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Je trouve l'oeuvre absolument subversive
Les mots sont orchestrés avec maestria,
Mais relatent des scènes nauséabondes
Où les descriptions sordides abondent
Et rendent le sujet hautement abject.
Sa lecture me rend presque suspecte.

Une certaine forme de poésie tutoie les ténèbres
Mais c'est une grave pathologie qu'elle célèbre.

Je m'interroge : la motivation de l'auteure ?
Conter ces noces d'outre-tombe, d'horreur,
Comme un hommage rendu, avec douceur.
Sa plume reste légère pour tracer le crime,
Ces femmes, ces enfants même, qu'il abime,
L'homme qui viole, et la mémoire, et la mort,
Se délecte de l'outrage sans aucun remords.

Éros et Thanatos l'ont envouté, et son journal
Mot après mot, sans aucune notion de morale,
Retrace tous les actes de ses cérémonies putrides,
Où la jouissance ne lui semble même pas turpide.

Drôle de littérature, mais de nos jours, dans quel ordre les tueurs en série violeurs commettent-ils leurs crimes ?

Tout ce que ce livre m'inspire est de rester vivante le plus longtemps possible !
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Le nécrophile... déjà le titre indique l'univers macabre dans lequel on va être immergé.
La lecture de ce court roman m'a été assez dérangeante je dois l'avouer. En effet, l'auteur nous décrit les perversions sexuelles du narrateur, en allant parfois jusqu'à des détails écoeurants sur des odeurs, des bruits ou sur ce que perçoit le personnage pendant ses actes.
Les premières pages nous livrent déjà un aperçu sur ce que sera la suite. Sauf que l'auteur décrit toujours des situations de plus en plus morbides...

Certains passages du livre sont marquants. Mais l'auteur ne décrit pas simplement des scènes macabres. Même si l'on découvre peu de choses sur le narrateur au fil de l'histoire, on parvient à saisir, à un certain degré, ce que recherche le narrateur à travers la nécrophilie.

C'est un personnage fasciné par la mort, habité par une immense tristesse de se livrer à des amours éphémères.

Je conseille la lecture de ce livre puisque je pense que l'on en garde forcément des souvenirs quel que soit le degré d'appréciation.

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Il en prend soin de ses conquêtes d'un soir, souvent plusieurs, il les caresse, il a l'air plutôt tendre, et tente de les retenir longtemps s'il peut. Comme des trésors, c'est chaque fois des efforts et des risques pour passer du bon temps avec ses partenaires sexuel(le)s, hommes ou femmes, (très) jeunes ou plus âgés. Il aime les surprises aussi. A lire ces phrases, rien de bien original, si ce n'était que lesdites partenaires sont... mortes (!) et que notre héros va les déterrer. Un necrophile quoi ! Et ce roman c'est son journal intime. le sujet est très (très) spécial - a ne pas mettre entre toutes les mains (il a fait scandale a sa sortie bien-sûr en 1972) - mais l'écriture délicate rend la lecture finalement, comment dire, doucereuse. L'autrice usant de son talent pour écrire avec des mots choisis des situations franchement immorales voire abjectes. C'est tabou sur tabou sur tabou. Découverte assez déconcertante mais pas choquante (sauf si vous avez l'âme sensible). Ca reste osé et pour le coup hors norme. Deux idées me viennent à la fin de cette lecture, aussi subversive que le texte : il doit être triste notre héros avec toutes ces incinérations, et, on ne pense pas à cette outrageuse pratique, je pense, lorsqu'on dit qu'on a une vie (sexuelle) après la mort... (Ok, je sors !).
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Lucien est antiquaire à Paris, mais sa grande passion, ce n'est pas les vieux meubles, mais leurs anciens propriétaire. Car Lucien est nécrophile : à l'annonce d'un enterrement récent, il se rend dans le cimetière la nuit, déterre le corps pour l'amener chez lui, et passe ses nuits à ses côtés aussi longtemps que la nature le lui permet.

Dans le journal intime qu'il tient consciencieusement, il raconte la naissance de ses macabres penchants, la vie partagée avec ses « conquêtes », les rares rencontres avec ses pairs, et la certitude d'être tôt ou tard attrapé par les autorités.

Le nécrophile n'est pas un simple roman gore, qui se contenterait d'accumuler des horreurs jusqu'à saturation, et c'est justement ce qui le rend encore plus perturbant. Car Lucien n'est pas présenté comme un monstre immoral, mais comme un homme qui ne fait finalement de mal à personne et qui est victime de l'incompréhension du monde qui l'entoure. Il aime et respecte, à sa manière, les morts qu'il amène chez lui et pleure de chagrin quand il doit s'en séparer.

