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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le sorgho bruisse, mûrit. Les saisons passent.
Les japonais pourraient même gagner cette guerre et l'on continuerait à sentir l'odeur du sorgho rouge.
Au fin fond de la campagne chinoise ce sont aussi les vieilles habitudes, bonnes ou mauvaises, qui semblent impassibles aux évènements à l'image du ginkgo à l'entrée du village.
Mais quelque chose d'important est en train de se passer.
La résistance à l'occupant s'engage de manière spontanée, déterminée certes, mais très peu organisée. Dans ces conditions on sait qu'il ne doit pas y avoir de place à l'hésitation. Pourtant le lecteur pourrait douter de l'issue de ce combat. Dans le roman « le Supplice du Santal » on se souvient de quelle manière la province du Shandong avait déjà subi l'occupation allemande.
Alors le tournant de l'histoire c'est peut-être le moment où l'on est en train de fermer les yeux sur le viol que l'oncle Yu Daya, un villageois bien connu, vient de faire subir à la jeune Lingzi. C'est là qu'il faut intervenir et c'est ce que fait Ren, qui finalement obtient l'application de la loi.
Son parcours à lui est rapidement abrégé et l'occupation japonaise revient au centre des tourments de la population. Mais quelque chose nous dit que le rouge sera bientôt la couleur de la révolte.
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e sorgho, c'est LA céréale de cette région de la Chine. Rouge. Poussant à perte de vue. rien à voir avec le riz blanc et fade de l'envahisseur japonais.
Le clan du sorgho, roman qui valu la notoriété à Mo Yan, raconte l'attaque d'un convoi japonais par des résistants chinois, des paysans pour la plupart, à la fin des années 30. Un jeune garçon prend part à l'attaque.
Mo Yan dépeint donc cette attaque, mais également quelques épisodes marquants de la vie des personnages principaux, les parents du garçon. La construction alterne donc entre scènesdu présent (et de l'attaque) et scènes du passé, la rencontre des parents, les débuts de la résistence, etc... Mo Yan, pour autant, ne perd pas le lecteur, quand bien même rien ne marque, dans la forme, le passage d'une période à une autre.
Pas franchement emballée au départ, je me suis laissée prendre (à l'insu de mon plein gré) par l'écriture poétique de l'auteur, son évocation d'une paysannerie où l'illétrisme est la norme, de même que les mariages arrangés, et la tradition omniprésente. C'est un texte court, mais dense, dans lequel le sorgho, céréale reine, nourricière, est l'emblème de ces paysans.
Mon bémol tient au manque cruel de profondeur des personnages. du coup, si le style m'a plu, je pense que l'histoire ne me restera pas en mémoire. Ce roman me donne cependant l'occasion de faire la connaissance avec la littérature chinoise.
Lien : http://ya-dla-joie.over-blog..
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Magnifique roman lyrique et épique. Réalité et mythes se mélangent. La narration alterne entre retours sur le passé et le présent ( attaque de Gaomi par les japonais en 1939). Texte très dense.
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