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4,16

sur 887 notes
Ils sont quatre amis d'université, quatre destins différents et pourtant liés sur plus de cinquante ans. Parmi eux, Jude, mystérieux, secret et blessé dans sa chair, dont l'enfance meurtrie ne cesse de le hanter, sans qu'il soit capable d'en parler. L'histoire d'une amitié masculine, avec ses colères, ses incompréhensions et ses moments de grâce. Un long roman (plus de 1100 pages) qui analyse avec minutie et une extrême sensibilité une psychologie fragile, des rapports humains conflictuels ou aimants, sans temps morts, mais avec, peut-être, des passages si dramatiques qu'ils en deviennent improbables. Un livre dur, violent, sans concession, poignant et bouleversant.
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"Coup de maître, magistral, bouleversant"....le père Noël a sans doute été attiré pas ces superlatifs.
Pour ma part, je m'en méfie souvent. Par contre le visage de souffrance était, en ce qui me concerne, beaucoup plus attirant, et m'intriguait...
Alors je suis entré dans le livre confiant d'un bonheur à venir...
Quatre jeunes étudiants décident de louer ensemble un appartement et de l'aménager à New-York, afin de s'épauler, et de faire des économies...Quoi de plus banal..une banalité des premières pages pour éprouver la résistance du lecteur sans doute. Une banalité qui s'installe...on cherche le coté "bouleversant"
J'avoue que je me suis demandé, un temps, si j'arriverais au bout de ces plus de 1100 pages (en édition Livre de poche). Je tournais les pages, et je cherchais toujours pourquoi tant de superlatifs. Au point d'envisager même de passer à une autre lecture. Puis, progressivement des petits riens m'on titillé... .
L'auteure bouscule les époques, va et revient dans le temps. Très vite, on quitte leur statut d'étudiants, mais l'auteure y reviendra plus tard.
Tous ont réussi leur vie. le lecteur fait connaissance avec JB, l'artiste, le peintre, avec Malcolm, fils de riche, devenu architecte, avec Willem, acteur. Et enfin avec Jude, étudiant en droit, miné par des crises d'angoisse, se scarifiant en douce, handicapé aussi...On s'attache à lui, on s'interroge quant à son malaise, quant à ses infirmités. Comme ses amis et Andy le médecin, on aimerait comprendre l'origine de cette douleur morale et physique. Il dit de lui : "Je ne pense pas que le bonheur soit fait pour moi...." On a bien quelques idées, qui nous sont soufflées...mais il nous faut attendre, attendre...
Personnage principal autour duquel tous gravitent, et que chacun aimerait aider et comprendre, Jude nous ouvre les portes de la société américaine, du fric, du succès, de ces avocats retors, du bling-bling à la mode, de ces feuilletons-télé américains, mais aussi des tarés et obsédés qui existent sous toutes les latitudes, et les portes de l'amitié vraie et pure, sans arrière pensée.
On pressent le pire...soyez patients!
Subitement, tout s'éclaire avec violence. Certaines pages sont pénibles, violentes, repoussantes de vice, glauques. Rien ne nous est épargné ! A plusieurs reprises !
Jude est à la fois le gamin et l'adulte qu'on a envie d'aider, mais le peut-on? le veut-il ? Encore faut-il le comprendre. Il est également celui qui écrasera, sans état d'âme, ses adversaires devant les tribunaux, grâce à sa compétence et à sa roublardise professionnelle.
Roman sur l'amitié masculine et l'homosexualité aussi, sur l'amour. 4 hommes, 4 américains nés dans des milieux différents, blancs ou noirs forment un quatuor dont l'amitié résistera au temps et aux épreuves. Pendant 30 ans nous allons les suivre, les connaître, en s'éloignant rarement de Manhattan et de ses luxueux appartements. Des personnages souvent complexes.
Roman dérangeant, voire repoussant parfois de vice et de violence, dont, effaré, on tourne les pages ... trop nombreuses sans doute, notamment celles qui n'apportent rien ou reviennent sur des faits connus, déjà écrits.
Un roman qui aurait, gagné à être un peu moins long, en évitant des redites, sans que la personnalité fouillée des personnages, ou la description de leurs relations en souffrent.
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Un roman bouleversant, grave et touchant à la fois. L'histoire de quatre amis fraîchement diplômés de la faculté, chacun voué à une belle carrière à New-York. Jude l'avocat ; Malcolm l'architecte, Willem l'acteur et JB le peintre. L'histoire nous raconte leur parcours et leur ascension sur plusieurs décennies. le roman tourne autour du personnage central : Jude, il nous renvoie à son passé douloureux, son enfance et son adolescence traumatisantes mais aussi aux blessures qu'il conserve à l'âge adulte et à celles qu'il ne cesse de s'infliger jusque dans ses propres relations. C'est un roman qui traite de sujets extrêmement graves mais c'est aussi un roman sur l'amitié, l'amour et le don de soi. Hanya Yanagihara a su apporter une dimension psychologique à chacun des personnages tout au long de son récit (mêmes les personnages secondaires) ce que j'ai beaucoup apprécié tout au long de ma lecture.
















