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3,52

sur 74 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai été agréablement surprise par ce roman. Lorsque j'ai commencé ma lecture j'étais assez septique, j'avais peur que l'auteur aille trop loin et que le fantastique soit trop présent pour moi. Bien évidemment ce genre est présent dans le roman mais Rick Yancey mêle habilement fantastique, thriller et réalisme. Au final, une seule question demeure tout au long du roman et même à la fin. Est-ce que tout ceci est de la fiction ou est-ce que c'est vraiment arrivé.
Les idées sont intéressantes et l'auteur les enchaîne bien. Les retournements de situation ne sont pas trop nombreux et sont présents lorsque c'est nécessaire. Certains passages auraient mérité d'être un peu plus approfondis mais dans l'ensemble on arrive à tout s'imaginer facilement.

Les personnages sont réalistes et je pense que l'on peut se mettre très rapidement dans la peau de Will Henry. J'ai apprécié que l'histoire soit racontée sous la forme d'un journal intime. Au final on a vraiment la sensation de découvrir quelque chose dont personne n'a encore lu le contenu.
Ce qui manque dans les journaux intimes ce sont les jours et les heures qui s'écoulent. En effet ces deux éléments sont oubliés et je trouve cela dommage ! Ce sont tout de même des choses importantes selon moi. J'aurais vraiment apprécié voir le temps qui passe et les heures parfois longues pour les protagonistes.

Les descriptions sont précises mais sans alourdir le texte, c'est donc une bonne chose.
L'histoire est prenante et captivante. On a vraiment envie de découvrir la suite à chaque chapitre. Il y a quelques scènes assez gores mais dans l'ensemble ce livre peut-être lu par tous.
L'épilogue est dans la lignée du roman. Il y a du suspense à la fin ce qui permet de nous donner envie de lire la suite puisque ce roman est le livre 1, on peut donc supposer qu'il y en aura d'autres.
En résumé, une histoire mêlant fantastique et thriller que je vous conseille sans hésitation !
Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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La lecture de ce roman est celui d'une méprise.
J'ai cru après les premiers chapitres que ce roman était destiné à un public cible plus jeune.
La faute en est aux dessins illustrant certaines pages et aux chapitres titrés.
De plus, le personnage principal a 12 ans et je pensais lire « les aventures de Will Henry  au pays des monstres ».

La mort brutale du premier personnage m'a un peu tirée de ma torpeur et ensuite le récit des événements de plus en plus sanglants a eu fait de reclasser le livre dans une catégorie d'âge plus avancé que précédemment.
Il y a en effet quelques scènes du plus bel effet en cette période d'Halloween.
Celle du bateau en pleine tempête où l'équipage affronte les Anthropophagi rappelle l'arrivée à Londres du comte Dracula. La découverte du massacre de la famille Stinnet est terrible aussi.

Bref, j'ai bien aimé ce roman fantastique à la veine horrifique.
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Tout d'abord, je tiens comme toujours à remercier la maison d'éditions qui a eu l'extrême amabilité de m'accorder sa confiance lors d'un service de presse. Je ne le répéterai jamais assez mais c'est un bonheur dont je ne me lasse pas et j'en suis extrêmement honorée. Ici, en l'occurrence, j'adresse un grand MERCI aux éditions Robert Laffont. Cette publication dans la collection R, dont je suis très friande et admirative de par sa qualité dans le domaine du YA qui me sidère à chaque fois, aura mis bien du temps à s'acheminer vers ma boîte aux lettres, pourtant si pressée de l'accueillir en son sein, mais je n'étais cependant pas inquiète car les grands esprits se rencontrent comme on dit. Et cette attente, dont seuls les mystères impénétrables de la poste en détiennent le secret, n'a rendu ma lecture que plus délectable lors de cet été vosgien si tropical à bronzer dans ma chaise longue sur mon balcon. le contraste entre cette journée si ensoleillée, gorgée de soleil, de sueur et de chaleur lorsque j'ai lu ce livre, et ce dernier, qui nous plonge dans un univers si embrumé, si sombre, si nocturne, ne m'a pas fait déprécier cette aventure livresque, bien au contraire. Pour tout vous avouer, j'ai dévoré ce roman en une seule journée. Tel un anthropophagi, mon appétit était insatiable et je n'ai pas honte de le dire. Ce début de saga est pour le moins déroutant.