Au final, il provoque en nous à la fois de la répulsion et un profond dégoût, mais aussi de la sympathie et l'envie de le prendre par les épaules pour le consoler. Bel exploit de la part de l'auteure d'avoir réussi à mettre de la sensibilité dans l'horreur. Ce curieux mélange de sentiments contradictoires nous pousse à reprendre la lecture de ce livre, qui nous avait pourtant mené au bord de la nausée quelques minutes plus tôt.

À mettre uniquement dans les mains des amateurs de sensations fortes. Quel que soit le sentiment qui prédomine à la fin du récit, on ne pourra contester que l'oeuvre est magistralement exécutée.
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Née en 1920 à Nantes, Gabrielle Wittkop-Ménardeau s'est suicidée en 2002, choisissant, dit-elle, "de mourir comme j'ai vécu : en homme libre."

"Le Nécrophile", texte au demeurant fort bref, est la première de ses oeuvres que je lis. Ecrire qu'il s'agit là d'un texte dérangeant est faible, très, très faible. En gros, cela raconte, sous forme d'un journal, les "amours" d'un antiquaire nécrophile avec les cadavres qu'il va enlever aux cimetières. Tout lui est bon : hommes, femmes et même enfants. le passage où il dépeint sa "rencontre" avec un nourrisson mort-né enseveli avec sa mère est indescriptible. Car, à la nécrophilie, s'ajoutent insidieusement la bisexualité (ce qui n'est pas un crime) et la pédophilie (qui l'est bel et bien). A ceci près que Lucien, le Nécrophile, est évidemment incapable de passer à l'acte avec un être vivant.

Attention : il n'y a ici nulle complaisance. C'est étonnant, même difficilement concevable et pourtant c'est ainsi. Lucien porte en lui très peu du personnage sadien (même si l'on songe bien entendu au "Divin Marquis" lorsqu'on lit ce roman) en ce sens que la violence lui est étrangère. Pas question pour lui d'agir comme le faisait le sergent Bertrand : il n'est que douceur et délicatesse et, lorsque les nécessités de la nature le contraignent à rendre ses amants et ses maîtresses à la Seine, il lui arrive de pleurer devant ce traitement, pour lui barbare, qu'il est bien obligé de leur infliger.

Nulle grossièreté, nulle vulgarité non plus dans le style, qui glisse et coule comme celui d'un Villiers de l'Isle-Adam ou d'un Edgar Poe. Simplement, comme elle est appartient au XXème siècle, Wittkop peut se permettre d'être plus explicite qu'ils ne l'étaient. Tout en effet est dépeint dans ses moindres détails. En dépit de ce tout et bien qu'il soit obligé de s'"accrocher" trois ou quatre fois, pris d'un début de nausée, le lecteur, fasciné et cherchant à comprendre, poursuit jusqu'au bout son étonnant chemin de misère où la notion de morale n'est pas même remplacée par celle de l'immoralité.

Pareille lecture n'est pas à recommander à n'importe qui. (A la fin du texte, si vous y parvenez, vous penserez peut-être ce que j'ai pensé - non sans soulagement : "Dieu merci ! maintenant, on incinère !" ...) Alors que, dans Sade, on se rend très vite compte que certaines choses sont impossibles, tout ici - sauf peut-être l'incroyable chance qui accompagne le nécrophile dans les cimetières parisiens - peut s'accomplir en toute logique. Avec cela, Wittkop ne juge pas : elle constate et tout laisse à penser - y compris la dédicace - qu'elle a connu une personne ressemblant comme un frère à son héros.

A noter que, dans l'édition Régine Desforges, le texte est suivi de "Nécropolis", un court essai sur la nécrophilie et ses "dérivés" comme le nécrosadisme, la nécrophagie, etc ... Tout cela très sobre et, je le répète, sans complaisance.
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Un premier roman en édition française, celui de Gabrielle Wittkop, française d'origine et vivant avec son mari en Allemagne, qui, après avoir collaboré à différents journaux, arrêtera,entre autres, ses activités de traductrice pour se mettre à l'écriture.
Une éditrice, intéressée par de nouvelles plumes féminines dans le genre…érotique, et ouverte à l'exploration de TOUS les tabous de la sexualité humaine.
Ce roman les pulvérise dans un registre… spécial, en racontant, sous la forme d'un journal intime, les amours d'un jeune antiquaire pour… les cadavres, hommes, enfants compris. Pour lui :
« Fête des morts. Jour faste. le cimetière Montparnasse était ce matin une admirable grisaille. L'immense foule endeuillée se pressait dans les allées, parmi des gloires de chrysanthèmes et l'air avait la saveur amère, enivrante de l'amour. Éros et Thanatos. »
Le texte dérange, déconcerte avec la description précise des actes.
Comment qualifier ce texte en un mot ?
Osé.
Un style ? Un Edgar Poe contemporain avec la liberté de ton de notre époque. Je n'ai pas d'autres références possibles en tête.
Le personnage cache, avec éloquence, une profonde tristesse dans la réalisation de ses…actes, dans cette descente aux enfers.
Un personnage imaginaire ? Il semblerait que le personnage soit inspiré d'une personne réelle que l'auteure connaissait.
A ne pas mettre dans toutes les mains.

