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3,7

sur 1201 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai été une grande fan de Bernard Werber avec Les fourmisles Thanatonautes, puis je me suis lassée avec la série des Dieux.
Un soir que je fouille dans ma PAL à la recherche d'un livre à lire, je me dis Tiens, pourquoi pas Troisième Humanité ? J'espérais que ces années d'abstinence m'auraient rendue à nouveau réceptive au savoir relatif et absolu, et que je dévorerais toutes les pages avec des étoiles dans les yeux.
Bon.
Dès les premières pages, un certain désappointement s'empare de moi. Tout va trop vite, tout sonne faux, cette Terre qui parle ne m'inspire que de grands yeux ronds perplexes dépourvus d'éclat.
Les personnages sont fades, étranges, je n'ai pas envie de connaitre la suite.
Alors est-ce moi qui ai changé ? ou les années n'ont-elles pas réussi à effacer la lassitude d'un style qui semble se reproduire à chaque roman ?
Quoi qu'il en soit, j'ai arrêté ma lecture afin de conserver Mr Werber au rang où je l'avais placé avec Les fourmis, et je crois que j'en resterai là pour ses futurs romans.
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Quelle déception !
Depuis "les Fourmis" et en passant par "L'ultime secret" et autres joyeusetés, j'ai toujours beaucoup apprécié les ouvrages de Bernard Weber. Une prose simple, des intrigues originales et ces braconnages réguliers sur le terrain scientifique m'ont toujours semblé de bon ton. Sauf cette fois-ci.
Cela ne fonctionne pas. Les personnages ne paraissent guère crédibles, l'intrigue plutôt absurde... Pour tout dire, on n'y croit pas un instant.
Cette histoire d'humanité géante en marche vers la miniaturisation ne me semble guère palpitante, cette invention d'un micro-peuple espion féminin censé représenter l'avenir de l'espèce n'est pas plus convaincante. Et tout cela est enrobé par tout un bric-à-brac scientifique tournant autour de la notion de l'évolution qui s'avère au final plutôt indigeste (et je passerais sur la personnification de la Terre qui m'a semblé plutôt risible).
Mis à part quelques épisodes sympathiques, dont celui de la grande grippe mondiale, on n'est guère tenu en haleine par le rythme de l'intrigue. Ouvrir le roman ou le laisser fermé, au final peu importe. Faites donc comme vous voulez. Pour ma part, je relirais plutôt "les Fourmis"...
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J'ai lu ce livre peu de temps après sa parution, à un moment de disette littéraire : j'étais en vacances et avais été imprevoyant en matière de provisions de lecture. J'en ai été réduit à emprunter l'ouvrage à un membre de ma famille
. Je ne l'ai pas du tout aimé mais il m'a laissé un certain souvenir en raison de...oui, c'est le terme qui s'impose, la stupidité de l'hypothèse de départ
Il m'est revenu en mémoire en raison de la parution du dernier ouvrage de l'auteur, que je me suis bien gardé de lire, sur la foi de sa quatrième de couverture et des critiques lues sur le site, et qui me semble souffrir des mêmes défauts que Troisième humanité
Mais revenons à ce dernier livre
Je ne dirai rien de son indigence psychologique, des personnages bâclés et du caractère sommaire des analyses géopolitiques, pour me concentrer sur l'invraisemblance des hypothèses scientifiques ; oui, je sais, certains pensent que la vraisemblance n'est pas un critère d'appréciation, surtout dans un ouvrage de science -fiction
Ce n'est pas mon avis. Il ne faut pas mépriser ce genre en pensant qu'il est prétexte à écrire n'importe quoi,; en outre., dans "science fiction il y a science et l'auteur est tenu à un minimum syndical en la matière.
Or cette histoire des trois humanités ne tient pas debout, au sens propre du terme comme on le verra. le héros, paléontologue, découvre les traces d'une race de géants qui nous a précédés ( déjà la paléontologie ésotérique je n'aime pas trop