ET particulier (et encore, le mot est faible). Je peux tout à fait comprendre les nombreux avis rebutés, déçus, que j'ai pu parcourir sur ce tome un jugé très moyen et bien peu encourageant à continuer cette série littéraire qui sort des sentiers battus si jamais la suite était publiée en France. Et il n'y a rien que je ne souhaiterai plus ! le Monstrologue est un véritable ovni littéraire, et je pense que, même avec cette appellation élogieuse à mes yeux, ce ne serait pas le mot juste, qui lui collerait convenablement à la peau. Je dirais donc que le Monstrologue est une échappée surnaturelle, à tous les points de vue. Il s'agit d'une enquête hors normes, donc d'une expérience de lecture unique en son genre, totalement inédite ou alors, qui m'a fait ressentir des émotions, des sensations telles que je n'en avais pas ressenties depuis fort longtemps. du moins, pas de façon aussi exacerbée. Ce livre m'a donné l'impression de vivre un cauchemar éveillé, où chaque événement se déroule durant la nuit sombre, faiblement éclairée par le clair de lune peu rassurant, ou bien dans un fog complètement envahissant et épais, opaque. Ce qui est très intéressant, c'est qu'on part sur le postulat que rien de tout ceci n'est authentique, qu'il s'agit de lire les carnets du défunt Will Henry par question de respect plutôt que par quête de la vérité.

On se place alors dans l'optique que cet homme, qui aurait proclamé de son vivant avoir vécu beaucoup plus longtemps qu'il n'aurait dû, un vieil homme sans âge, qui déblatère des élucubrations et somme toutes assez pathétique, cet homme aurait rédigé ces témoignages de son passé traumatisant sous l'effet d'une mythomanie hallucinée et d'un esprit fortement fêlé. Cependant, cette conviction d'un premier narrateur effacé presque réconfortante va très vite être ébranlée lorsque que les pages du premier carnet du malheureux Will Henry, narrateur central, pièce maîtresse du récit, vont se tourner sous mes yeux, me révélant ainsi la réalité morne et effarante que ce vieillard, autrefois jeune garçon, a vécu sous la férule de l'énigmatique et singulier personnage qu'est Pellinore Warthrop (déjà rien que son nom particulièrement tordu et incompréhensible en dit long sur sa nature insaisissable...). Ce qui m'a sidérée, c'est qu'à tout moment, Will Henry aurait pu quitter définitivement le foyer sans en être un de son maître.

En se réfugiant par exemple chez les bonnes gens fort sympathiques que sont l'épicier et sa femme. Lui même a retourné cette idée maintes fois dans son esprit entaché du deuil de ses parents, morts au service de l'énergumène Pellinore. Pourtant, malgré le fait qu'il affirme noir sur blanc n'avoir JAMAIS aimé cet homme, véritable phénomène de la nature humaine, il lui restera fidèle jusqu'à son dernier souffle. de quoi être stupéfaite de la nature de leur relation maître/assistant, père et fils spirituel dans l'horreur de leur vocation de monstrologue (ou le métier qui ne fait ABSOLUMENT pas envie). Pellinore-peut sembler être un colocataire insupportable : il ne mange JAMAIS (soi-disant que cela lui fait perdre du temps dans ses activités de dissection bizarroïdes) et, du coup, impose cette fringale à Will Henry (car aller chez l'épicier acheter à manger, ça fait perdre du temps aussi tiens !) ; il fait subir ses insomnies à son apprenti qui aurait désespérément besoin de sommeil, en le faisant rester debout jusqu'à l'aube à son chevet afin de ne pas vivre seul ses "cauchemars les plus sombres" alors que ses élucubrations sont en réalité sans queue ni tête et donnent envie de lever les yeux au ciel d'exaspération et de fatigue, de lassitude insoutenable.

