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D'un « Z » qui veut dire …

Depuis fort longtemps, le Z fascine les foules dans le monde de la télé, du sport ou de la musique :
- Vous pensez évidemment comme moi au Z comme Zorro et au bon sergent Garcia.
- Ou encore au Z de Zidane au temps où la France du foot exaltait jusqu'au fameux coup de boule fatal en finale de la coupe du monde en 2006.
- Enfin, connaissez-vous peut-être le Monsieur Z de la musique jazz ? Un pianiste franco-serbe hors pair au nom imprononçable. Allez-y, essayez avec l'accent serbe : Bojan Zulfikarpasic.

Trêve de plaizanteries, intéressons-nous au Z de notre roman, Robert James Zacharias, un mec cool qui surf et fait du trafic de drogue à Laguna Beach, que l'on surnomme donc Bobby Z.

Pour commencer, le gros problème de Bobby s'avère être qu'il a succombé à une crise cardiaque peu après s'est fait arrêter par la Brigade des stups.

Cherchant à le faire rescussiter, le chef de la Brigade des stups, Tad Gruzsa, propose un marché à Tim Kearney inculpé pour braquage et meurtre. Au passage, pas banal ce meurtre, Kearney a en effet tué skindog, un membre d'un gang de motard appartenant à la confrérie des Aryens, à l'aide d'une plaque d'immatriculation aiguisée comme un couteau de cuisine. Très original ma foi !

Mais revenons au marché proposé par Gruzsa à Tim Kearney ! Kearney ressemblant comme deux gouttes d'eau à Bobby Z, .il doit se faire passer pour l'original en échange contre un agent des stups détenu par Don Huertero, un gros trafiquant de drogue mexicain.

Comment Kearney va-t-il réussir à se faire passer pour Bobby Z en si peu de temps? Qui veut lui faire la peau en tant que Tim Kearney ou Bobby Z ? Kearney va-t-il pouvoir duper les anciennes relations personnelles de Bobby Z, qu'elles soient d'ordre intime ou familial ?

Si je compare ce roman à mes autres lectures de Winslow comme "Savages" ou "Satori", "Mort et vie de Bobby Z" se résume principalement à un livre d'action en focalisant beaucoup moins sur la psychologie des personages.

En outre, autant « La griffe du chien » nécessite une longue connaissance des personnages et du contexte historique, autant ce roman se focalise essentiellement sur les péripéties endiablées de Tim Kearney confronté à des ennemis voulant sa mort à tout prix et ce rédigé à un rythme soutenu du début à la fin. A fond, à fond et encore à fond…

Si l'on excepte les quelques moments de connivence entre Kearney et son fils ou sa maitresse, "Mort et vie de Bobby Z" garantie une chasse à l'homme permanente et parfaitement calibrée entre l'ancien Marines Zedifié et d'innombrables tueurs à ses trousses plutôt mal récompensés de leurs efforts.

Excepté la scène finale dont les ficelles me paraissaient vraiment trop grosses, ce polar lu à très vive allure est un excellent divertissement plein d'humour dont les fusillades, courses-poursuites, et autres pièges à déjouer se succèdent à un rythme infernal.

Sans atteindre évidemment l'extase « d'une griffe du chien », cette lecture de Winslow est à croquer sans modération pour les amateurs d'action et d'univers mexicano-américain…
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Une fois n'est pas coutume, Bobby sera mort avant d'avoir été.

Winslow, d'une astucieuse pirouette scénaristique, aura fait de Tim Kearney le mec le moins enviable au monde.

La faute à une troublante ressemblance.
Kearney, alors dans la merde jusqu'au cou après avoir refroidi un Hell's Angel, tape dans l'oeil du chef de la brigade des stups qui voit en ce parfait sosie de Bobby Z, alors considéré comme jeune seigneur de la drogue, l'occasion de récupérer l'un de ses agents retenu par un caïd mexicain, en procédant à l'échange.
Seul hic à ce deal, le fait que Bobby mange désormais les pissenlits par la racine, et sans sauce vinaigrette balsamique encore.
Qu'à cela ne tienne, avec un peu d'entrainement et pas mal de réussite, le plan devrait trouver une issue favorable.
Le problème, c'est que bien souvent, entre projection et réalité se dresse l'épineux obstacle de la fatalité.
Tim allait rapidement l'apprendre à ses dépends...

Winslow fait partie de ces auteurs qui jamais ne déçoivent.
Il le prouve une nouvelle fois avec les tribulations de Tim/Bobby au pays de la chnouf.