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Par respect pour les auteurs, je m'efforce toujours de terminer un roman, même lorsque je m'aperçois que ce dernier ne correspond pas du tout à mes goûts. Néanmoins, il y a des livres dont la lecture se révèle finalement impossible, quand bien même on y met sa meilleure volonté. C'est hélas le cas de "La vie comme les autres", qui aura eu raison de moi au bout de 200 pages à peine. Même si ce roman a de quoi impressionner avec ses 800 pages à l'écriture dense, ce n'est pas ce qui m'a découragée lors de ma lecture. C'est tout simplement l'écriture et l'histoire qui sont venus à bout de ma patience.

J'ai trouvé la prose de l'auteure particulièrement difficile à suivre. La lecture de chaque chapitre s'est avérée être pour moi une épreuve tant le contenu est dense et confus, chargé de digressions diverses et variées. Les phrases m'ont souvent parues inutilement longues et manquant de légèreté. Peut-être la traduction est-elle ici à blâmer, mais quoi qu'il en soit, mon ressenti final a été très négatif. Je suis restée complètement imperméable au style de l'auteure.

Si l'histoire m'avait captivée, cela m'aurait peut-être permis de faire abstraction de l'écriture. Malheureusement, je n'ai pas du tout adhéré aux personnages et encore moins à l'univers branché auxquels ils appartiennent. Ce roman est indéniablement très "américain" et je crois que c'est pour cela que je ne suis pas parvenue à m'y plonger. L'auteure parle d'un mode de vie qui m'est totalement étranger, de personnages surfaits dont les trajectoires ne m'intéressent guère. Peut-être mon incompréhension révèle-t-elle une fracture entre les États-Unis et l'Europe ? Je pense que ce roman s'adresse avant tout à un public américain, un public fréquentant les milieux dits "artistiques" et intéressé par des trajectoires de vie un peu hors norme.

Grâce à Babelio et aux éditions Buchet/Chastel, j'ai eu l'opportunité de sortir de ma "zone de confort" en découvrant le roman "Une vie comme les autres". Trop complexe et dense à mon goût, le sens de ce livre m'a cependant complètement échappé. Je pense que les "grands romans américains" ne sont tout simplement pas ma tasse de thé, mais au moins, j'aurais essayé... Je ne doute pas que ce roman saura trouver son public parmi des lecteurs plus sensibles à la culture américaine.
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Quatre amis de l'Université parcourent les pages de ce gros livre, quatre étudiants new-yorkais, sinon d'origine du moins par choix de vie, qui se suivent et se restent fidèles depuis la fac durant plusieurs décennies, malgré la spécificité de chacun de leurs parcours. Un livre sur l'amitié entre hommes, sur la difficulté à exprimer ses sentiments, sur le désir d'aider celui qui souffre en dépit de ses réticences à faire savoir sa douleur. Quatre personnages forts dans un contexte particulier, de New-York à Boston, de Londres à Paris. Chacun des personnages, à un moment ou à un autre, est confronté à cette question : par amour, jusqu'où peut-on aller ?

Ce livre est énorme (plus de 700 pages) et si dense qu'il est impossible de le résumer sans l'amputer de passages essentiels. Comme souvent, je dirais que l'auteure aurait pu faire plus court, qu'il y a une sorte de délectation à enchaîner les scènes et les réflexions. mais que c'est aussi le moyen d'emporter le lecteur dans un maelström d'événements et d'émotions dont certaines m'ont presque incitée à refermer le livre. Tant de violence, tant de souffrance qui font mal à qui les lit, et si peu de moments de douceur...