POURTANT, Pellinore est un homme pour qui j'ai éprouvé de l'empathie. En pensant à sa silhouette de fil de fer, à cet homme beau dans sa rigidité et sa froideur de scientifique, dénué de la chaleur de la vie sociale, je voyais se dessiner le mal-être et la sollicitude du jeune garçon qu'il fut, exilé au loin pour ses études l'emmenant à marcher dans les pas de son père, figure encore vénérée et défendue malgré son manque criant et révoltant d'affection à l'égard de sa progéniture, dont il n'a jamais descellé aucune des centaines de lettres envoyées du pensionnat. Et cela m'a paru comme si mon coeur était broyé entre deux étaux. J'ai admiré sa dévotion pour les travaux de son père et le respect qu'il lui porte malgré le fait que ce dernier n'ait jamais nourri une relation père/fils existante et aimante. Cela n'excuse pas l'attitude souvent rêche et déplacée, ne manquant pas de culot, de Pellinore face à des situations où l'ensemble de la ville de New Jérusalem (quel nom délicieusement ironique pour un endroit où la foi est portée absente), y compris sa petite personne et son protégé, sont en danger permanent, mais ce passé vide de sentiments et fait d'isolement et de peur constante peut expliquer le renfermement et le comportement asocial, hors normes de Pellinore.

Ainsi que ses tentatives maladroites révélant un manque de tact pour montrer à Will qu'il est indispensable-à ses yeux, et pas seulement en tant qu'employé. Il me tarde de découvrir comment leur relation si complexe et pourtant indéniablement solide va évoluer au fil des longues années que Will Henry va passer au service de Pellinore, à acquérir une expérience pour le moins dangereuse, périlleuse et même suicidaire. Dans tous les cas, ce qui me semblait être un récit d'horreur purement flippant et glauque, à l'atmosphère fétide et embrumée, a pris une réelle consistance à mes yeux, en faisant réagir de façon extraordinairement exacerbée mes cinq sens. Mon ouïe a vu ses tympans percer et faiblir ; mes yeux n'ont pu supporter que difficilement le spectacle hideux des anthropophagi amateurs de chair humaine, et de celles de leurs enfants aussi ; mon odorat s'est fortement altéré et empuanti ; quant à mon toucher, je ne vous en parle même pas... Bref, cela faisait longtemps qu'un roman ne m'avait pas fait réagir de façon aussi violente à son contenu, et il y a de quoi en ébranler un être humain et ses convictions...

A la fin de ce carnet déclencheur, j'en ai été à me demander sérieusement si une telle réalité était plausible. J'avais débuté cette aventure en me disant que je me plongeais à corps perdu dans une histoire fantastique à foutre les petits jetons rocambolesque, ce qu'on m'a servi... Il n'empêche que j'en ressors toute tourneboulée et j'en viens à avoir foi en ce pauvre Will Henry, qui n'aurait pu inventer de tels faits, aussi assourdissants. Si un roman a su me faire douter de ma propre réalité, bien tangible, alors c'est qu'il est fort. Très fort. Malgré les chemins bien tortueux dans lesquels il nous entraîne, à nos risques et périls... Il me tarde de m'immerger dans la suite, faite elle aussi de créatures fantastiques et surnaturelles incongrues. Notamment car le tome deux me semble traiter des vampyrs et je meurs d'envie de savoir comment l'auteur aborde ces singuliers non-vivants qui font tant fantasmer de nos jours (pour ma part, non, je ne pense pas à The Vampire Diaries/The Originals, pas du tout, humhum). En attendant, je vous laisse entre les pages de ce très bon YA horrifique, pour passer de sympathiques nuits enténébrées.
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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C'est à force de le croiser sur différents réseaux que je me suis dit pourquoi pas ? Alors, j'ai craqué, encore une fois. Il est pourtant assez différent de ce que je lis habituellement, et ce qui a fait son charme pour ma part, si l'on peut parler de charme...

