Le Portrait de Dorian Gray

Chaque mot, chaque ligne, chaque paragraphe est un pur délice, ce livre est magnifique, c'est à lire et à relire

J'hésite avec 4 étoiles
Ce livre est bien ++
Le chapitre 11 on dort fort
Le chapitre 13 est banger
Des réflexions plutôt interessantes sur l'art, la beauté, la vie… à travers des personnages bien caractérisés
L'assaisonnement fantastique et l'accompagnement romanesque sont agréables 🙌

Pour moi, c'est une écriture au vitriol. Les personnages sont terrifiants tant ils sont pédants, méprisants et médisants; ou qu'ils n'assument pas clairement ce à quoi ils aspirent... Quand Dorian va constater les effets de son portrait, il va avoir le sentiment qu'il parvient à s'éloigner de la mort. Sentira-t-il pour autant que son humanité le quitte également..?

Lu lorsque j'étais au collège (4e ou 3e). Un roman incontournable pour les amateurs de fantastique et de mystérieux.
Le jeune et beau Dorian Gray voit le portrait qui a été fait de lui, unanimement admiré, vieillir et s'enlaidir à mesure que son âme sombre dans la noirceur. Est-ce le véritable miroir de ses tourments, de ses sentiments vils et malfaisants ?...
L'auteur nous invite à une réflexion universelle sur le bien et le mal, la beauté et la laideur, le présent et l'éternité.

Des livres, il en existe des millions sur cette planète. Pour un.e lecteur.rice, il y a un choix à faire concernant les lectures qui berceront son existence. Mais il y a surtout des oeuvres qui font secrètement leur chemin dans son esprit et pour lesquelles iel consacre une admiration candide et sans limites.

C'est le genre de bouquin pour qui nous vouons un désir ardent tout en ayant peur de la déception. C'est aussi une possible découverte qui se dévoile à la lueur d'un instant spécifique de notre vie et qui nous demande parfois un courage de plusieurs années.

Pour moi, "Le Portrait de Dorian Gray" faisait partie de cette catégorie puisque pendant 4 ans, il m'obsédait et je n'avais jamais osé le lire par peur de faire face à ma désillusion. Et pourtant, quel livre ! Certes, cela n'était pas à la hauteur de mes "attentes démesurées", mais quelle satisfaction je tire de cette expérience !

𝓐𝓲𝓷𝓼𝓲...
🎭Tout comme Basil, Oscar Wilde nous dépeint le zénith même de la décadence dans un être aussi complexe que Dorian Gray.
🎨Tout comme une palette de couleur, la chaleur de la jeunesse - aux lèvres rouges, aux yeux d'un bleu perçant et aux cheveux d'un blond brillant - s'assombrit pour nous laisser voir la froideur d'une âme perdue.
🖌️Tout comme le pinceau d'un peintre, la plume de l'auteur nous transporte par sa splendeur, ses insinuations d'une beauté sensuelle et ses réflexions scandaleuses (pour l'époque).

𝓔𝓷 𝓫𝓻𝓮𝓯,
Un roman d'une profondeur remarquable qui nous impose de lire entre les lignes pour se dévoiler entièrement ! Personnellement, je connaissais déjà la vie de l'auteur et le scandale qu'il y a eu autour de son homosexualité. de ce fait, j'ai très vite saisi les véritables relations et tensions qui existent entre nos trois protagonistes, ce qui m'a permis de plus amplement l'apprécier à sa juste valeur.

Un classique que je vous recommande donc sans plus tarder !
N'hésitez plus et foncez !
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C'est sur les bancs de la fac de lettres que je me suis penché sur ce livre. On ne peut nier l'esthétisme de cette oeuvre, qui rend l'environnement quasi bouddhique si elle n'était pas créé par un dandy que je suspecte fortement homosexuel. Mais, en effet, qu'est-ce que vendre son âme au diable sinon que le regarder tout les jours dans une glace, en plus de se croire élégant parmi les élégants ? Une nature morte, peut on dire..,.

J'avais déjà lu ce roman en 2de et à ce moment là je n'avais absolument pas accroché à ma lecture, j'avais trouvé le style d'écriture lourd, les personnages détestables et dans l'ensemble je m'étais ennuyé. C'est pourquoi, quand j'ai dû relire ce livre, pour le lycée encore une fois, je n'étais pas tellement emballé-e, à tel point que j'en ai repoussé ma lecture le plus possible.

Le portrait de Dorian Gray est une oeuvre écrite par Oscar Wilde et publiée en 1890 dans le contexte de l'époque Victorienne qui constitue la toile de fond du roman. Nous suivons Dorian Gray qui, un jeune homme encore naïf et dans la fleur de l'âge, qui, après sa rencontre avec Lord Henry, va progressivement changer.

Une chose n'a pas changé depuis ma dernière lecture, j'ai encore une fois trouvé les personnages détestables, mais, si la première fois ça m'avait beaucoup dérangé, cette fois ce n'étais plus le cas. La force de ce roman ce sont les personnages et leur psychologie, pas leur côté attachant, pas leurs qualités, ce sont leurs défauts qui m'ont le plus marqué.

Le style d'écriture, m'a lui paru beaucoup plus agréable, avec des phrases vraiment sublimes (j'adore les métaphores avec des fleurs, il y en avait partout c'était parfait). Et l'histoire en elle même m'a paru bien plus intéressante, bien plus prenante, même en connaissant la fin, j'avais envie de poursuivre me lecture. Voir jusqu'où Dorian peut aller, à quel point il a changé.

Et, je sais que le travail que j'ai dû faire sur ce livre a eu une influence sur ma façon de le lire, de l'analyse. C'est d'ailleurs parce que je l'ai trouvé super intéressant que j'ai autant apprécié ma lecture !

