du monde tel que nous le connaissions : une espèce humaine a précédé l'homo sapiens et il s'agit des Géants.
En France, David Wells, fils de Charles, s'apprête à présenter son projet de mémoire sur l'évolution par le rapetissement.
Débute alors une aventure sans précédent au coeur de la Terre et de son évolution.

Premier roman de Bernard Werber lu et une véritable claque. Bilan : le monde va très mal et il est difficile d'avoir confiance en la préservation de notre espèce. Écrit dix ans plus tôt, Bernard Werber est un auteur révolutionnaire et visionnaire. J'ai lu ce roman avec une boule au ventre tant tout ce qu'il a écrit il y a dix ans résonne encore aujourd'hui. Déforestation, pollution, maladies, vivre dans l'espace, guerre, tout y est pour que la fiction dépasse la réalité. Premier coup de maître. Nous n'arrivons pas à démêler le vrai du faux et l'on se laisse surprendre par l'histoire de Troisième Humanité.
Bernard Werber maîtrise ses sujets, ses personnages et toutes les intrigues. Impossible de lâcher le roman avant la dernière page et comme il s'agit d'une trilogie, la fin nous donne l'eau à la bouche pour la suite. Une véritable réussite du début à la fin. le roman nous plonge dans un suspense insoutenable.

Tant d'intrigues et d'histoires dans un même livre et pourtant, tout est fluide. J'ai adoré les brèves d'informations qui donnent encore plus de véracité aux propos. Les personnages sont attachants et nous vibrons avec eux dans la réussite de leurs projets. J'ai apprécié les passages de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu d'Edmond Wells qui viennent appuyer chaque propos et qui nous font comprendre les thématiques de l'intrigue. Les t-shirts des lois de Murphy arborés par Martin sont très bien trouvés et apportent une pointe d'humour au roman. Les prises de paroles de Gaïa sont piquantes et nous poussent à revoir nos modes de vie. Sans être moralisateur, Bernard Werber éveille les consciences. C'est un roman conséquent avec une multitude d'informations qui se lit vite tant la plume de l'auteur est agréable et divertissante. Aucun point d'ombre pour ce roman, tout y est et tout fonctionne. Je suis impatiente de lire la suite avec le tome 2 : Les Micro-humains.
Lien : https://juliegorsky.wordpres..

Les livres de Bernard Werber ne deçoivent jamais car on y trouve toujours cette imagination débordante qui lui fait creer des univers et des histoires uniques.Ce livre est le premier d'une trilogie dont l'ironie, le mordant et les clins d'oeuil au reel font toujours mouche chez moi.

Un Werber qui m'avait échappé... et qui prend une "drôle" de dimension au regard des évènements pandémiques récents.

J'ai parfois l'impression que cet auteur bâcle un peu niveau écriture, j'aimerai qu'il soit plus exigeant envers lui-même, car si ses histoires sont souvent originales et addictives, depuis le temps j'aimerais tellement qu'il est progressé niveau style.

Enfin, ça reste quand même un bon gros pavé que j'ai dévoré, et qui a bon fond à défaut de belle forme. Donc, je le conseille bien sûr et ne regrette pas d'avoir une nouvelle fois succombé à sa géniale imagination.

Un roman de science fiction assez efficace où il est parfois plus intéressant de se laisser porter par ses vagabondages imaginatifs sur l'histoire et le futur de l'humanité que par les tensions du thriller qui tiennent la trame. La grosse moitié du roman est néanmoins divertissante.

Divertissant, lecture rapide, manque de rigueur scientifique...style rapide, manque d'élégance ...J'ai toujours l'impression de cette volonté saugrenue d'écrire des phrases qui se veulent devenir des proverbes que ça en devient lassant. Je ne décolle plus depuis un moment avec Werber...cela manque de consistance, d'epaisseur, de beaux mots, d'envolées lyriques...stop à ce satané populisme littéraire...par pitié. Trop de simplification de raccourcis, et de longueurs pesantes et inutiles quand il ne faut pas. Je ne peux plus me contenter de ces romans ''fast food''. Je remercie tout de même l'auteur des pour m'avoir fait rêver, plus jeune, avec ses romans à la patte novatrice et resolument vitaminée.

L'humanité et le reste des espèces connaissent depuis des millénaires un rétrécissement. Les dinosaures qui sont "devenus" des lézards. Des sauterelles réduites pour devenir celles qu'on connaît aujourd'hui, etc. Mais si l'homme d'avant était aussi 10 fois plus grand que nous... N'allons-nous pas encore vers une taille 10 fois plus petite ?
Pour Bernard Werber, peut-être serait-ce la troisième humanité...
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C'est un premier livre d'une trilogie pour les passionnés de romans d'aventure. C'est une fiction où les rebondissements et le suspense ne manquent pas, avec en prime et sans prétention un regard sur notre civilisation et notre façon plus ou moins exemplaire de la diriger, tout en jouant avec les légendes sur nos origines...
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Ma pensée en terminant le livre :
"Quelle aventure !!!"
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Bonne lecture...

Troisième Humanité est le premier livre de Bernard Werber que j'ai lu. J'ai dû être cachée dans une grotte pendant plusieurs années car je ne connaissais pas cet auteur, mais mieux vaut tard que jamais!

Dans ce roman, on suit l'histoire de deux scientifiques qui sont embauchés par l'Etat français pour faire des recherches à des fins géopolitiques, l'un sur la féminisation des espèces (avec pour modèle un peuple d'Amazone en Turquie) et l'autre sur la miniaturisation du monde (avec pour modèle un peuple de Pigmées).
L'écriture est fluide, et l'auteur parsème le livre de pages de sciences très intéressantes, ce n'est pas du tout pompeux.
Le bouquin se lit vite, on apprend des choses et les péripéties sont nombreuses et, même si imaginaires, très pertinentes.
Les cris écologiques de la Terre sont également très prenants.

Je n'ai plus qu'à m'atteler à d'autres livres de Bernard Werber!

Ayant lu plusieurs livres de cet auteur, je suis relativement mitigé quand je suis arrivé à la fin du cycle. J'ai l'impression de lire du réchauffé. Au dbut de la narration, l'histoire est interessante puis on retourne vite dans ce que l'auteur sait faire et la magie de la découverte ne marche plus. Alors, il y a des choses de qualité ( d'où les 3 étoiles ) mais je reste très sur ma fin. J'ai lu cette trilogie comme-ci je survolais quelque chose qui était sympa et puis... voilà.
Depuis peu, je suis de plus en plus réfractaire à lire cet auteur... Allez Bernard... surprend moi !