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Eh bien oui, il reste encore des inédits de Donald Westlake, et en voici un nouveau exhumé par les éditions Rivages.
Kirby Galway, un Américain, s'est installé au Belize dans le but de faire fortune dans l'élevage de vaches. Mais le terrain de pâture que lui a vendu Innocent St.Michael, un fonctionnaire bien installé, s'est révélé être, dans sa partie basse et non occupée par la jungle, un marécage à la saison des pluies et un désert de poussière à la saison sèche. Kirby s'est donc reconverti. Grâce à ses talents de pilote et à sa rencontre avec une communauté maya locale, il convoie de la marijuana vers les États-Unis et il s'est lancé dans le trafic de fausses pièces archéologiques précolombiennes que fabriquent les artisans du village voisin. Pour mieux berner antiquaires et directeurs de musées américains, il a même fait édifier un faux temple maya sur sa propriété. Tout se passe pour le mieux jusqu'à ce que la machine se grippe : des clients qui arrivent trop tôt, une archéologue naïve et idéaliste qui voudrait voir de plus près le terrain, des fonctionnaires locaux attirés par l'appât du gain…
On est donc là dans la veine comique de Donald Westlake et l'on retrouve dans les malheurs de Kirby tous les ingrédients qui ont fait la réputation de l'auteur américain disparu en 2008 : des méchants pas très fins, des gentils qui forment une belle brochette de bras cassés, des quiproquos et des coups de théâtre à la pelle. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que l'on se plonge dans ces aventures rocambolesques portées par ce qu'il faut d'exotisme et un humour piquant mais sans cynisme – et ça fait parfois du bien. Entre aventure et roman comique, on passe incontestablement un bon moment de lecture.
Sans être un chef-d'oeuvre redécouvert comme le fabuleux Mémoire morte, Tous les Mayas sont bons, est donc une honorable comédie, un livre qui contentera certainement les adeptes du Westlake auteur des aventures de Dortmunder ou de romans comme Aztèques dansants, mais qui permettra peut-être aussi à de nouveaux lecteurs de découvrir de le découvrir.
Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Tout ce qui fait un bon Westlake (dans sa veine désopilante) est là mais cette fois la mayonnaise ne prend pas. C'est un peu poussif, l'ennui n'est pas loin, les rebondissements rocambolesques qui sont habituellement d'une grande drôlerie sont ici un peu lourds, ne fonctionnent tout simplement pas. Dommage !

Pour ceux qui connaissent et aiment Westlake, ce livre jamais traduit jusqu'ici (pas très bon signe...) ne supporte pas la comparaison avec les autres. Pour ceux qui ne connaissent pas, essayez plutôt les très excellents Aztèques dansants ou Dégâts des eaux : marrade assurée !
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Donald Westlake était un grand écrivain de polars new-yorkais décédé il y a 10 ans laissant un vide abyssal jamais comblé derrière lui. Depuis, Rivages, son éditeur français a publié quelques inédits, puis la source s'est tarie. Et soudain arrive maintenant ce “tous les Mayas sont bons “ avec un titre français sentant bon les jeux de mots à deux balles que nous offraient les éditeurs français dans les années 60, 70 et 80 pour les polars. Alors, si vous ne connaissez pas ce grand maître, nul doute que ce ne sera pas forcément un roman marquant pour vous et que de multiples autres entrées beaucoup plus riches sont recommandées. Tout bon libraire saura vous guider entre autres vers “le couperet” ou “ Aztèques dansants”, très réussi qui montre un peu lui aussi un réel intérêt de Westlake pour les civilisations précolombiennes.

Si vous êtes un fan, par contre, malgré que vous puissiez légitimement vous demander pourquoi ce roman sorti en 1985 aux States ne fasse son entrée chez nous que plus de trente ans plus tard, vous ne pourrez certainement pas résister et je vous comprends très bien…

Capable d'écrire des comédies policières ébouriffées et hilarantes dans sa série consacrée à John Dortmunder cambrioleur new-yorkais particulièrement touché par une scoumoune qui ne le lâche jamais avec sa bande sympathique de bras cassés et des polars beaucoup plus sombres avec sa série Parker, Westlake était brillant dans tous les genres qu'il touchait. Celui-ci avec sa profusion d'informations sur le Bélize en Amérique Centrale, se rapproche de “Kawaha”, roman d'aventures situé dans l'Ouganda des années 70 du triste sire Idi Amin Dada.