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Il était une fois deux rencontres.
La première avec la librairie "le bal des ardents" à Lyon.
Il se dit qu'on y trouve des pépites.
La seconde avec sa libraire.
Je lui dis: "j'ai envie d'être dérangée, d'être bousculée dans mes lectures, vous avez carte blanche."
4 mots pour un challenge.
"J'ai ce qu'il vous faut".
Sentiment d'exaltation.
Observation du livre conseillé.
Songe.
Doute.
"Ah oui... le nécrophile de Gabrielle Wittkop. Vous n'y allez pas de main morte."
"Ahahahahah." (J'exagère franchement la réaction de mon interlocutrice.)
Envie de rassurer la libraire.
"On est très très très loin de ce que j'ai l'habitude de pratiquer au quotidien"
Partage d'un sourire entendu.
J'accorde ma confiance.
Passage en caisse.
Le livre en poche, je me demande à mon retour ce qui a bien pu conduire Gabrielle Wittkop a écrire sur ce sujet.
Plusieurs jours durant, je regarde ce livre.
J'ai peur de ce que je vais trouver dedans.
Y va? N'y va pas?
Il est court et les collages présents ça et là dans le livre pourront être mes bouffées d'air frais à mesure que j'avance.
Je le lis.
Et là revirement de situation.
Je ne suis pas face à un livre mais face à une oeuvre subversive à souhait, originale au possible.
Je ne découvre pas une pratique sexuelle transgressive, je prends connaissance des tribulations d'un amoureux.
Tout simplement.
J'avais peur d'être incapable de lire les écrits de Lucien N. - personnage principal du roman - présentés sous la forme d'un journal.
J'ai bien peur d'avoir foncièrement aimé les mots de Gabrielle Wittkop.
Ne vous méprenez pas.
Certaines scènes sont glaçantes.
Cependant, au fur et à mesure de ma progression dans le journal, j'ai vu s'évaporer une question qui revenait en boucle à son commencement: "comment peut-on en arriver là?".
Gabrielle Wittkop m'a eue!
J'ai été dérangée. J'ai été bousculée. j'ai aimée.
Et si vous vous laissiez tenter?



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Dire que j'ai aimé ce bref roman est un euphémisme.
Il faut saluer l'art de Gabrielle Wittkop, qui s'est effacée derrière son protagoniste, l'antiquaire nécrophile. C'est lui qui rédige chacune des entrées du journal qui constituent le roman. Nous ne percevons le monde qu'à travers ses mots, nous ne savons de lui que ce qui émane des souvenirs amoureux qu'il consigne. De même, nous voyons la nécrophilie avec ses yeux ; l'auteure évite ainsi l'écueil du jugement extérieur, et oblige le lecteur à considérer la position mentale de son héros. Qui, au sens strict, aime les morts et la mort, avec tendresse, passion, et mélancolie.
L'écriture limpide et ciselée, d'une préciosité désuète et raffinée comme les antiquités que vend le narrateur, est une merveille. Elle dit la nature paradoxale du nécrophile, amoureux sensible de ce qu'il y a de plus répugnant pour l'humanité "normale". Il voit la beauté jusque dans l'abject, et la personne dans la dépouille, voire la charogne.
C'est un roman de la déviance, de la perversion, oui, si vous voulez. Mais c'est surtout un formidable exercice de style et une oeuvre d'une poésie hallucinante.
Il faut simplement se souvenir que parfois, le beau est bizarre. Horrible. Autre.

(Ah, et pour couronner le tout, cette édition présentant six collages de l'auteure en regard du texte est magnifique !)
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♠️  « On parle du sexe sous toutes ses formes, sauf une. La nécrophilie n'est ni tolérée des gouvernements ni approuvée des jeunesses contestataires.(...) Pas de contrepartie pour le nécrophile amoureux, le don qu'il fait de lui-même n'éveille aucun élan. »

♠️ Absolument subversif et scandaleux, le Nécrophile fut publié en 1972 chez Régine Deforges et suscita l'indignation. Il faut dire que ce récit, journal intime de Lucien, jeune antiquaire et nécrophile à l'éloquence excessive, a de quoi déranger. Aucun détail n'est mis de côté et les penchants du jeune homme sont explicitement racontés. Si le fond de cette histoire est ignoble, la forme en est pourtant sublime. La plume et la langue de Gabrielle Wittkop sont d'une poésie outrancière, d'une élégance effarante.