En commençant ma lecture, j'avoue que je ne savais pas à quoi m'attendre. Je suis pourtant tombé sous le charme directement par le décor que nous plante l'auteur dès le départ. Cette vieille et grande maison avec son immense bibliothèque remplie de vieux ouvrages et son propriétaire plus qu'étrange... Et Will Henry pour qui on s'attache directement, ce petit garçon qui n'a plus personnes mis à part ce vieux professeur bourru.

Dès les premières pages j'ai été touché par la situation de Will Henry, qui se trouve être l'assistant de ce vieux professeur ou plutôt l'homme à tout faire malgré son jeune âge. J'ai eu de la compassion et de l'admiration pour ce jeune garçon qui ne manque pas de courage dans les situations dans lesquels il va se retrouver.

La suite sur mon blog !
Lien : http://www.s0kellys.com/book..
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Une lecture très sympa et un peu flippante! L'ambiance m'a fait penser à Penny Dreadful, la série avec Eva Green, et même si le docteur est parfois détestable, j'ai adoré Will Henry, qui est un petit garçon très courageux!
J'ai hâte de lire la suite!
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Juin 2007... Dans une maison de retraite, William James Henry, le plus ancien et le plus mystérieux des pensionnaires, vient de décéder sans laisser de famille ou d'héritier connu. le directeur de la maison confie alors les journaux intimes du défunt, qui prétendait être né en 1876, à un écrivain, espérant ainsi découvrir un quelconque indice permettant de découvrir l'identité du pensionnaire ou toute trace d'un membre de sa famille. Cependant le directeur donne un « avertissement » à l'écrivain : il s'agirait plus d'une oeuvre de fiction que d'un journal intime...
Qui en effet oserait croire que les monstrologues ont réellement existé et que la chasse aux monstres (les vrais, pas de simples monstres de foire) et leur étude étaient quelque chose de pratiqué sous couvert d'un anonymat tout relatif avec pour simple but la protection de l'espèce humaine ?

Bizarre autant qu'étrange... le prologue ne fait que piquer la curiosité du lecteur (un homme décédé à 131 ans ? Comment cela est-ce possible?) mais il ne va pas tarder à ensuite plonger dans l'horreur avec le narrateur, alors tout jeune homme (douze ans au début de l'aventure) travaillant pour ce qu'on qualifierait s'il existait réellement de scientifique illuminé. William Henry a en effet été recueilli à la mort de ses parents par le Docteur Pellinore Warthrop pour le compte duquel les parents du jeune homme travaillaient. Et là, c'est vol et dissection de cadavre et j'en passe et des meilleures... de ce fait, ce livre n'est pas à mettre entre les mains des jeunes lecteurs ! Car bien que moins sombre que les romans pour adultes, [i]Le monstrologue [/i]est quand même assez glauque et violent (je comprends très bien l'avertissement de la quatrième de couverture : « âmes sensibles s'abstenir »)

Ceci dit, passons... au début du récit (structuré en trois livres : « Descendance », « Résidus » et « Massacre », qui marquent une évolution notable dans le récit), le héros apprend avec son maître que des Anthropophagi sont arrivés sur le territoire américain, chose qui n'aurait jamais du se produire... D'autant qu'il semblerait bien qu'il y en ait toute une colonie ! Mais comment et pourquoi ? C'est ce qu'ils vont tenter de comprendre à leurs risques et périls... et des risques, ils vont en prendre... ça, je vous le garantis.

Bien que manquant de la profondeur que le lecteur trouvera dans les romans d'épouvante pour adultes, Rick Yancey marque un point avec ce premier tome d'une série qui devrait compter quatre livres. Car passée l'étrangeté du commencement, le lecteur est réellement entraîné dans l'histoire à la suite de William...

L'histoire est bien construite (quoiqu'avec parfois une structure un peu particulière due à sa divisions en trois « livres ») et le héros est un jeune garçon assez attachant, chose qu'on ne peut pas vraiment dire de son « maître » qui paraît totalement déconnecté de la réalité et pourtant bien plus sensible que le commun des mortels à certaines choses.

