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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La petite-fille de François Mauriac continue à nous raconter l'histoire de sa famille, de sa jeunesse et de son enfance. Ici, elle évoque la figure du religieux, professeur de Français-Latin au Venezuela, où elle résidait alors, avant que sa mère n'emmène ses enfants en France, loin de leur père.
Le père Deau, tel était son nom, modeste et profond, a grandement contribué à l'élévation spirituelle de la petite jeune fille promise à un grand destin (actrice, écrivain de renom à son tour, ...) qu'elle était alors.
L'autrice le retrouve des années plus tard, alors qu'elle commence à devenir célèbre, et c'est l'intéressant récit de ces retrouvailles qu'elle nous livre ici. C'est aussi celui d'une amitié hors norme entre l'élève et son professeur spirituel.
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Dans cette biographie l'auteur nous parle du père Deau qui a été son professeur de français à Caracas (Vénézuela) et son mentor, l'encourageant à écrire. Il ne cessera jamais de la soutenir et l'encourager, toujours disponible pour celle qu'il considère à la fois comme sa fille et sa soeur.
C'est un beau portrait d'homme.
J'ai aimé le style de l'auteur, ses évocations de Bordeaux, et de Malagar, la propriété familiale des Mauriac.
C'est court et le portrait brossé reste assez superficiel.
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Je me suis souvent posé cette question sans passer à l'acte « Et si je racontais ma vie ». Pour qui le ferait-on ? Pour ses enfants, pour la famille. C'est ce que fait, en autres, Anne Wiazemsky, en lui ajoutant la publication chez Gallimard. C'est là qu'intervient deux différences de taille entre elle et moi. En premier lieu, sa vie est riche de deux métiers publics : actrice puis auteur ; ensuite, elle n'est autre que la petite fille de François Mauriac.

Mais est-ce bien là la seule raison d'écrire et de publier ses souvenirs ? Non, même si être la petite fille de celui qui a été un grand écrivain et ministre de de Gaule, ça aide. Mais là, dépassons tout cela et focalisons-nous sur cette tranche de vie qui croise celle du Père Dau à Caracas d'abord, puis à Bordeaux. Au Venezuela il était le professeur de français d'Anne.

« Allô allô Anne ? » Et les souvenirs rappliquent à la surface. Elle nous donne à découvrir la bonté de cet homme qui met sa vie entière au service des autres. Anne n'est plus croyante depuis longtemps mais il ne lui demande pas de le redevenir. Respect.

Je ne suis pas fan des bios. Quelques fois, je me laisse faire et c'est encore le cas cette fois-ci. Pourquoi ? Ne me le demandez pas, je ne saurais vous répondre. J'ai aimé ce livre. Passionnément ? Non. Avec grand plaisir, oui.

Je connais mieux aujourd'hui Anne Wiazemsky et son frère, Wiaz. Ça sert aussi à ça les biographies.
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J'ai choisi de lire ce livre qui vient d'être publié pour l'auteure. Car j'avais adoré les deux derniers romans autobiographiques d'Anne Wiazemsky. Avec "Un saint homme" elle continue dans l'autofiction mais j'ai été beaucoup moins séduite.
Après ses débuts au cinéma et sa vie avec jean-luc Godard elle raconte cette fois-ci ses débuts en littérature et rend hommage à son initiateur, le père Deau qui a été son professeur de Français au collège de Caracas au Venesuela.
Le récit commence en 1988 à la sortie du premier roman d'Anne Wiazemsky. le Père Deau entend une interview sur France Inter et c'est l'occasion des retrouvailles.
Il vit désormais à Bordeaux et leurs rencontres successives vont se faire autour de l'ancienne propriété familiale de Malagar et de l'incontournable librairie Mollat, une des plus grandes librairies indépendantes de France.
Mais cela ne suffit pas pour passionner le lecteur et la première partie du livre m'a un peu agacée. Il y a d'abord un volet sur l'abandon avec cette idée qu'en changeant de lieu on abandonne ceux qu'on a connu.
On a tous eu des liens plus ou moins forts avec des adultes qui nous ont marqué à l'adolescence et des séparations qui font partie du cheminement de la vie, du besoin d'émancipation. Et heureusement, ça laisse des bons souvenirs, mais rien à voir avec l'abandon.
Et puis, on commence à le savoir qu'elle est la petite-fille de François Mauriac. Elle le répète assez souvent.
Pourtant, la présence de cet homme, Marcel, qu'elle appelle le père Deau sans le prénommer, aux moments importants de sa vie, notamment la publication de ses livres, va donner une tournure beaucoup plus intéressante au récit d'Anne. Ils parlent peu de religion mais plutot de sentiments, d'humanisme qui font chaud au coeur. D'autant plus que cet homme aimant, allie les actes aux paroles. Je dois dire aussi qu'Anne Wiazemsky raconte bien et qu'elle a des choses à dire.


