Un court récit situé ni dans le temps , ni dans l'espace où l'auteur,,
Yan LIANKE, évoque des paysans qui, face à la sécheresse quittent leur villages. Un homme de 72 ans (l'aïeul), préfère rester pour économiser ses forces et surveiller la croissance de son plant de maïs. Il aura comme seul compagnon un chien, animal aveugle par la faute des hommes qui ont quitté le village.
Tout le récit montre ce que l'homme entreprend pour survivre en milieu hostile. Dans ses entreprises, ces deux êtres seront confrontés à la sécheresse, la chaleur écrasante du soleil, ainsi que la concurrence des rats et des loups.
Dans un style très épuré
Yan LIANKE tente de célébrer la vie en mettant en exergue tout ce que l'homme peut engager pour survivre, en célébrant le lien presque charnel et la solidarité qui unissent l'aïeul et le chien, en décrivant avec force de précision la croissance et l'état d'un épi de maïs. Beaucoup de bonnes intentions que j'ai parfaitement perçu mais qui m'ont laissé indifférent du fait du caractère itératif de certaines scènes, de la lenteur du récit qui nous met autant à mal que l'aïeul sous l'effet de la chaleur et du soleil.
Un livre que j'ai eu du mal à terminer.