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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une bande voleurs, déjà pas très douée, se convertit, le temps d'un épisode de cette série sur Dortmunder, au kidnapping. Connaissant la troupe, on se doute déjà que les résultats ne seront pas mirobolants; reste à savoir comment ils réussiront à rater, encore une fois, leur coup. La dynamique de cette bande, qu'on apprivoise mieux d'opus en opus, est à la fois désolante et suave; ce sont des ratés mais ils ont du coeur et en deviennent sympathiques malgré le chimérisme de leurs rêves. On rencontre dans cet épisode un petit futé qui exploitera leur coté naif à l'aide de stratégies aussi alambiquées que remarquables. Certaines scènes sont hilarante, notamment celles des dialogues entre ravisseurs et le père de la victime. Je m'attache de plus en plus à ce gang de survivants, un peu débonnaire, qui garde la foi malgré tout, mais surtout doté d'un humour dont il ne doit même pas soupçonner l'existence !
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Un Westlake portant sur les mésaventures de Dortmunder c'est l'assurance d'une réjouissante lecture.

Dans ce troisième opus on retrouve avec plaisir toute la clique de la série : Andy Kelp, May et bien sûr Stan Murch et sa M'man.

Fidèle à la mécanique bien huilée qui rythme les "Dortmunder" , Westlake nous fait apprécier sa débordante créativité en s'amusant de lui même puisque notre malheureux héro s'inspire d'un livre de Richard Stark pour mener ses basses oeuvres (Richard Stark étant le pseudo sous lequel l'auteur développe les aventures de Parker, un peu le double maléfiquement efficace de Dortmunder).

Mon seul bémol c'est que dans Jimmy the kid tout particulièrement la malchance les affecte bien moins que leur incompétence et leur bêtise.

Pas le tout meilleur livre de cette série d'exception mais un très bon moment de souriante lecture néanmoins.
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John Dormunder et sa bande de bras cassés décide de s'inspirer d'un roman de Richard Stark (alias Donald Westlake) pour organiser un kidnapping.
Ils décident de kidnapper Jimmy, le fils d'un homme riche, de le garder dans une ferme isolée et de toucher la rançon auprès de son père. Ils tentent d'appliquer le modus operandi à la lettre et au mot près mais rien ne se passe vraiment comme prévu. Déjà le gamin est plus intelligent qu'eux, il va les aider puis les doubler.
J'ai passé un bon moment en lisant ce polar, c'est vivant et drôle. Je recommande chaudement cet auteur. Déjà les titres à eux seuls sont assez alléchants.
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Un Westlake de la série des Dortmunder est toujours un régal, avec ses personnages récurrents hauts en couleurs. Ces braqueurs calamiteux attirent toujours la sympathie du lecteur, tant ils finissent par nous être familiers. On sent bien que leurs coups sont foireux, mais lorsque la machine se dérègle, c'est toujours dans un sens qui emmène le lecteur vers des surprises.
Ce roman a un petit quelque chose en plus, de la malice (bienveillante) de la part de la victime (un adolescent cinéphile et tourmenté), qui se retrouve finalement dans un rôle qu'on attendait pas au départ.
Un grand moment de plaisir pour les amateurs du genre !
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Pas le meilleur Westlake, assurément (d'après mes lectures et les avis récoltés), mais cela reste un livre très agréable, avec ses moments délectables.
Le personnage de Jimmy, notamment, que je m'attendais à trouver caricatural, est assez juste et profond pour élever cette histoire et la juger digne d'intérêt.
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J'ai enfin pu me procurer ce Jimmy the kid pas réédité aussi souvent que les autres tomes et c'est donc en numérique que je poursuis les aventures, devrais-je dire les mésaventures de John Dortmunder, célèbre personnage peu chanceux crée par Donald Westlake.

La question que je me pose est, étant donné que Donald Westlake met en scène un roman écrit par un certain Richard Stark (pseudo de Donald Westlake lui-même), est-ce que ce roman existe vraiment ? Je n'arrive pas à trouver l'info mais j'ai pas énormément cherché non plus. Dans tous les cas, le procédé ne manque pas de piquant.

Cela m'a fait penser, bizarrement, à la pièce Thé à la menthe ou thé citron, pièce qui m'a fait beaucoup rire. La différence entre les répétitions réussis et la Première complètement catastrophique.

Jimmy the kid, c'est un peu ça. le plan parfait du roman de Richard Stark réinterprété par la bande de John Dortmunder, ça donne une variante à peu près parfaite. Et comme d'habitude, les choses auraient pu bien tourner si la malchance légendaire de John Dortmunder n'avait une nouvelle fois fait dévier le plan.

J'ai adoré la simplicité et le plaisir d'écriture qui transpire du style de Donald Westlake. L'originalité est au rendez-vous et c'est toujours agréable que chaque tome d'une série n'use pas de la même structure. Je ne suis pas mécontent d'avoir trouvé Jimmy the kid et j'ai déjà commencer le tome suivant, Personne n'est parfait.
Lien : http://livrepoche.fr/jimmy-t..
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Certainement pas le meilleur Westlake (Pierre qui roule et Dégâts des eaux notamment se situent un cran au dessus) mais la 3ème aventure de Dortmunder et sa bande est très agréable à lire et les scènes et dialogues de ce court roman sont pleines de drôlerie.
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À peine remis de ses deux derniers coups ubuesques, c'est un Dortmunder au top de sa mauvaise humeur qui accueille la nouvelle idée farfelue de son camarade Andy Kelp.
Le plan : kidnapper l'enfant d'une grosse fortune de Wall Street. D'où lui vient cette élucubration? D'un roman policier, qu'il entend suivre à la lettre, signé...Richard Stark (pseudonyme d'un certain Donald Westlake).
Depuis le temps que Westlake fraye avec ses deux figures du délit (Parker et Dortmunder), pourquoi ne pas mêler les deux ? C'est sur cette pirouette méta absolument géniale que Jimmy The Kid trouve sa drôlerie. Jouant à fond sur la scission fiction/réalité, l'auteur prend un plaisir monstre à rejouer des passages d'une aventure (fictive) de Parker pour la passer à la sauce Dortmunder.
Où comment croiser la route d'un génie méthodique et froid avec celle d'un expert ascendant poissard.
Ce qui offre plusieurs passages ahurissants de bouffonnerie. Un crossover entre ses deux anti-héros n'étant pas possible (comment mêler polar brut avec comédie pure?), Westlake utilise un autre procédé bien plus redoutable, la mise en abime. Elle fonctionne à plein régime, avec en prime de savoureuses petites piques envoyées à Richard Stark (niveau autodérision, ça relève du pur exercice de style).
Le roman est court (230 pages), mais incroyablement généreux dans ses effets. Rehaussés par la mauvaise humeur chronique de son héros, les échanges sont souvent bidonnants. Et que dire de cet enchainement presque ininterrompu de situations improbables? Préparez-vous pour un pur moment de délire.
Le reproche? Jimmy the Kid est trop court. La lecture est si onctueuse que la voir s'achever aussi rapidement a quelque chose de frustrant. Mais c'est un défaut qui ne masque pas la qualité de l'ensemble, bien au contraire.
L'un des meilleurs accidents de parcours de John Archibald Dortmunder.
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