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Anne Wiazemsky a connu le Père Deau au Colegio Francia de Caracas où il était son professeur de Français-Latin. Une amicale relation s'est alors établie et a perduré, bien qu'épisodiquement, jusqu'à la mort du prêtre. L'auteure fait le récit des échanges épistolaires et des rencontres avec lui, remontant ainsi le cours de sa propre vie. Si à n'en pas douter le Père Deau a compté pour Anne Wiazemsky et n'en est pas moins un saint homme, le lecteur reste seulement spectateur de cette complicité et peu concerné par leurs souvenirs très personnels. Bien écrit cependant.
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J'ai découvert l'auteur avec cet hommage à ce « saint », le père Deau.
C'est le dernier livre d'Anne Wiazemsky décédée en octobre 2017 après une bibliographie fournie d'une quinzaine d'ouvrages (source : Wikipédia) débutée en 1988 avec une nouvelle : des filles bien élevées) et un roman « mon beau navire ».
Cette femme suit un destin particulier : petite-fille de l'écrivain François Mauriac, épouse d'un réalisateur de renom Jean-Luc Godard (de 1967 à 1970), actrice de théâtre et cinéma, réalisatrice et écrivain jusqu'à ses dernières heures. Elle a tutoyé des notoriétés et pourtant, Anne, par le respect qu'elle lui doit, ne peut pas appeler le père Deau par son prénom comme celui-ci lui suggère. J'aime bien cette distance respectueuse qui s'impose mais qui ne freine pas la sincérité et la profondeur des échanges.
Un bel hommage : Cet ouvrage « un saint homme » s'apprécie avec une autre approche lorsque l'on sait que c'est le dernier de l'auteure, décédée peu après. Comme une sorte de gratification et de reconnaissance à une relation sincère basée sur leur goût de l'écriture, elle rend hommage à son ancien professeur de français, instigateur et exhausteur en la matière qu'elle saura mettre en exergue. le père Deau avait décelé en elle ce don, l'a encouragée et a su la soutenir quand nécessaire. Une belle leçon d'abnégation et de vie de la part de cet homme d'église façonné de sérénité, de générosité et de spiritualité qui ne s'épanchait pas sur ses propres problèmes. Sa générosité, sa foi, et son écoute attentive redore le blason des hommes de foi dont l'actualité nous rappellent que certains ont trahi leur valeur.
le travail de l'écrivain : le poids du passé familial et touchant dans le récit de l'auteur. Anne Wiazemsky confie au père Deau, et à ses lecteurs la complexité de se livrer dans l'écriture où la part de la vie privée s'enchevêtre avec le travail de l'écrivain ; ce qui peut amener confusion et conflit avec ses proches. La séance de dédicaces où le prêtre la défend avec une certaine sérénité et philosophie des hostilités d'un public partisan est émouvante.
Sans avoir adorer ce livre, j'en ai néanmoins apprécié le contenu et l'écriture agréable. Une belle leçon de tolérance dans les croyances (ou non) de son prochain. Cependant, je doute du même succès auprès de l'éditeur si un quidam avait écrit le même texte.
Lien : http://lesparolesenvolent.bl..
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L'auteur, petite fille de François Mauriac, retrace à travers le portrait du Père DEAU, son parcours qui l'amène à l'écriture et à devenir un écrivain. le Père DEAU qui lui porte une admiration et une affection sans borne l'a encouragée à écrire lorsqu'il était son professeur au collège. de quelques années son aîné, il la considère comme sa confidente, sa soeur, sa fille. Lorsqu'elle quitte le Vénézuela elle ne sait pas qu'elle ne reviendra pas et lui qu'il ne la reverra pas. le hasard leur permettra de se retrouver et de partager de grands moments d'estime et d'affection. Un livre paisible et tendre.
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Anne Wiazemsky, petite fille de François Mauriac, partage ici l'histoire d'une amitié profonde avec le Père Déau qui a largement marqué son enfance.
Ils se sont rencontrés à Caracas où Père Déau était son professeur de français; dès 12 ans il l'encourageait à écrire . Une complicité qui a permis à l'un comme à l'autre de se construire et de s'encourager mutuellement dans leur voie.
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Les liens amicaux de l'auteure avec un prêtre qui a su évoluer avec le changement des mentalités
et voir" des âmes pures" chez ceux qui ne menaient pas une vie conforme à la morale religieuse...

C.Meaudre
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