De plus, originalité de l'histoire, ce n'est pas directement que le lecteur découvre l'histoire mais à travers les journaux intimes du héros alors que celui-ci est décédé, ce qui conduira l'écrivain narrateur du prologue et de l'épilogue à se demander où s'arrête la réalité et où commence l'imagination. D'ailleurs, d'après vous, comment réagiriez-vous si quelqu'un vous confiait des journaux où vous en arrivez à douter de ce qui est réel de ce qui ne l'est pas ?

N'ayant pas lu [i]La 5ème vague[/i], je ne pourrai vous dire si cette nouvelle série de Rick Yancey est meilleure ou moins bonne que son « ainée », cependant, si vous aimez le frisson est les quêtes de vérité, vous devriez trouver votre compte avec ce roman (en attendant la suite... mais je ne vous dirai pas pourquoi je l'attends autant... mwahahaha)
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Au début du XXIème siècle, un vieil homme décède dans une maison de retraite. On retrouve un journal qui ressemble à ses mémoires où il dit se prénommer William Henry et selon les dates, il serait âgé de plus de 130 ans, ce qui fait sourciller mais pas autant que la présence de monstres mangeurs d'hommes. Faits réels ou fabulations? On plongera dans l'histoire rocambolesque de cet homme qui nous amènera dans la Nouvelle-Angleterre de 1888 alors qu'il est âgé de 12 ans.

Will Henry est orphelin depuis peu suite à un incendie qui a tué ses parents. Il est recueilli comme apprenti par le Dr. Warthrop, monstrologue sans doute autoproclamé et employeur de son défunt père. S'installera entre eux une relation amour/haine, Will Henry ayant de la difficulté à accepter son sort face à cet homme intimidant et introverti qui l'éduque à la dure, le pousse à refouler ses émotions et ne semble l'apprécier que lorsqu'il a besoin de lui. On apprendra à mieux les connaître mais même si on comprend un peu mieux l'attitude du docteur au fil des pages, son passé reste tout de même mystérieux.

L'aventure démarre alors qu'on découvre dans une tombe récente une créature mystérieuse décédée alors qu'elle semblait se repaître du corps de la défunte. Tout laisse croire qu'on a affaire à un Anthropophagi, être à la morphologie distinctive dont le nom ne laisse pas de doute sur son régime alimentaire. Notre duo se rendra compte rapidement qu'une colonie semble vivre dans le coin et que la proximité avec le seul monstrologue de la Nouvelle-Angleterre n'est surement pas une coïncidence. L'enquête suivra son cours à savoir comment ces créatures vivant habituellement en Afrique de l'Ouest se sont retrouvées là et il semble bien que le Dr. Walthrop y soit mêlé bien malgré lui. Il faudra faire vite par contre car il semble que leur appétit les pousse à s'aventurer plus loin que leur antre.

J'ai tout de même passé un agréable moment avec ce roman. Je ne saurais dire si la présence de monstres est un prérequis pour viser un public "jeune adulte" (ce que je ne me considère plus) mais je n'ai pas trouvé que l'ambiance s'y prêtait. C'est très sombre, on s'imagine très bien ces paysages brumeux et humides, les personnages sont loin des stéréotypes du genre et certaines scènes bien sanglantes ne laissent pas de répit aux détails. C'est un peu lent par contre. L'enquête en soi prend beaucoup de place au détriment de l'action et certains chapitres frôlant la soixantaine de pages paraissent bien longs. On a aussi l'impression des fois que l'auteur a eu de la difficulté à nous présenter ses personnages. On est rapidement lancé dans le vif du sujet et c'est à se demander si maintenir un flou sur le passé des protagonistes était à ce point nécessaire. Les personnages secondaires eux-aussi ne laissent pas une grande marque, sauf peut-être le détestable Kearns dont on ne connaît jamais les véritables intentions derrière ses décisions. Un bon divertissement qui ferait un bon scénario de film dans le style Sleepy Hollow mais qui ne m'a pas convaincu à me lancer sur la suite malheureusement.
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Un livre qui se lit très facilement. Je l'ai lu très rapidement tellement j'étais happée par l'histoire.