Blanc balançait avec une confiance confondante: "On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher... ".
Tim aurait pu se l'approprier l'espace d'un court instant.
Le temps de s'imaginer pouvoir confondre les proches de Bobby c'est à dire 3 sec 8 dixième.
Dès lors, le gars allait morfler comme jamais, regrettant presque de n'être plus en taule à attendre sagement que les Hell's lui fassent la peau.

L'action comme moteur, Winslow fait de ce Bobby Z un polar sauce testostérone.
L'usurpation d'identité revisitée par un maître du genre et c'est l'assurance de s'envoyer les chapitres à la vitesse d'un coureur addict au pot belge, à l'insu de son plein gré ou pas. Lance Armstrong, Lire Mag' Janvier 98.

Le tout s'enchaine sans répit. Le rythme, tout comme l'intérêt, monte crescendo.
Quelques pauses tendresse histoire de respirer un chouïa et c'est un Winslow à fond de cinquième qui vient vous percuter de plein fouet dans un final étourdissant.
Rien à jeter. Tout à sniffer. Avec modération, il va de soi...

Ce Bobby, c'est presque Lapointe de Winslow.
Alors si Ta Katie T'a Quitté, t'as qu'à kiffer ce collector !
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Mort et vie de Bobby Z

J'ai adoré « l 'hiver de Frankie machine » et j'ai le même engouement pour « vie mort de Bobby Z » qui n'ont pour points communs que le style et la précision narrative de Don Winslow.

Et c'est précisément ces qualités et seulement elles qui supposent une proximité des personnages et des lieux pour ces deux romans.

Du contenu désopilant et débordant d'imagination, il ne faut bien sûr rien dire. On peut parler du héros qui, à l'opposé de Frankie M., est un super looser à répétition qui braque une épicerie à deux blocs de la prison qu'il vient de quitter.

Un type comme çà se doit d'être au centre d'une invraisemblable combine, où les méchants sont très très méchants et la gentille et câline très gentille et très câline ( On est content pour lui) où le dénouement part en feu d'artifice: une bleue, une rouge, un feu de Bengale puis un bouquet...

On se trouve à la frontière du Mexique où les migrants font penser aux troupeaux de gnous des docus d'hôtel en Afrique, pour qui le taux de réussite est aux alentours de 10% si on compte les naissances durant un cycle de transhumance.

Alors évidemment ça canarde dans tous les coins et notre looser préféré passe entre les balles du mieux qu'il peut avec ses raisonnements et ses tactiques appliquées d'ex marine qui nous réjouissent.

Mon amie Médusa m'avait conseillé de poursuivre l' aventure avec Don Winslow et je vous invite moi-même à suivre son conseil.
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Après avoir tant aimé La griffe du chien et Cartel, je voulais voir un peu ce que donnaient les autres romans de cet auteur. Ici, un thriller en forme de chasse à l'homme, avec d'un côté les méchants, de l'autre côté les méchants aussi. On retrouve le style explosif, vif et cinématographique de Don Winslow, l'ampleur en moins, bien entendu.
Une histoire qui ferait sans aucun doute un bon film, c'est enlevé mais pas du tout crédible, un bon black-buster américain !
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La chasse à l'homme est un genre particulier du polar. Francis Ryck ou Brian Garfield entre autres, ont produit en leur temps de véritables réussites : Drôle de pistolet, le compagnon indésirable, Poursuite, du sang dans les collines… Des bouquins haletants, spectaculaires et plein de suspense. Ce n'est pas un hasard s'ils sont régulièrement adaptés sur grand ou petit écran.
Winslow fait semblant de se prendre au jeu de l'exercice de style. Il a écrit un thriller de type bande dessinée : héros sympa, adversaires coriaces, embûches inextricables, sentiments positifs et fin heureuse. On devine qu'il s'est bien amusé à créer un faux personnage de loser et à le confronter à d'invraisemblables méchants, plus redoutables les uns que les autres. Pour faire bon poids, il a ajouté quelques trahisons. Fort heureusement, il a accolé à Tim Kearney un passé (un passif ?) qui le rend moins inoffensif qu'il en a l'air. Il l'a également doté d'alliés inattendus. Ce qui lui permet de se tirer sans trop de dommage des pièges mortels tendus par ses ennemis. le tout sans se prendre trop au sérieux et en faisant quelques clins d'oeil à ses lecteurs.
On y prend plaisir. On y croit. Enfin presque.
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Quelle drôle de périple pour notre héros! Sympa ce bouquin par son rythme ses rebondissements et son côté Rock'n Roll!!
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C'est toujours pareil avec Don Winslow. Il y a les romans " cartels" qui sont devenus cultes, Winslow nous prouvant dans cette trilogie qu'il est un des écrivains contemporains les plus talentueux des États-Unis, une sorte de James Ellroy spécialisé dans la guerre contre la drogue U.S.A MEXICO.