Mais il s'agit d'une oeuvre de fiction, alors passons). Ces géants auraient été d'une taille de dix sept mètres et auraient bénéficié d'une longévité moyenne de sept cents ans
Ils se sont éteints par suite d'une catastrophe planétaire, nous n'allons pas tarder à faire de même,Dieu merci pas avant d'avoir donné naissance à nos successeurs, la Troisième Humanité justement,, une taille de 17 cm et une longévité de sept ans ( pourquoi d'ailleurs toujours ce facteur dix? )
Et j'en arrive à la stupidité de l'hypothèse de départ : un géant de,17 mètres. le facteur dix se retrouvera inévitablement dans toutes ses dimensions, et son poids sera donc de soixante dix tonnes. Mais si le poids d'un corps est fonction de son volume la résistance d'un os n'est proportionnelle qu'à sa section
Il en ira de même de la puissance de ses muscles, soit un facteur dix puissance deux par rapport à nous alors que son poids est de dix puissance trois. On voit le problème : il sera incapable de tenir debout et s'il y arrivait tous ses os se briseraient sous son poids ; pour être viable il devrait donc avoir une morphologie très différente de celle de la deuxième humanité ce qui n'est pas du tout l'hypothèse où livre ; et il n'en aurait pas fini avec les problèmes anatomiques : pensons au coeur qui serait nécessaire pour pour élever le sang à une hauteur de dix sept mètres et à la quantité de nourriture qui lui serait nécessaire : il devrait passer tout son temps à manger ; et il n'en serait pas quite pour autant de problèmes anatomiques, une longévité de sept cents ans étant bien hypothétique
Venons -en maintenant à notre homme de la troisième humanité. Pour lui ça se présente un peu mieux mais...entre autres problèmes il y a celui de la taille du cerveau : il aura un poids d'un gramme ( toujours le facteur) dix) ce qui paraît très insuffisant pour lui assurer des fonctions cognitives humaines; la taille du cerveau n'étant toutefois pas strictement proportionnelle à l'intelligence, admettons qu'il pourrait se débrouiller avec un cerveau de dix grammes ; il faudra alors augmenter la taille de la boîte Crau par rapport aux autres dimensions du corps, il y aura d'ailleurs d'autres modifications à faire, si bien sûr que sa morphologie globale, contrairement aux hypothèses du livre, finira par être très différente de celle de la deuxième humanité
En outre la longévité de sept ans (le temps nécessaire chez nous pour arriver aux premiers stades de l'enseignement primaire) ne permettra pas au cerveau d'avoir un temps de programmation nécessaire pour.arriver aux fonctions cognitives requises pour arriver à des performances comparables à celles de la deuxième humanité.
Bon, on me dira que j'ai passé beaucoup de temps à enfoncer des portes ouvertes mais au moins je me suis beaucoup plus amusé qu'en lisant le livre, alors...
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J'avais dis mon dernier Weber....même pas lu la suite...Un jour peut être si je la croise dans une bibliothèque car je suis curieuse. Je trouve que son écriture devient de plus en plus facile, la police de caractère de plus en plus grosse....Le prix des livres restant le même.
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Un livre d'une effrayante simplicité. Une écriture des plus plates, un scénario à moitié pompé sur La Nuit des temps de Barjavel, le degré zéro de la réflexion, bref, à éviter lorsqu'on a un niveau d'exigence minimum.
En effet, l'on peut être séduit par les scénarii de Werber, mais dans ce livre, la mise en scène de l'histoire vient tout briser. Que de clichés ! Que d'autoréférences satisfaites ! Un livre simpliste qui tourne sur lui-même et ne fait que se répéter : cf. la scène dans le bureau du Président de la République.

