Fables, Tome 10 : Les fils de l'empire

Comment détruire Fableville et en même temps le monde des Communs (des humains) ? Pas de soucis, la Reine des Neiges a un plan encore plus diabolique que de chanter « Libérée, délivrée » durant 365 jours, 24h sur 24, volume à fond…

Quoi ? Mais quel pourrait être ce plan encore plus inhumain que ce truc que même à Guantánamo ils n'osent pas faire, tant c'est horrible ??

Oh, juste la broutille des Quatre Fléaux : la pestilence, le feu, l'hiver non stop et la famine. On a échappé au pire !

Voilà un tome qui ne fait pas beaucoup avancer le Schmilblic mais qui repose un peu le lecteur fortement éprouvé par les tomes précédents.

Tandis que cette salope de Reine des Neiges expose son plan pour nous exterminer jusqu'au dernier, c'est Noël à Fableville et nous avons droit à quelques scènes de vie courante chez Blanche Neige et Bigby et leur six louveteaux.

Alors qu'on sourit et qu'on se dit que là, on va se la couler douce, le scénariste – le fourbe – nous sort de notre torpeur bienveillante pour nous emmener, nous et toute la famille du Grand Méchant Loup, chez son père, Mr North, vent du Nord de son état et que Bigby, son rejeton, déteste au plus haut point.

Une fois de plus je n'ai pas vu le temps passer ! Même si l'histoire ne progresse guère, on apprend d'autres faits sur nos Fables et on est toujours étonné de ce que l'on découvre, souvent à l'opposé de ce que l'on imaginait.

Le seul bémol sera pour les dessins de Michael Allred dont le trait est fort simpliste, même si Bigby est plus beau sous son trait que celui qui nous le dessine avec les lèvres rentrées.

Par contre, son Pinocchio, j'ai failli ne pas le reconnaître tant il était différent de l'habituel !

(3,5/5)
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Il s'agit encore d'un tome bien épais (comme le cinquième). Après un début prometteur, patatras… Chapitres "noëlesques" peu pertinents (et laid, pour le dernier, même si c'est subjectif) et sans beaucoup d'intérêts.

Je disais donc que tout avait bien commencé. Oui !

Nous sommes dans le monde des Fables. Gepetto (alias l'Adversaire) réunit ses bras droits les plus puissants (dont la superbe et vilaine Lumi, reine des neiges de son état) ainsi que deux de ses « fils », Pinocchio et un ancien être de bois devenu humain et espion vivant près du quartier des Fables. Chacun va devoir trouver un moyen pour mettre la pagaille et même causer la mort à Fableville et sur toute notre bonne vieille Terre.
Les idées fusent ainsi que les critiques sur le plan. Pinocchio étant le plus à même de savoir quelles seront les réactions des Terriens. En gros, une fois l'ennemi connu, on tue, on détruit et on posera des questions par la suite.
Bon ça c'est fun.

Suite à ce sympathique chapitre, on enchaîne les chapitres de Noël et c'est la déchéance… La tension laisse place à l'humour et à la réunion de famille pour la Noël : Blanche, Bigby et compagnie. Mais avec de trop nombreux changements de dessinateurs, entre les chapitres, pour bien apprécier une sous-histoire de l'arc principale. Ce petit arc a lieu chez le père de Bigby, M. North. Où l'histoire des personnages est malgré tout un peu plus développée mais ça passe à l'as. Cela aurait pu être intéressant mais les dessins étant totalement à l'ouest (et je suis gentil), je n'ai pas pu entrer dans cette histoire.
Et ça ce n'est plus du tout fun...

Ce tome donne plus l'impression d'un épisode filler.
En fait c'est un tome filler, du remplissage pur et simple ! Avec même, à la fin, des pages de réponses mises en dessins sur des questions posées par des lecteurs. Des questions choisies pas tellement top en plus…
Un peu refroidi par ce tome, j'espère vraiment que la suite va tout démonter !

L'avantage avec Fables, c'est qu'on sait qu'on ne sera jamais déçu tant les scénaristes se battent pour faire progresser l'intrigue et ne jamais tomber dans le prévisible. C'est encore le cas cette fois.

Celui-ci démarre sur plusieurs chapitres présentant un conseil se déroulant dans les royaumes et demandé par l'adversaire. le but étant de trouver un moyen de détruire Fableville et les Fables qui la composent, tout en détruisant le monde des Communs. Une fois cet arc terminé, on embraye sur un chapitre spécial Noël; où l'on apprend au passage que le Pére Noël existe et qu'il est un Fable. La suite voit Bigby, Blanche Neige et leurs enfants se rendre chez le vent du Nord, le pére de Bigby donc, avec qui il entretient des relations plus que tendus. le dernier chapitre concerne des questions que les lecteurs ont posés et auxquelles répondent en dessins les scénaristes. Un petit interméde sympathique.

Prés de 200 pages pour remplir tout cela, et au final, seules la moitiés font vraiment progresser l'histoire. Mais même quand elles sont annexes, les histoires de Fables sont intéressantes. Seul regret véritable de ce 10éme tome : le dessin au trait douteux des derniers chapitres. Un maigre soucis car tout le reste est au niveau, proposant autant d'humour que de risque de craindre le pire pour les Fables, pour la suite. Et je suis pressé de le lire !

Ce dixième tome, qui reprend les épisodes #52 à #55 de la saga US, ne contient qu'un seul story arc (Les Fils de l'Empire).

Après le numéro anniversaire plus romantique et cet épisode #50 qui marquait les retrouvailles entre Bigby et Blanche Neige, cette nouvelle histoire délaisse les histoires d'amour et prépare le terrain pour des représailles sanglantes de la part de l'Adversaire, suite à la mission d'infiltration de Bigby.

Les forces de l'Empire n'ont clairement pas digéré la destruction des arbres sacrés de Gepetto, l'un de leurs biens militaires les plus précieux. Les principaux dirigeant (Gepetto, Lumi la reine de neige, le grand inquisiteur Hansel, le roi des Nomes et le chevalier point-du-jour) élaborent donc un plan afin d'en finir avec le monde des Fables et des communs. La guerre est ouverte !

Bill Willingham propose donc un tome de transition qui dirige la saga vers une gigantesque guerre et en profite pour s'approprié le conte de Hansel et Gretel de manière assez brillante.

Le sort qu'il a réservé aux deux enfants friands de pain d'épices est assez lumineux et la reconversion de Hansel en grand inquisiteur chasseur de sorcières est particulièrement réussie.

Notons également que chaque épisode dessiné par Mark Buckingham est ponctué d'une petite histoire de trois pages en guise d'entracte. Ces quatre saynètes (« Hair », « Porky Pine Pie », « A Thorn In Their Side » et « The Road To Paradise ») sont consacrées à des personnages secondaires et dessinées par des guest stars, dont le renommé Gene Ha.

Vivement la suite !