Bon, par contre, trop de répétition du prénom. Cela m'a vraiment dérangé pendant la lecture.

Sinon, j'ai passé un agréable moment dans ce livre et je suis même déçu de ne pas avoir la suite en français.
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A force d'en entendre parlé à sa sortie, j'étais vraiment tentée par l'idée de le lire et je remercie donc les éditions Robert Laffont qui m'ont permis de le faire. J'avais connu Rick Yancey à travers sa trilogie La 5ème vague dont le premier tome m'avait beaucoup plu et j'étais curieuse de voir ce que ça donnerait dans un tout autre genre. Malgré les avis mitigés que j'ai pu lire ça et là et le rythme de lecture saccadé que j'ai eu, j'ai passé pour ma part, un bon moment de lecture !

On suit par le biais de journaux intimes, l'histoire de Will Henry, un orphelin de 12 ans recueilli après la mort de ses parents par le mystérieux et non moins conventionnel docteur Pillinore Warthrop. En effet, ce docteur pas comme les autres exerce une discipline peu commune, à savoir la monstrologie. Il étudie et chasse toutes sortes de créatures et c'est à Will Henry qu'incombe le rôle d'assistant et d'homme à tout faire. Leur vie va prendre un tournant des plus horrifiques lorsqu'un pilleur de tombe leur apporte le corps d'une jeune fille mutilé par ce qui semble être un Antropophagi, une créature de cauchemar. Commence alors une traque aux monstres qui va les plonger dans les profondeurs de l'horreur !

L'intrigue se révèle prenante et particulièrement bien menée. Même si le rythme est relativement lent, je ne me suis pas ennuyée tant l'auteur a su créer une atmosphère glauque et pesante. J'aime beaucoup tout ce qui touche à l'horreur en temps normal et bien que je ne puisse pas dire que j'ai eu peur en lisant ce roman, je peux affirmer sans mal qu'il pourrait donner des sueurs froides aux plus sensibles d'entre vous. En effet, l'auteur ne nous épargne aucun détail sanglant et n'hésite pas à aller détailler les scènes les plus sordides. Rick Yancey nous fait vivre au même titre que le jeune Will Henry, une aventure au coeur de nos pires cauchemars. le roman se divise en trois parties dont la première sert d'introduction à l'univers et permet une familiarisation avec les personnages. Les deux autres rentrent dans le vif du sujet et font monter le suspense crescendo. J'ai particulièrement apprécié le style de l'auteur qui est à la fois immersif et soutenu. Son écriture est fluide et rend la lecture d'autant plus dynamique et addictive. Les chapitres défilent facilement et une fois que l'on est pris dans l'intrigue, on a du mal à en sortir.

Les personnages constituent à eux seuls une part importante du récit. Leurs personnalités sont très bien développées et on notera une certaine complexité de caractère pour certains d'entre eux, à commencer par le docteur Warthrop. Je dois dire que de prime abord je l'ai trouvé particulièrement antipathique tant par son comportement froid et distant que par la manière dans il traitait son jeune assistant. Toutefois, au fil des chapitres, je lui ai découvert un côté plus humain qui le rendait presque attachant. On se rend compte que malgré son apparente indifférence, il semble tenir à Will Henry. Ce dernier est quant à lui, particulièrement attachant. Malgré son jeune âge, il est mature et plutôt débrouillard. Il saura se sortir de situations qui mettront à rude épreuves les nerfs de n'importe quel adulte à sa place. J'ai bien aimé le duo qu'il forme avec le docteur dont la relation est assez particulière. On peut dire que sa loyauté envers Warthrop n'a d'égal que les sautes d'humeur de ce dernier et son extravagance.