Mais avec Winslow il y a aussi ce que j'appelle les "petits romans". Ces romans qui n'ont pas le souffle épique de "La griffe du chien" ou de "Cartel" mais qui peuvent néanmoins être bons ( "savages", "cool), moyens (" missing germany") ou même plutôt mauvais comme "Au plus bas des hautes solitudes".
Avec "Vie et mort de Bobby Z" permettez moi d'ouvrir une nouvelle catégorie : La catégorie du roman sympa.
Ce Bobby Z est super funny a lire, vous y retrouverez un personnage attachant en la personne de Tim Kearney. Personnage attachant certes mais que l'auteur a selon moi gâché puisque il nous le depeint comme le plus grand des losers alors que plus l' histoire avance plus il sait tout faire.
Un loser spécialiste en combat, en armes a feu, en camouflage ca manque un peu de réalisme pour moi.
Nous retrouverons également la belle et mystérieuse maîtresse, un enfant qui va emmener notre héros a changer ses plans et bien sur le chef de cartel mexicain avec ses hommes de main surarmés parce que bon... Un Don Winslow sans histoires de drogue et sans mexicains c' est pas vraiment un Winslow.
Soyons clairs c'est pas le roman du siècle mais ça se lit tout seul, comme un bon roman de plage ou un bon roman de gare. Ou les deux si vous allez a la plage en train...
Le genre de livre vite lu et vite oublié mais la mission est tout de même réussie puisque vous y passerez un bon moment.
En attendant que notre cher Winslow repasse très vite en mode "Cartel".


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Une cavale à 100 à l'heure, pour un roman hyper rythmé qui vous tiens en haleine jusqu'à la dernière ligne!
Il est vrai que Tim Kearney n'est pas en veine en règle général, il a grandi au mauvais endroit, avec les mauvaises fréquentations et il a le chic pour se mettre à dos les mauvais gars. Mais il est surtout vrai que, si sa situation est merdique, pourchassé de tout côté par ses ennemis et ceux de Bobby avec un môme sur les bras, Tim n'est le looser qu'il pense s'imagine, loin de là. Il a du cran et assez d'expérience pour voire venir les embrouilles et naviguer en eaux troubles.
Entre traîtrises, mensonges et fusillades à tour de bras, Don Wislow nous invite dans un monde de pourri, sans parole ni honneur (trafiquants plein de fric assoiffés de vengeance, bikers gonflés à la brière assoiffés de vengeance, mexicains bardés de flingues assoiffés de vengeance, et quelques ripoux qui cherchent à tirer de quoi se dorer au soleil!) ou l'argent est maître du jeu.
Jusqu'au bout je l'ai lu avec passion, imaginant les nouvelles embûches, les nouveaux coups de bol ou quiproquos qu'imposerait Don Wislow à son personnage pour nous tenir attentif à la moindre ligne. J'étais souvent loin des stratagèmes de l'auteur!
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"Tim, que je plaide le minimum ou que je pisse dans un violon, tu n'y couperas pas, à ta peine à vie sans sursis. Tu n'as pas l'ombre d'une chance. Tu es le champion des spécialistes des coups foireux". Voici ce que déclare son avocat à Tim Kearney, alors que déjà incarcéré pour des cambriolages, il vient de refroidir Stinkdog, un Hell's Angel qui voulait l'enrôler dans la confrérie des Aryens. le problème c'est qu'il sait que sa peine à vie ne risque pas de durer très longtemps : à l'intérieur de la prison, tous les amis de Stinkdog vont vouloir lui faire la peau. Alors quand Gruzsa, le chef des stups, lui propose de prendre la place de Bobby Z dont Tim est le parfait sosie et de l'échanger à une bande de trafiquants contre un policier infiltré, Tim ne sait pas très bien comment tout cela finira, mais il n'a pas grand chose à perdre et il accepte le marché. Une fois aux mains de Don Huertero, au milieu du désert mexicain, Tim s'aperçoit vite que les intentions du trafiquant à son égard ne sont pas si amicales que cela. Sa seule solution, c'est la fuite. Il s'échappe alors à travers le désert poursuivi non seulement par les hommes de Don Huertero, mais aussi par le FBI qui tient à remettre la main sur lui, par les Hells Angels qui se sont juré de lui faire la peau et par le frère d'un policier tué lors de l'échange. Tim a alors deux problèmes : se débarrasser de ses poursuivants et trouver un endroit sûr ou se réfugier.