Roman d'aventures donc situé dans la jungle du Bélize qu'il a arpentée avec son épouse et à qui il a dédié le roman pour avoir enduré un trip avec lui dans l'enfer vert, se double aussi d'une farce et d'un énorme jeu de dupes, d'arnaques avec moult rebondissements, trahisons en cascade. Ce n'est sûrement pas le meilleur de Weslake que l'on retrouve ici mais le rythme est bien là, le ton gentiment moqueur et un humour souvent très fin, pince sans rire qui est une de ces marques de fabrique, bien présents, font que c'est du Weslake et… c'est bon.
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Tous les Mayas sont bons est le « nouveau » roman de Donald Westlake paru chez Rivages. Nouveau, pas tout à fait. Il est paru en anglais en 1985, mais il est nouveau en français. de toutes manières, malheureusement l'auteur est décédé en 2008, donc la nouveauté sera forcément relative.

Personnellement, j'adore la série Dortmunder de Donald Westlake. C'est drôle et totalement fou et j'ai plaisir à suivre les aventures de ce beautiful loser et de sa bande de bras cassés qui imaginent des braves plus tordus et loufoques les uns que les autres.

Alors un « nouveau » Westlake, moi ça me met en joie. le dernier que j'avais lu, Dégâts des eaux, m'avait tellement fait rire que j'avais hâte de me plonger dans cette histoire qui allait forcément être rocambolesque et totalement dingue.

Alors pour commencer, si comme moi, vous adorez Dortmunder, il faut savoir que Tous les Mayas sont bons n'est pas une de ses aventures. Donc point de braqueurs en mousse dans ce roman. Mais Kirby, un Américain installé au Belize. le Belize, pour ceux qui comme moi ne le savaient pas, se trouve en Amérique centrale, au sud du Mexique et à l'est du Guatemala.

Kirby fait dans le trafic d'antiquités. D'antiquités fabriquées par les villageois avec qui il est en affaire. le but étant de truanderie des riches Américains crédules. Mais une « fichue peste » d'archéologue vient mettre son grain de sel dans une entreprise qui roulait bien et ça va vite devenir un gros bordel…

Je ne vais pas vous cacher que j'ai été moins séduite que lorsque je lis une histoire de Dortmunder, même si l'on retrouve tous les quiproquos chers à l'auteur. Mais je crois que mon coeur est à Dortmunder. Mais si vous aimez les embrouilles et les histoires de trafic et que vous avez envie de rencontrer des personnages fantasques, n'oubliez pas que Tous les Mayas sont bons. J'ai un peu honte de cette chute.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Ayant échoué dans ma recherche d'écrivain bélizien traduit en français, j'ai dû me contenter (comme pour le Honduras) d'un titre dont le Bélize est le décor, mais écrit par un auteur américain (ce qui n'était déjà pas si facile à trouver). J'ai ainsi par la même occasion découvert Donald Westlake, célèbre pour ses romans policiers humoristiques (je cite Wikipédia), considéré comme un classique, même, par les aficionados du genre. J'ai cru comprendre que ce titre n'était pas son meilleur, ce qui me donne furieusement envie d'explorer davantage son oeuvre, puisque j'ai personnellement passé avec cette lecture un excellent moment.
Installé au Bélize avec l'intention de faire fortune dans l'élevage, Kirby Galway, trentenaire décontracté et sûr de lui, y a acheté un terrain, qui s'est avéré être inexploitable. Il éprouve depuis un furieux ressentiment envers celui qui le lui a vendu, un fonctionnaire plus ou moins véreux inopportunément prénommé Innocent. Sa principale source de revenus, consistant à transporter des bottes de marijuana dans son avion entre Bélize et la Floride, ne lui suffit pas. Malin et imaginatif, il a trouvé un moyen de rentabiliser ce fichu terrain dont il est propriétaire, qui se révèle soudain receler d'inestimables vestiges mayas…

Ne reste plus qu'à appâter quelques pigeons, ce à quoi s'emploie Kirby lors d'un séjour dans son pays natal. Entrent ainsi en scène un couple d'antiquaires très impressionnables, ainsi qu'un conservateur de musée peu scrupuleux. S'y ajoute une indésirable archéologue idéaliste en lutte contre la spoliation du patrimoine archéologique sud-américain, dont les recherches auraient permis de localiser un site Maya qui n'aurait jamais été découvert, situé justement du côté des terres de Kirby. La situation devient compliquée lorsque, contrecarrant les plans de ce dernier, tout ce petit monde se retrouve au même moment dans le même hôtel…

Le roman est ensuite un enchaînement de rebondissements rocambolesques et de quiproquos, de confrontations entre des protagonistes acharnés à préserver leurs intérêts respectifs. Les jeux de dupes abondent, les dialogues fusent, et le tout est porté par un humour mordant qui rend la lecture fort réjouissante.

Elle est également instructive, Donald Westlake faisant une belle place au contexte de son intrigue, qui se déroule au moment où le Bélize, ex-colonie britannique, vient d'accéder à l'indépendance (au tout début des années 1980), mais est en butte aux revendications territoriales de son voisin guatémaltèque, qui menace d'annexer par la force le sud du pays. Les nombreuses incursions dans l'enchevêtrement de sa jungle luxuriante sont par ailleurs l'occasion d'approcher ses autochtones, descendants des mayas devenus fermiers, vivant dans une autosuffisance rudimentaire au sein de petits villages dispersés et coupés de la civilisation technologique.

