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Nailbiter tome 7 sur 8
EAN : 9781534316904
136 pages
Image Comics (03/11/2020)
4.5/5   1 notes
Résumé :
JOSHUA WILLIAMSON & MIKE HENDERSON'S CRITICALLY ACCLAIMED HIT HORROR SERIES RETURNS!

Is the Nailbiter alive? Where is Sheriff Crane? Are they part of the serial killer copycats' horrific game of death?! The only person who can answer all these questions is the Nailbiter's daughter!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Nailbiter Volume 6: The Bloody Truth (épisodes 21 à 25) paru en 2017. Il regroupe les épisodes 1 à 5 de la deuxième saison, initialement parus en 2020, écrits par Joshua Williamson, dessinés et encrés par Mike Henderson, avec une mise en couleurs réalisée par Adam Guzoski, exactement la même équipe créatrice que les 6 tomes précédents, malgré l'interruption de la série pendant 3 ans.

Il y a 30 ans, à Buckaroo dans l'Oregon, dans une maison isolée par une nuit d'orage, un individu en supplie un autre de ne pas le punir. Son tortionnaire lui dit que c'est pour son bien, et les règles sont faites pour assurer son bonheur. Il lui verse un seau de produit corrosif sur les yeux pour les lui brûler. Au temps présent, à Portland dans l'Oregon, trois jeunes femmes sont en train de papoter, attablées dans un bar, et la discussion dérive vers les tueurs en série. L'une d'elle évoque les 16 tueurs de Buckaroo. Elle en cite quelques-uns avec leur modus operandi associé : Crossbones Killer et ses statues en os humain, le Clown Car Killer qui roule en voiture sur ses victimes, la Blonde qui séduit ses victimes, le Book Burner un pyromane. Une autre ajoute qu'aucun d'entre eux n'arrivait à la cheville d'Edward Charles Warren, surnommé Nailbiter pour son habitude de ronger les ongles de ses victimes. Il paraît même qu'il a eu une fille avec sa bienaimée et que cette fille vit dans le coin, et que la mère a vendu son histoire aux médias pour un bon prix. Leur conversation est interrompue par une autre jeune femme qui leur dit que sa mère a vendu son histoire pour 500.000 dollars. Elle se présente Alice Warren, la fille du tueur en série, et il paraît que ce genre de pulsion se transmet génétiquement. Elle retourne à sa propre table, et l'une des autres l'a suivie pour lui demander si elle est vraiment la fille du tueur. Elle acquiesce et reçoit une grande baffe en pleine tête parce que Nailbiter a tué l'oncle de la jeune femme en question.

Alice sort du bar avec ses amis, et elle décide de rentrer chez elle. Il y a juste un peu de salive de la jeune femme qui s'est déposée sur une de ses lentilles de contact, ce qui la gêne. Elle rentre à pied chez elle, alors que la nuit est tombée, avec la désagréable impression d'être suivie. Elle parvient enfin au pavillon de mère et entre. Elle monte à l'étage étonnée de voir qu'il y a de la lumière dans la salle de bain, et surprise que sa mère ne réponde pas à ses appels. Elle pénètre dans la salle de bains, et celle-ci est maculée de giclées de sang. À San Antonio au Texas, Jordan vient de renverser le carton de lait sur la table. Son père Nicholas Finch lui dit que ce n'est pas grave et commence à éponger. Tippi, son épouse, lui fait remarquer qu'il vient de recevoir un message sur son portable : il doit se rendre dans l'Oregon pour un accident de la route de grande ampleur. Sur place, il constate un carambolage de neuf voitures. Il est accueilli par l'agent Danny Grey qui lui annonce les chiffres : 12 morts, 10 blessés. Grey indique à Finch qu'il a quelque chose à lui montrer, qu'il n'a pas souhaité sa présence juste pour un accident de la route. Il s'approche d'un véhicule et en ouvre le coffre : à l'intérieur se trouve le cadavre de Lucha Eliminador, l'un des tueurs en série de Buckaroo, censé être mort depuis plusieurs années.

Le lecteur ne s'attendait pas au retour de cette série, trois ans après un chapitre de clôture qui répondait aux principales questions, soit de manière désinvolte, soit de manière grand guignol en fonction de la sensibilité du lecteur. Entretemps, le scénariste a réalisé une centaine d'épisodes de la série Flash pour DC Comics, et a poursuivi sa très bonne série Birthright, dessinée par Andrei Bressan. Un peu indécis, le lecteur se dit qu'il ferait quand bien même une nouvelle virée à Buckaroo dans l'Oregon, la ville aux 16 tueurs en série. Après la scène introductive qui laisse entendre qu'il reste un tueur en série qui n'a pas été appréhendé, le lecteur a droit à un petit rappel avec la discussion des trois donzelles. Un peu plus loin, il découvre même la liste des 16 tueurs en série sur un tableau : Book Burner, Grave Digger, Crossbones Killer, Terrible Trio, Lucky 13 Assassin, Silent Movie Killer, Good Samaritan, Lucha Eliminador, Clown Car Killer, The Blonde, WTF Killer, Hate Water, The Whistler, Y2K Killer, Mister Fatal aka The Butcher, Nailbiter. Il a ainsi de quoi se remettre en mémoire les bases de la série, et un nouveau lecteur a pu les découvrir pour pouvoir suivre l'intrigue, sans rien en perdre. le principe est simple : un nouveau tueur en série sévit dans la région de Buckaroo, et ceux qui avaient péri semblent de retour, mais ne restent pas en vie bien longtemps.

