Fagnes-Sainte-Marie, un village néerlandais à l'est, à la frontière allemande,
Y vivent les gars de la rue des Zouaves, des spécimens à la cinquantaine, dont,
Paul Krüzen, vendeur d'antiquités militaires ( et quelles antiquités !), vieux garçon, vivant avec son père , et son pote Hedwiges Geerdink, le petit épicier "millionnaire " trop bavard, qui ne peut rivaliser avec le supermarché du coin,
Steggink, au casier judiciaire chargé, patron de bordel, qui roule en Ferrari Testarossa rouge sang ( eh oui en Hollande aussi, c'est possible 😊),
Tout ce petit monde se retrouve dans le bar de Mama Shu, la chinoise ( mondialisation oblige), ou au club Pacha, le bordel du coin, où travaillent des filles asiatiques, dont Rita.....la chérie de Paul Krüzen.
Le ton du bouquin au style sec et l'humour pince sans rire est agréablement déroutant dés les premières pages. Mais pas que ça , notre auteur en rajoute sautant du coq à l'âne, jonglant entre passé et présent, et faisant même tomber un russe du ciel en plein champs de maïs......On se croirait dans un village d'un pays du
Tiers-monde plutôt qu'en Hollande, où pour un cambriolage et une agression il faut parfois attendre une heure avant que la police n'arrive, et en cas d'attaque cardiaque, on est plus vite arrivé à l'hôpital en se faisant accompagner par le voisin qu'en ambulance.
L'auteur qui se définit comme "un européen fatigué ", relate à travers ce petit village les conséquences de la globalisation ( dont même le prêtre est importé du Brésil), celle d'un monde qui change de visage, difficile à affronter pour nos deux compères.
Une histoire de solitude et d'amitié dans un monde de plus en plus difficile à vivre, avec une fin à la sud-coréenne, mondialisation oblige ( un clin d'oeil à ma précédente lecture), que j'ai bien aimé. Quand au titre , la
sainte Rita, patronne des cas désespérés elle est vraiment à sa place 😄!
Un grand merci aux Éditions Stock et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre intéressant et divertissant.
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SainteRita#NetGalleyFrance