A travers son roman Oscar Wilde démontre à quel point la mauvaise influence d'une personne peut conduire un être, aux vices les plus profonds et à l'immoralité totale.
C'est avec Dorian Grey, que l'on découvre le monde d'Oscar Wilde. Un monde vicieux qui contraste avec une cruelle beauté. Que ça soit la beauté de Dorian ou les peintures auxquels fait allusion Wilde.
Le narrateur est de toute évidence passionnée par l'art. Il prétend qu'il est inutile mais que c'est ce qui fait sa beauté. Il décrit l'art non pas comme quelque chose de sensé mais quelque chose d'insensé. Quelque chose qu'on saisit parfois mais qui nous est inconnu a d'autre moment.
Le portrait de Dorian Grey est de ces romans qu'on ne comprend pas à la première lecture ou alors on comprend qu'une fraction des sujets abordés par le narrateur. Comment Gatsby le Magnifique il faut relire plusieurs fois ce type de romans pour en comprendre la totalité du sens.
Car ces romans traitent selon moi de plusieurs sujet à la fois.
Après chaque lecture, le lecteur on se pose une question différente.
Après Gatsby le Magnifique on se demande si notre amour et aussi sincère qu'on le croit
Et après le portrait de Dorian Grey si le monde qui nous entoure est vraiment celui qui nous est imagé.
Ces romans ruissellent de mystère et c'est pour ça que je les aime. On médite dessus comme une énigme à déchiffrer qui n'est déchiffrable que par notre propre ressenti de lecteur.

(Petit spoiler attention)

J'ai aussi adoré l'histoire qui se déroule un peu en parallèle dans le roman. Certains y verront l'histoire principal d'autre comme moi seulement un exemple du narcissisme de ce monde.
Le tableau qui vieillit comme un miroir sans reflet. Il me parait comme l'âme de Dorian. N'ayant pas le moindre scrupule dans la réalité, il a trouvé sa conscience dans le tableau. Un tableau qui comme tout être humain vieillit, car au fond le tableau est plus humain que Dorian lui même.
Oscar Wilde a encore une fois démontrer à travers ce tableau son amour pour la peinture.
Il décrit avec un raffinement sans pareils les traits de Dorian Grey.
Ces traits qui ont tant saisi le peintre et qu'il ont finit par donner vie à un tableau comme Frankenstein son génie et sa passion ont pris le dessus sur la raison et la réalité mais contrairement au personnage de Shelley c'est sans réellement le savoir.

Inoubliable rencontre avec Wilde et les abysses de Dorian Grey. Un conte philosophique presque théâtral autour de la damnation d'un homme qui choisit le plaisir au bonheur.

Lorsque Oscar Wilde publie le portrait de Dorian Gray, il jouit d'une position de dandy et d'auteur réputé. Son style allie un souci porté à l'esthétique des arts (« de l'art pour l'art ») et livre une critique acerbe contre la société anglaise de ce dernier quart de siècle.

Très succinctement, Dorian Gray est un jeune éphèbe et son ami, le peintre Basil Hallward lui propose de faire son portrait. La beauté de Gray porte le talent de Hallward à son plus haut niveau, le tableau est d'une remarquable ressemblance. Troublé, Dorian Gray forme alors le voeu de devenir immortel et seule la figure peinte subirait les outrages du temps.

Conscient de son immortalité, il se jette dans la débauche et commet des actes aussi immoraux que criminels. le portrait change d'expression et vieillit à chaque agissement de Dorian Gray. Ce dernier entretien alors un rapport compliqué avec ce portrait tout à la fois possible objet de convoitise pour les amateurs d'art et admirateur de Gray, souvenir encombrant d'un ami très vite méprisé et surtout miroir de sa propre turpitude.

Le Portrait de Dorian Gray est un roman de la dualité, de la duplicité et propose deux niveaux de lecture, c'est en quelque sorte une variante de Dr Jekyll et Mr Hyde sorti quatre années auparavant. D'abord décrié pour son immoralité, le portrait de Dorian Gray raconte somme toute assez subtilement les relations de séduction qui se nouent autour de Dorian Gray dont la beauté attire les regards des femmes comme des hommes (il existe d'ailleurs une version expurgée en Poche et une version non censurée dans la collection Les cahiers rouges de Grasset). C'est également un formidable recueil de pensées, de conversations et de débats autour de la beauté, de l'art, de l'intelligence et de la profondeur des caractères. S'entremêlent alors des considérations purement intellectuelles, idéales et abstraites sur le rapport à la morale, la vertu, la vie conjugale qui sont contrebalancées par les actes sournois voire odieux auxquels se livre Dorian Gray. Cette dimension « sublime » de l'oeuvre donne à ce roman toute sa force et son intemporalité.

Le roman raconte alors la vie de Dorian Gray composée d'une période fastueuse et de différentes étapes de décrépitude morale et physique. Derrière un sourire angélique et des allures graciles se cache le poids de la perversion, du remords et de la folie.

Ce roman nous interroge à la fois sur notre rapport à l'idéal, à la morale et à la vérité et sur le prix à payer pour les atteindre. Car sous les traits d'un jeune homme indolent se cachent quelques uns des pires travers de l'humanité. Dans sa quête de l'idéal, Gray élimine volontairement ou non les personnes qui s'attachent à lui et se bannit lui-même de la société des hommes.

Malgré quelques longueurs et une temporalité parfois déroutante - où l'on apprend au détour d'une phrase que dix-huit ans se sont écoulés depuis la première intrigue -, Oscar Wilde nous extrait du temps et nous introduit dans cette course vers les abîmes. Il réalise des prouesses grâce à des observations très bien amenées et des réflexions remarquablement aiguisées.