Le lecteur retrouve les dessins de Mike Henderson : dans une veine réaliste et descriptive, souvent aérés, privilégiant l'effet visuel à la densité d'informations visuelles. La première page comprend 4 cases de la largeur de la page, avec un parfum de film d'horreur : la maison isolée et les éclairs, la bouteille de produit chimique toxique, un gros plan sur les yeux avec les paupières maintenues ouvertes par des scotchs, le seau plein à ras bord d'un liquide vert visiblement acide. S'en suit un dessin en double page : un cadrage en très gros plan sur les yeux avec le liquide vert qui se déverse dessus. L'artiste et passé maître dans l'art de mettre en scène des moments horrifiques avec un impact maximal : les éclaboussures de sang dans la salle de bain dont les formes attestent d'une lutte acharnée, deux globes oculaires embrochés sur une aiguille, le visage d'un homme écrasé contre un verre posé sur un comptoir. Toute l'horreur est soit dans le constat factuel (le s yeux), soit dans la force du mouvement (le visage écrasé). Avec le recul, il n'y a pas tant de moments gore que ça, et Henderson privilégie la mise en scène au réalisme. Il le fait avec doigté, par exemple les bouts de scotch sont presque invisibles, mais dessiné pour obtenir un effet appuyé. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut trouver que l'effet fonctionne au premier degré pour une horreur le plus souvent corporelle, ou bien ressentir que les effets sont appuyés et que l'ambiance est plutôt au grand guignol qu'au premier degré.

S'il estime que la narration comporte une touche d'exagération pour un effet d'humour noir, le lecteur accepte beaucoup plus facilement les éléments qui ne sont pas compatibles avec le réalisme : l'incroyable cellule haute technologie dans le sous-sol gigantesque d'un pavillon de banlieue, les costumes bariolés (mais pas juste au corps) des tueurs en série (souvent avec des masques pour camoufler leur identité afin de préserver une révélation coup de théâtre), les modes opératoires théâtraux des tueurs en série, et l'apparition musclée de Shannon Crane fusil à pompe à la main. Effectivement, ce récit relève plus du grand guignol avec humour macabre, que d'un récit à prendre au premier degré. Les pages aérées de l'artiste s'inscrivent dans la logique d'une histoire racontée rapidement, sans s'appesantir sur des détails réalistes en décalage avec la nature du récit. D'ailleurs le côté épuré de certaines cases ne signifie pas que le dessinateur soit paresseux. Il effectue le découpage de chaque planche en fonction de la nature de la séquence, pouvant passer d'un dessin en double page pour un moment choc, à une planche comptant 16 cases pour mettre en avant le temps qui passe lentement quand on est enfermé dans une cellule. de temps à autre, il s'amuse avec une expression de visage, par exemple pour l'assurance de l'agent Danny Grey, ou pour l'assurance différente de Shannon Crane. Il sait tout aussi bien retranscrire des émotions plus marquées, comme la dépression qui habite Nicholas Finch peu de temps après la fin des affaires de Buckaroo, ou la folie qui habite les tueurs en série.

Sous réserve d'apprécier la touche d'humour morbide qui désamorce une partie de l'horreur, le lecteur se laisse donc emporter par cette résurgence des tueurs en série, pourtant censés être morts. le scénariste insuffle une dynamique simple : retrouver la mère d'Alice qui a disparu et découvrir qui est à l'origine de cette nouvelle vague de meurtres. Il entremêle ces deux fils narratifs avec les meurtres commis par les tueurs en série, et le mystère lié à cet autre tueur qui collectionne les globes oculaires. En plus, certains tueurs laissent entendre à demi-mots qu'il y a une sorte de compétition en cours. Enfin, le scénariste ne ment pas et il tient sa promesse implicite : Nailbiter est de retour. le lecteur a conscience d'être dans une série B qui ne se prend pas au sérieux, où il n'y a pas à chercher une métaphore ou un sens caché, avec une intrigue qui progresse rapidement, des coups de théâtre très réguliers, des actions d'éclat impressionnantes, et des personnages principaux qui n'ont pas froid aux yeux, et aucune intention de jouer le rôle de la victime.

Retour réussi : l'équipe créatrice montre bien qu'il ne s'agit pas d'un récit d'horreur au premier degré, mais que la narration s'inscrit plutôt dans l'humour noir. Joshua Williamson maîtrise parfaitement son tempo et ses rebondissements. Mike Henderson est en mode efficace, avec un sens du découpage et de la mise en scène qui tirent le meilleur parti choc de chaque séquence. Ce n'est pas sérieux, mais c'est divertissant et exécuté de main de maître.
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Vidéo de Joshua Williamson
JOSHUA WILLIAMSON (Nailbiter, Batman) et ANDREI BRESSAN (Suicide Squad) s'associent à nouveau (après le succès de Birthright) pour une plongée haletante dans un roller-coaster meurtrier baigné de sinistres secrets de famille. Devil Land est le premier parc d'attractions au monde sur le thème de l'horreur. Il abrite l'attraction la plus effrayante jamais créée : le Devil's Due . Mais lorsque Owen Seasons, fan depuis toujours, y débute sa première journée de travail, il découvre les véritables horreurs qui se déroulent en coulisses. le travail de ses rêves pourrait bien se transformer en son pire cauchemar !
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