Tout ton portrait

On ne s'envolera pas vers les sommets de la littérature, mais on ne sera pas déçu en ouvrant ce livre : l'auteur est égale à elle-même, c'est à dire dans la contemplation d'une héroïne forcément attachante, avec des bagages un peu lourds, et un beau mâle, séparés par quelques péripéties ni aventureuses ni extraordinaires, dont on devine tout avant même qu'elle en instille le soupçon dans le texte.
Qu'est-ce qui fait alors qu'on lit l'un après l'autre les livres d'Isabel Wolff ?
Un regard tendre sur ses héros, une petite musique agréable à l'oreille dans le déroulé de l'histoire, le tout est bien qui finit bien "on a réglé tous les problèmes et on n'est même pas fâchés", et un petit monde effleuré tranquillement et très légèrement, qu'elle a bien étudié avant et distille à toutes petites doses (ici le monde des portraitistes, comme la mode vintage dans le précédent)...
Une petite heure de lecture agréable, dont on ne se souviendra pas, mais qui fait du bien en passant.

Roman distrayant qui se lit très vite et probablement s'oublie aussi vite.
Bien documenté au sujet du métier de portraitiste.

J'ai très souvent aimé lire les romans d'Isabel Wolff quand j'étais plus jeune. Quand j'ai vu ce livre que je n'avais pas lu, j'ai tout de suite envie de le prendre, déjà par cette couverture, très douce et ce côté art qui me plait énormément.

J'ai avalé ce roman en une journée. Un vrai bonheur à lire, tout en douceur et légèreté !
L'écriture d'Isabel Wolff est toujours aussi agréable, et ça me donne envie de me plonger dans d'autres romans de cette auteure.

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Ella, cette passion qu'elle a pour l'art, pour les portraits. On la suit tout au long du roman et au fil des commandes de portraits qu'elle reçoit.
En parallèle, on découvre toute une histoire cachée qui permet à Ella d'en connaitre plus sur sa vie, ses relations avec sa famille : sa mère, sa soeur Chloé, Nate le fiancé de Chloé, son beau-père Roy, et son père John.

C'est vraiment une lecture détente et ce fut pour moi un excellent moment de décompression pleins d'émotions et de fraicheur !

Lien : http://lecturesetgourmandise..

Un roman plutôt léger avec un portrait de mère un peu effrayant ...

Si j'ai trouvé l'idée de ce roman très bonne, j'ai en revanche été déçue par une histoire plate et sans consistance . A travers la galerie de portraits qu'Ella peint, elle nous raconte la vie de chacun de ses modèles. Telle une psychanalyste, elle scanne les moindres détails de leur personnalité et leur donne vie sur la toile, dans toute leur sensibilité. Il est question de secrets, d'amour, d'infidélité, d'amour, d'infidélité, d'amour, de secrets…Vous l'aurez compris, rien que de bien ordinaire.
La plume d'Isabel Wolff est agréable, mais tout est cousu de fil blanc et j'ai deviné la fin de chaque histoire dès son commencement. Ca gâche le plaisir non ?
Au début mon petit coeur de fille s'est laissé prendre au jeu et j'attendais un revirement de situation, un peu de suspens, mais rien n'est venu, malgré un effort louable de l'auteure pour nous tenir en haleine. J'ai refermé mon livre dépitée car je persiste à penser qu'il y avait matière à écrire quelque chose de plus profond.

Bref Tout ton portrait est un roman à lire sans réfléchir sous peine de connaître la fin dès le début.
Lien : http://inthemoodforculture.b..

Le dernier roman en date de l'auteur où l'on voit profiler une histoire d'amour entre l'héroïne et le fiancé de sa soeur. On s'attache à eux au fil des chapitres, on découvre toute une réflexion sur l'art des portraits qui est très intéressante mais je trouve également que c'est le roman le plus "triste" écrit par Isabel Wolff car moins délirant que d'autres de ses titres comme Rose à la rescousse ou les tribulations de Tiffany Trott. Il reste pas mal du tout dans son genre.

Le livre parfait pour passer un bon moment et ou l'on sait déjà des le départ exactement ce qu'il va se passer tout au long du récit. Mais nous n'aurions pas pu l'écrire nous-mêmes donc il y a toutefois du talent quelque part.

Comme beaucoup de livre de la "chick-lit", ce n'est pas le roman de la décennie mais on y trouve un récit agréable, léger, avec une histoire enrichie en péripéties et qui nous mène avec l'héroïne à travers une quête personnelle.

Isabel Wolff a le don de nous embaumer dans ses lectures, de nous faire ressentir de l'empathie, elle nous offre une pause dans la dureté du monde.

Un nouveau roman d'Isabel Wolff est toujours une bonne nouvelle. Lu dés sa sortie, je l'ai relu pour écrire cette critique.

Nous rencontrons cette fois Ella, peintre portraitiste qui n'aime rien tant que pénétrer dans l'histoire des gens dont elle fait le portrait et s'enrichit de ces moments partagés dans l'intimité de ses modèles.
On la suit aussi auprès de sa famille, notamment de sa soeur qui, remise de son chagrin d'amour né d'une histoire avec un homme marié, leur présente son fiancé et demande à Ella d'en faire le portrait. Malgré les sentiments négatifs que porte Ella sur Nate, son futur beau-frère, les séances commencent. Et ainsi naissent les sentiments...
En parallèle, Ella reçoit des nouvelles de son père, après un silence de 30 ans.

Plusieurs petites intrigues mêlées donnent une lecture riche, où on ne s'ennuie pas. Mais l'histoire d'amour a cette fois quelque chose de dérangeant. Quand l'héroïne hésite entre ruiner le mariage de sa soeur pour récupérer le fiancé ou laisser leur union la rendre à jamais malheureuse, on a de quoi s'étonner.
De tous les romans d'Isabel Wolff, je placerais celui ci en bas de la liste. Outre cette histoire d'amour un peu limite, je trouve qu'il manque l'humour qui caractérisait le plus souvent les héroïnes de ses romans