Lorsque j'ai choisi ce livre, j'avais été intriguée par le titre : pourquoi Mort et Vie de Bobby Z ? en général il est plus logique de dire Vie et Mort puisque normalement la vie précède la mort. Et bien tout simplement parceque quand le récit commence Bobby Z est mort, et que c'est Tim Kearney qui va prendre sa place. Ce qui veut dire reprendre la vie de Bobby Z là où elle s'est interrompue, hériter de la fortune qu'il a amassé avec ses trafics de drogue, de ses amis mais aussi de ses ennemis. Tim a été brièvement briefé par les policiers avant l'échange, mais pour savoir reconnaitre ses ennemis, il ne peut se fier qu'à son intuition. Tim est peut être un looser, un jeune homme un peu naïf, mais il est très malin et c'est ce qui lui permet de se sortir de toutes les situations pour le moins inconfortables dans lesquelles il va se trouver tout au long de sa cavale.

Ce thriller démarre sur les chapeaux de roues, et ça ne s'arrête jamais. Pas de fioritures, de l'action, toujours de l'action : ça tire dans tous les coins, les courses poursuites s'enchainent ; il y a les bons et les méchants quoique on ne sait pas toujours qui sont les bons et qui sont les méchants et que finalement il n'y pas tant de bons que ça. le personnage de Tim est très attachant et les personnages secondaires sont tous hauts en couleur, que ce soient les Mexicains abrutis par l'alcool, les Hell's Angels, ou One Way fan de Bobby Z dont il prophétise le retour. le style de l'auteur est direct, vif, plein d'humour. Les chapitres, courts, s'enchainent, le livre se lit presque d'une seule traite.
Lien : http://lecturesdebrigt.canal..
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Tim Kearney est en prison. Il vient de refroidir un Hell's Angel qui en voulait à sa peau. Alors qu'il va bientôt avoir toute une bande de motards sanguinaires qui crient vengeance sur le dos, voilà que l'inspecteur Grusza lui propose un deal : il retrouve sa liberté mais en échange, il doit prendre l'identité d'un certain Bobby Z, à qui il ressemble parfaitement.
Le chef de la brigade des stups doit échanger le dit Bobby contre un de ses hommes, retenu par un gros bonnet mexicain de la drogue et trafiquant de travailleurs clandestins, Don Huertero. Et le problème est que le vrai Bobby Z est mort...
Tim accepte mais sans vraiment avoir le choix et sans savoir ce qui l'attend. Notre loser de service n'est pas au bout de ses surprises ! Car le voilà obligé d'incarner Bobby Z, le grand, le fameux Bobby Z, dealer légendaire que tout le monde connait et que peu ont réellement rencontré. Pas des plus facile pour un petit délinquant, spécialiste des coups foireux et qui a toujours joué de malchance.
La rencontre entre Don huertero et la police a bien lieu mais contre toute attente, finira à feu et à sang.
Et voilà que, de fil en aiguille, Tim se retrouve en cavale dans le désert avec toute une floppée de dangereux gars à sa suite qui en veulent à ses fesses : les Hells Angels, les flics des stups, Don huertero et sa bande de pisteurs, ... Et comme tout va toujours de travers dans la vie de Tim, ce dernier a même réussi à s'encombrer dans sa fuite d'un gamin délaissé qui voit en Bobby, un père légendaire et le seul à s'intéresser à lui.
Il n'a pas fini d'en baver Tim... et le lecteur de s'en régaler !

Car oui, "Mort et vie de Bobby Z" est un excellent polar qui parait sans prétention mais qui se révèle au final trépidant et bourré de surprises.
L'histoire commence et se termine à toute berzingue : fusillades, courses-poursuites, piège qui se termine en massacre, ... Pas de repos pour notre anti-héros, ni pour le lecteur qui dévore les pages sans pouvoir s'arrêter. C'est un roman qui ne fait pas dans la dentelle, vous l'aurez compris. Violence, tueries, scènes de sexe, sont monnaie courante ici.

La langue est à l'avenant : populaire, directe, parfois vulgaire, ne s'embarrassant pas de fioritures et digne des meilleurs polars.
Désamorçant le trop plein de violence, l'humour est omniprésent et Tim fait fréquemment preuve d'ironie sur son propre sort. L'écriture s'en trouve vivifiée et abonde en second degré.

Pourtant, loin de se limiter à une bonne histoire d'action, Bobby Z se révèlera aussi le récit touchant d'un perdant de première qui cherche aussi une forme de rédemption. A travers la relation qui se construit avec le fils de Bobby Z, Tim devient extrêmement attachant et apprend à montrer son "bon" côté.

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup apprécié cette première découverte de Don Winslow !
Un bon roman noir que j'imaginerais très bien adapté au cinéma !
Laissez-vous tenter !!

Lien : http://legrenierdechoco.over..
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