Je choisis de restituer quelque scènes qui m'ont particulièrement touchée :

Comment croire qu'on puisse être aimé par quelqu'un si on ne s'aime pas ? Jude en fait l'amère expérience en se laissant séduire par Caleb, un homme qui aurait pu le réconcilier avec son corps abîmé mais , le découvrant nu, ce dernier déchaîne contre lui une véritable rage qui l'envoie à l'hôpital. La scène est insoutenable de violence, d'une crudité cinématographique.
Son appartement étant situé au quatrième étage, Jude a besoin de l'ascenseur pour y parvenir. Lors d'une panne, incapable de rester sur ses jambes, il monte les marches une à une, se traînant avec son fauteuil roulant, sur les mains, sur les genoux et arrive exsangue sur son palier où il convulse : c'est là qu'un de ses amis le trouvera. Il aura la chance qu'un autre ami, Richard, lui propose d'acheter un double étage de son immeuble de luxe, avec l'argent du cabinet qui défend des escrocs.
la « Foire aux adoptions » dans le Montana où on propose Jude, comme à la SPA ou au marché aux esclaves ! Mais ses origines inconnues (quelle ethnicité ? Quelles éventuelles maladies?) inquiètent les postulants. Il ne sera adopté que bien plus tard, devenu adulte.
la découverte par Jude de Frère Luke, son tortionnaire auquel il voue une sorte d'amour, pendu dans la salle de bains. Jude est encore un enfant...
les horribles scènes d'automutilation, au rasoir ou par le feu.
Un peu de douceur et de tendresse lors des étreintes toutes chastes entre Jude et Willem.
Un moment de grâce lorsque Jude et Willem chantent ensemble « Adeste fideles »,
Jude découvrant son image, boiteuse et effrayante selon lui, dans les miroirs des façades de New-York.

Merci à Babelio pour cette découverte dans le cadre de "Masse critique"
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Quel roman bouleversant...Je le termine en larmes.
Durant 800 pages, l'auteur nous offre une véritable histoire d'amour, sous toutes ses formes. J'ai lu d'un autre lecteur la critique (positive) que ce livre était excessif. C'est tout à fait vrai, mais c'est aussi tout ce qui fait sa richesse.

Le personnage de Jude, le plus mystérieux, cumule douleur et chance. Il est mystérieux, changeant, attirant par moment l'empathie et à d'autres la colère.

Le personnage de Willem est d'une beauté et d'une bonté qui laisse coi. Je crois que c'est lui qui m'a le plus touché. Il est le frère et l'ami que chacun rêve d'avoir j'imagine. Il est celui qui ne sait voir le monde que dans son aspect le plus positif.

Les personnages secondaires, comme Harold et Julia, Andy, Malcom et JB et tant d'autres sont également magnifiques. A la lecture de ce livre, on se sent parmi eux, on est happé par cet univers si bien décrit par l'auteur, on s'attache à chacun d'eux.

Oui ce livre est trop, mais il est tellement trop que l'on ne peut pas passer à côté.
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Le récit de plus de trente années d'une histoire d'amitié indéfectible entre quatre hommes : JB, Willem, Malcom et Jude. Et avant tout centré sur Jude, personnage mélodramatique à qui il est arrivé tous les malheurs du monde, presque trop… 1122 pages… Et, aucune des larmes promises en ce qui me concerne.

Beaucoup de longueurs. Une lecture qui a fini, pour ma part, en diagonale. Néanmoins, quelques belles et intéressantes diatribes autour de la discipline qu'est le droit, en particulier de son enseignement.

Au total, quelques bons passages, mais une lecture pénible. Un livre qui aurait vraiment gagné à être plus court.
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Un roman bouleversant, magnifiquement écrit et raconté. J'ai particulièrement aimé la caractérisation du personnage principal, Jude St. Francis, l'estompage des repères temporels, les allers-retours dans la durée, la narration de la violence, l'extrême intelligence de la psychologie du trauma, des scarifications, du masochisme. J'ai cependant moins aimé la fin, qui s'étire trop. Un grand et beau livre.
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Je viens de tourner la dernière page, tout comme Jude, le héros de ce livre bouleversant, et je suis sonnée, pleine de questions sur le sens de la vie, sur le sens de l'amitié.
Ce roman, Une vie comme les autres, de Hanya Yanagihara, jeune écrivaine new-yorkaise, est un véritable coup de maitre.
Dès les premières pages, on est happé par cette histoire d'amitié entres quatre jeunes hommes, encore étudiants, commençant tous ensembles leur vie d'adulte à New-York : JB le peintre, Malcolm l'architecte, Willem le serveur qui se rêve comédien, Jude l'étudiant en droit.
On s'attachera à suivre plus précisément Jude et Willem, sur quelques décennies.
Je ne peux raconter trop les détails, ne voulant dévoiler trop de cette intimité qui se crée entre le lecteur et ces personnages si vivants. Juste quelques pistes : Jude est mal en point physiquement, il a eu un grave accident à 15 ans, et depuis, ses jambes et son dos sont très endommagés. Il doit lutter contre de violentes crises de douleurs qui le laissent sur le carreau. Ses amis sont inquiets pour lui, mais Jude ne les laisse pas l'aider ou s'attendrir : il refuse tout cela, c'est l'insulter que de se montrer prévenant avec lui.
Pourquoi Jude refuse-t-il tellement violemment cette aide et cette tendresse ? Pourquoi Jude est-il si étrange, si perdu, si lointain, et si intense ?
Willem n'aura de cesse de comprendre son ami, et ne le laissera jamais tomber, même si leurs vies prend des chemins différents, ils se voient tout le temps, et ne peuvent concevoir de vivre éloignés l'un de l'autre bien longtemps.
Jude ne se confie jamais. Rien ne filtre de son passé, qu'on sent chargé et lourd de dangers.
Willem accepte que son ami soit tel qu'il est. Mais peut-être se voile-t-il la face ? Peut-être que cette acceptation n'est en fin de compte que de la peur, de la peur devant le gouffre infernal qui pourrait se révéler et briser leur amitié si Jude parlait...?
Ce roman est avant tout une histoire d'amitié, mais aussi d'amour, un amour grand, immense, infini. Celui des familles qu'on se crée, pour pallier à celle qui fait défaut.
L'amour et l'admiration, deux sentiments qui se confondent souvent.
Ne vit-on pas que pour les autres au final ?
Un livre dense, plein, intense, qui chamboule, qui bouleverse, plein de surprises, de suspens, de tendresse. Un chef d'oeuvre.
Un seul petit bémol pour ma part, quelques fois, les descriptions de lieux, d'itinéraires dans New-York, me semblaient de trop, un peu longuet, un peu redondant. Mais bon, ça ne m'a fait cet effet que vers la fin du livre. Sans doute étais-je pressée d'arriver au dénouement, tout comme Jude le mystérieux...
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Un roman qui happe le lecteur et l'entraîne dans une lecture envoûtante et sombre.