Une chouette découverte, en somme !
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Première lecture de Donald Westlake.

J'avoue ne pas avoir été complètement conquise par ce récit.

Kirby, un américain installé au Belize a monté une combine avec quelques locaux : faire du trafic d'antiquités et même construire un faux temple pour être encore plus crédible.
Sur le papier, la combine a l'air parfaite. En réalité, les choses se gâtent très vite lorsque surgit une archéologue idéaliste et incorruptible.
Et Kirby va devoir revoir ses plans....

Arnaques, mensonges et plus si affinités.

Il y a beaucoup de personnages dans ce roman ce qui rend l'ensemble parfois un peu difficile à suivre.
Et il n'y a pas une seule arnaque ! Il y a celle de Kirby bien entendu, mais il y en a d'autres et elles s'imbriquent les unes aux autres.
J'ai trouvé le ryhtme un peu lent. Les personnages sont intéressants mais il manque un petit quelque chose pour lier le tout.

J'ai aimé la plume, le ton un peu provocateur, décalé, et l'autodérision des personnages.

Je découvre après lecture en lisant d'autres critiques qu'il est préférable de commencer la découverte de cet auteur par d'autres romans. Je tenterai donc ue nouvelle lecure de l'auteur ultérieurement.
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Un inédit de Westlake en langue française, si j'ai bien compris (?)
Agréable lecture de cette sorte de Dortmunder au pays des Mayas, qui organise ses escroqueries avec un soin maniaque… au point de se brûler les ailes (de son petit avion de tourisme). Westlake a un sens confondant du scénario, même si parfois il en fait un peu trop. Mais comment le lui reprocher ?
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Toutes les filières sont bouchées? Parcourssup bugge quand tu lui envoies ton dossier? Je te propose d'imiter Kirby Galway et de devenir faussaire d'objets mayas au Bélize. C'est sympa le Bélize: la chaleur, les moustiques, la corruption, les descendants désargentés du grand peuple maya. Pour ce faire, il faudra te faire arnaquer sur l'achat d'une terre, avoir l'idée d'y construire avec l'aide d'une tribu locale un faux ancien temple maya baptisé sobrement Lava Sxir Yt (prononcer Lava Shkeer it. Toute ressemblance avec le nom d'un fromage n'est pas du tout fortuit) et de demander à la même tribu de fabriquer des objets artisanaux anciens mais flambant neufs à refourguer aux antiquaires, collectionneurs et autres conservateurs de musée qui n'y voient que du feu. Mais tout se complique quand des journalistes d'investigation et une archéologue honnête débarquent sur l'île… On retrouve ici tout le pouvoir inventif de Westlake, celui que j'aime tant dans sa série des Dortmunder, où les catastrophes s'enchaînent en se demandant par quelle entourloupe notre pauvre antihéros, voyou mais sympatoche, va pouvoir s'en sortir.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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Je crois que ça y est, je suis fan de Donald Westlake. Mais peut-être l'ai-je déjà dit ? Et compte-tenu de la mésaventure (qui touche à sa fin) pour lire la série John Dortmunder dans l'ordre, et donc, trouver le t.3 Jimmy the kid, je me rabats sur une sortie Rivage noir récente, Tous les mayas sont bons. La couverture est lumineuse tandis que le titre fr laisse à désirer eu égard à celui VO, High aventure. Peu importe, c'est un Donald Westlake.

Une nouvelle fois, la recette contient beaucoup d'humour, de la malchance pour un truand éminemment sympathique tune aventure en terre bolivienne sur fond de trafic d'oeuvres d'art et de temple mayas découvert. Donald Westlake est à son aise aux États-Unis comme il l'est au Bélize. Je me suis régalé.

Donald Westlake à un talent incomparable pour mettre ses personnages dans des situations drolatiques. Ça fonctionne sur moi car c'est très bien amené et ne semble pas tirer par les cheveux. le tout est enrobé dans des dialogues très justes, précis qui amène un plaisir de lecture directement nait du plaisir d'écriture.

Certes, Tous les mayas sont bons ne gagnera pas un Prix du meilleur scénario mais l'intrigue n'est pas bâclée comme dans la littérature de série B.

L'aventure est intéressante, pas dénué d'un certain fond. J'entends corruption des fonctionnaires locaux, magouille autour du Patrimoine archéologique ou vol sous prétexte de sauvegarde. Pour moi, ça suffit. Mon prochain est le fameux et rare Jimmy the kid, le t.3 de la série John Dortmunder.
Lien : http://livrepoche.fr/tous-le..
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