Appréciez ce cliché ridicule :

"Elle repense à son père. En le retrouvant, elle a "digéré" le problème paternel et du même coup intégré sa partie masculine. Désormais, sa mère morte et son père identifié, elle se sent libérée de ses ancêtres et peut vivre sa vie en accord avec ses choix personnels"

Dire que quelqu'un, quelque part sur terre, a osé publier ces lignes ! C'est ridicule, on dirait une parodie. "Vivre sa vie en accord avec ses choix personnels" c'est le sommet du cliché psychologique que l'on peut retrouver dans la rubrique Psy de n'importe quel magazine féminin (magazines dans lesquels Werber semble puiser son inspiration et ses sources !!)
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Quoi dire ?? .... j'ai arrêté la lecture de ce roman à la page 103... sur 685.
La science-fiction, le surnaturel, le mystère j'adore (voir mes lectures) surtout lorsque je retrouve derrière de la rigueur.... mais là ce n'est pas le cas... trop de complaisance....
et le monologue de la terre m'exaspère.... pour moi cela reste un livre purement commercial et facile.

Je stoppe la lecture.... trop de livres de plus grande qualité sans doute m'attendent.... le temps est trop précieux pour le dépenser inutilement.
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Je sais que cela fait intellectuel et élitiste de critiquer négativement un auteur populaire, mais, bien que je ne prétende être ni l'un ni l'autre, je ne peux pas faire autrement.
L'intrigue est pleine d'idées qui auraient pu être intéressantes, mais elle est polluée par toutes sortes d'absurdités trop grossières pour être crédibles. Ainsi, on apprend que "Gaïa" souffre lorsque l'homme fait des forages. Quand on connaît les conditions qui règnent au centre de la terre, on ne peut qu'éclater de rire. de plus, je trouve que pour une planète bien au courant des conditions de son existence, "Gaïa" ne pourrait pas ne pas ignorer le rôle bénéfique de la lune qui stabilise son orbite autour du soleil et donc ne pas voir en elle uniquement une cicatrice de sa rencontre avec Théia.
Mais ces erreurs seraient excusables si elles n'étaient pas au service d'idéologies plus inquiétantes. Monsieur Werber nous explique avec force que la surpopulation est la cause principale de tous les problèmes écologiques. En premier lieu, cette idée, bien que très répandue, est fausse. Les faits montrent que l'impact sur l'environnement ne cesse de croître dans les pays développés, alors même que leur démographie est stable, voire en déclin. Certains rétorqueront que c'est une raison supplémentaire pour que les pays à forte croissance démographique n'atteignent pas notre niveau de vie ? Ce n'est pas si simple puisque le taux de natalité diminue avec le niveau de développement. Quant à l'argument malthusien selon lequel nous serions trop nombreux pour nourrir tout le monde, il ne tient pas non plus. Il y a aujourd'hui, compte tenu des moyens de production, assez de récoltes pour nourrir toute la population. Les disettes ne viennent pas d'un manque de produit mais de prix trop élevés, qui excluent les pauvres du marché. Les problèmes ne viennent donc pas d'une prétendue surpopulation, mais d'une surconsommation de certaines sociétés et de mécanismes financiers.
Le plus grave, dans cette affaire, c'est que l'auteur, en s'appuyant sur la thèse malthusienne, n'est pas loin de justifier un génocide (Comment qualifier autrement cette épidémie provoquée qui extermine deux milliards d'individus ?), d'autant plus qu'à l'en croire, certaines "races" (les bantous) seraient plus méchantes que d'autres (les pygmées).
Werber aurait-il une part d'ombre ? J'ose espérer que le genre de réflexion qu'il propose ici n'est due qu'à sa naïveté. Naïveté dont, au passage, il n'a pas l'exclusivité.
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J'étais contente de relire du Werber que j'aimais tellement étant lycéenne. Mais je n'ai pas du tout accroché. Tout est si prévisible, si demago.... Je ne l'ai pas fini.
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Je suis en colère auprès de Bernard Werber (gentiment hein :)! J'ai beaucoup aimé certain de ses livres comme les thanatonautes (et ses suites) ou le papillon des étoiles, mais maintenant, je trouve que ses livres les plus récents répondent aux mêmes mécanismes que ce qui a fait le succès des anciens, se sont les mêmes ficelles, l'originalité n'est plus de l'originalité du coup. Très déçue !
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Faisons court. J'ai tenu jusqu'à la page 94 en faisant beaucoup d'efforts.
Un livre dont ne pert rien à ne pas lire
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