L'histoire est agréable, mais il y a un gros problème de traduction. Peut-être est-ce une erreur d'impression. Cela a quand même gêné ma lecture.
Au début du roman, Juliana va voir une bohémienne. Celle-ci révèle le destin de trois femmes, une pour chaque tome de la trilogie. le lecteur est donc prévenu. Juliana est une héroïne forte, avec un caractère bien trempé. Elle a perdu son identité aux yeux de tous, mais elle sait qui elle est.
Pour une fois, les personnages ne prennent pas pour acquis ce que dit le personnage principal. C'est vraisemblable. Cela change des autres romans de ce genre.
Henri VIII est un roi qui aime jouer avec ses sujets. Heureusement, Juliana est une princesse. Laszlo, le bohémien, est une sorte de chevalier servant. Il nous reste Stephen de Lacey, baron de Winberleigh. Il a peur d'aimer, pour se voir arracher l'être aimé. Il redoute la mort. C'est pour cela qu'il tente de repousser Juliana et de protéger son secret.
J'ai une petite déception avec les rebondissements. Encore une fois, l'enlèvement est présent. La fin ne peut bien sûr qu'être heureuse. Elle montre que le bonheur est préférable à la vengeance et qu'il faut vivre. J'ai passé un bon moment, sans plus !
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Juliana une héroïne forte et qui ne veut pas se laisser impressionner... Elle est simplement merveilleuse.
Son époux malgré sa goujaterie de départ ( due à cette peur d aimer et d avoir mal à nouveau) ne pourra rester insensible à cette belle personnalité qui sera toujours bonne avec lui malgré son comportement plus que limite parfois. On ne cesse d attendre la preuve de son identité au fil des rebondissements de l histoire mais tout finit bien heureusement.
L épilogue final laisse le lecteur rêveur et positif car malgré des histoires d amour difficiles, tristes, douloureuses ou insensées au regard des autres, il n en demeure pas moins que tout est possible et la quête du bonheur est a notre portée pour peu que nous le voulions bien.
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L'Angleterre. Ce n'était qu'une vague idée dans l'esprit de Juliana, quelques mots sur la page d'un livre qu'elle avait lu une fois. Un pays de barbares, sombre et brumeux. Son précepteur, un homme doué et à la parole facile, lui avait appris la langue pour pouvoir lui lire d'étranges poèmes d'aventures et de vertu triomphante.
Sacrebleu ! Il aurait dû partir au moment où elle s'était éveillée. Il n'avait pas à écouter son rêve plein de frayeur. Pas à offrir du réconfort à une femme qu'il avait épousée avec tant de réticence. Pas à ressentir ce désir douloureux pour une romanichelle.
— Les dragées sont douces et agréables au palais, fit remarquer Henry.
— Oui, mais lorsqu'elles sont touchées par trop de doigts, elles perdent leur saveur. Et quand on les délaisse trop longtemps, elles s'abîment.
La joie est si fugace. On ne sait jamais quand elle peut vous être arrachée.
..une épouse est un ornement nécessaire à la position d'un homme, et d'anciens souvenirs ne devraient pas vous faire regimber devant votre devoir.