♠️ La seule question qui me vient à la lecture de cette oeuvre est la suivante : comment écrire un tel récit et pourquoi ? La dernière fois que j'ai ressenti un tel malaise lors d'une lecture, c'est lorsque j'ai lu Zombi de Joyce Carol Oates, dans lequel l'auteure américaine présente elle aussi le journal intime d'un homme qui tue ses semblables pour en faire des esclaves sexuels. Alors, preuve irréfutable d'un génie incompréhensible ou folie inexplicable, intangible ? le seul espoir qui naît à la fin de cette lecture est le besoin de vivre le plus longtemps possible...

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Gabrielle Wittkop née Gabrielle Ménardeau (1920-2002), est une femme de lettres française et traductrice. Elle est l'auteure d'une littérature dérangeante, macabre, bien souvent au-delà de toute morale. Son style, ainsi que ses centres d'intérêt (thanatos, sexe, identité de genre, étrangeté) apparentent son oeuvre à celles du Marquis de Sade, de Villiers de L'Isle Adam, De Lautréamont ou d'Edgar Allan Poe. Elle rencontre dans le Paris sous occupation nazie un déserteur allemand homosexuel du nom de Justus Wittkop, âgé de vingt ans de plus qu'elle. Ils se marient à la fin de la guerre, union qu'elle qualifiera d'« alliance intellectuelle », elle-même affichant à diverses reprises son homosexualité. le couple s'installe en Allemagne où Gabrielle Wittkop vivra jusqu'à sa mort d'un probable suicide ( ?) atteinte d'un cancer au poumon.
Le Nécrophile a été publié pour la première fois en 1972 et fut longtemps introuvable. le titre de l‘ouvrage est assez explicite pour ne pas surprendre un lecteur étourdi qui s'y aventurerait par hasard mais s'il en est qui ne connaissent pas ce terme, ce qui pourrait les choquer par la suite, en voici la définition du Larousse : la nécrophilie est la satisfaction des pulsions sexuelles sur un cadavre. Maintenant que les choses sont claires pour tout le monde, venons-en à la chronique de ce roman, délicate vous en conviendrez.
Lucien est antiquaire à Paris. Un traumatisme remontant à sa jeunesse a fait de lui un nécrophile et il ne trouve la jouissance qu'avec des cadavres fraichement enterrés qu'il va chercher dans les cimetières parisiens pour les ramener chez lui, puis, après un laps de temps variant en fonction de la décomposition des corps, il les balance à la Seine. Dans son journal intime, il relate ses amours très particulières…
J'ai découvert Gabrielle Wittkop depuis peu, pour tout vous dire attiré par ce livre mais assez effrayé par son contenu pour commencer par un autre de ses livres pour voir à qui j'avais à faire. Je ne vais pas vous le cacher, ce roman m'a fortement impressionné. Tout d'abord par son sujet, évidemment. Qui publierait un tel livre aujourd'hui ? Qui prendrait ce risque ? Lucien ne choisit pas ses proies, il prend ce qui vient d'être enterré, donc hommes, femmes, enfants, jeunes, vieux, tout y passe ! Et les détails abondent, les sexes glacés, le parfum de bombyx des cadavres etc. C'est épouvantable…. Mais, c'est là que se situe mon deuxième point d'émerveillement, plus positif celui-ci, l'écriture. Quel style ! le bouquin est très court, tout y est finement ciselé, dans une langue admirable de beauté, réussissant (presque) toujours à nous faire oublier l'ignominie des actes.
L'auteure, sans parti pris ou jugement moral, livre son histoire, celle d'un homme épris d'amour fou (dans tous les sens du terme) pour ces morts, qu'il cajole, vénère, aime physiquement et quasi spirituellement pourrait-on dire. Certains passages sont d'une beauté et d'une élégance rare, laissant le lecteur halluciné car partagé entre son admiration pour le style de Gabrielle Wittkop et l'horreur de ce qu'en arrière plan son cerveau enregistre de ce qu'il lit réellement.
Immoralité, érotisme, pornographie, chacun aura sa grille de lecture, mais quand c'est écrit ainsi, ces qualificatifs ne veulent plus rien dire car trop réducteurs. Un roman très spécial, pour les lecteurs curieux et avertis, amateurs de très belle écriture.
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