JB, Malcom, Willem et Jude sont quatre garçons, ils ont 17 ans quand le récit débute et auront dépassé la cinquantaine à la fin du roman. Ils se rencontrent à l'université pour ne plus se quitter.
Le roman débute sur le petit logement que Willem et Jude visitent et qu'ils partageront durant leurs études.
Dès les premiers chapitres Hanya Yanagihara nous campe les personnages, leurs études, leur personnalité, leur famille. JB plasticien gâté d'amour par sa mère et ses tantes, Malcom l'architecte évoluant dans un milieu très aisée, Willem l'artiste issu d'une modeste et froide famille de migrants suédois et Jude le juriste, Jude le coeur de roman dont on peine à comprendre au début qui il est et quel rôle va lui être attribué.

Chacun connaîtra le succès, les déboires, les errances mais leur amitié restera indéfectible, c'est d'ailleurs le seul repère du livre car tout vole sans cesse en éclat.

Construit comme une enquête, le récit de 800 pages nous conduit doucement à percer le mystère Jude. Jude brillant, boiteux, très secret, protégé par Willem. le découvrir c'est devoir lire des pages si difficiles que parfois je les ai simplement parcourues en diagonale ; en comprendre le sens me suffisait.

Entre description et rebondissements, nos amis vieillissent et les voiles qui entourent Jude se dissipent. Les couples se forment, se séparent, les carrières se précisent. Cependant qu'une autre voix raconte à la première personne du singulier une histoire parallèle faite de tout cela et d'autre chose. Elle s'adresse à quelqu'un, elle raconte sa vie mais là encore il faudra attendre la fin du roman pour tout comprendre. Tout cela trouble le lecteur, l'oblige à rester concentré sur ces vies où l'amitié et l'amour ne suffiront pas à dissiper la souffrance et la douleur.

Le récit fourmille de personnages très New-yorkais, très urbains ; des intellectuels cultivés et aisés qui voyagent dans le monde entier, ne rencontrent aucun problème matériel et connaissent tous la célébrité. Mais ce qui pourrait s'avérer bling-bling donne simplement un contrepoint au drame qui se joue pour les personnages principaux. Une sorte de poche de respiration car cet univers rutilant où tout est facile rend possible la lecture des terribles maltraitances qui émaillent ce récit. Au final, malgré ces beaux appartements, ces bons restaurants, chauffeurs et taxi, l'ensemble reste mat et sombre.

La lecture pâtit néanmoins de longueurs, de descriptions trop fouillées qui ne semblent être là que pour maintenir le suspens, ou souligner de façon insistante une situation. Autre point un peu lourd, les personnages s'excusent sans cesse et le mot « désolé », revient tellement souvent que cela devient agaçant.

Tout ceci n'empêche pas de verser des larmes sur ces tragiques destins qui nous rappellent la précarité de toute chose. La puissance des sentiments, des peines et des névroses, la beauté de l'abnégation et la simplicité de l'amour transforment néanmoins ce noir récit en histoire de vie.


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