En bref, ce premier tome, de ce qui s'annonce être une tétralogie, a été particulièrement plaisant à lire et me donne envie de connaitre la suite des aventures du Monstrologue. Rick Yancey nous offre un récit où se mêlent de manière cohérente un univers fantastique et inquiétant, une histoire qui tient la route et des personnages pour le moins intrigants. Il me tarde d'ailleurs de me lancer dans une autre chasse aux monstres !
Lien : https://serialbookineuse.wor..
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Quand j'ai vu que la collection R allait éditer la toute première série de Rick Yancey, l'auteur de « la 5e vague », j'ai été très curieuse de découvrir ce nouvel univers. Si j'ai bien aimé ma lecture dans l'ensemble, il n'en est pas moins que certains points m'ont quelque peu dérangée. Néanmoins, je suis curieuse de lire la suite.


Will Henry est un jeune garçon, apprenti auprès d'un docteur à la particularité assez inhabituelles : la chasse aux monstres. Au fil des années, Will s'est habitué aux visites nocturnes, aux missions périlleuses mais surtout au caractère si particulier de son maître. Mais lorsqu'une nuit, un pilleur de tombes leur apporte une trouvaille particulièrement macabre, ils se retrouvent embarqués dans une vertigineuse descente au coeur de l'horreur…


Will est un personnage avec qui on s'attache presque tout de suite. Il n'a pas eu une enfance difficile et on ne peut pas dire que sa v auprès du docteur Warthrop soit des plus douces. En effet, ce dernier est assez directif et j'ai trouvé qu'il ne respectait pas tant que ça Will, bien qu'il dise le contraire à tout bout de champ. Il donne des ordres, ne le remercie jamais de son aide, le regarde de haut. Bref, on peut dire que ma rencontre avec ce Dr n'a pas été très positive au premier abord. Quant à Will, même si on s'attache vite à lui, on se rend aussi vite compte qu'il est un mouton qui suit tout ce que lui ordonne le Dr. Et c'est ce qui m'a le plus gênée dans son caractère. Néanmoins, au fil du récit, on se rend compte que malgré son jeune âge, c'est un garçon qui a grandi trop vite, qui est très censé pour son âge et qui se rend compte que ce qu'il fait et ce qu'est devenue sa vie n'a rien de banal. Mais je dois avouer que le personnage qui a réussi à attirer le plus mon attention est le Dr Kearns. Il n'a aucun sens moral, est sarcastique dans toute situation et il est vraiment difficile de savoir ce qu'il pense vraiment.


Mais en dehors de ces personnages assez difficiles à cerner, je dois dire que l'intrigue en elle-même tient parfaitement en haleine. Ici, vous n'aurez pas un roman tout rose et simple. Tout est complexe et on s'en rend vite compte. Ce n'est pas qu'une chasse aux monstres. C'est bien plus glauque, plus violent et macabre. L'auteur n'hésite pas un instant à d'écrire les pires scènes, surtout celles qu'on aimerait éviter. Nos coeurs font des bonds dans notre poitrine et plus d'une fois, on a l'estomac retourné. le roman est fait de telle sorte qu'on s'imagine parfaitement les scènes (malheureusement pour nos petits coeurs), à tel point qu'on imaginerait parfaitement une adaptation cinématographique.


La plume de l'auteur est très bien dosée et très incisive. On est pris dans ce cercle vicieux et il devient difficile d'en sortir. Une fois qu'on s'est habitué aux caractères des personnages, on ne se concentre que sur l'intrigue et je peux vous le dire que les hauts-le-coeurs sont très présents. J'ai adoré tout le côté technique que l'auteur insère dans ce premier tome. Bien que les monstres qui y sont décrits soient dangereux et ont un certain goût pour le sang, on a tout de même cette curiosité d'en savoir plus sur eux et ce qui fait qu'ils soient présents. Comment sont-ils nés ? Comment sont-ils arrivés sur terre ? Qu'ont-ils besoin pour survivre ? Ont-ils une intelligence insoupçonnée ? Bref, ce premier tome est rempli d'interrogations que le Dr Warthrop nous fait un plaisir de nous dévoiler peu à peu.​

​En résumé, c'est un premier tome dont je ressors assez perplexe. Si l'intrigue a su me tenir en haleine, les personnages m'ont laissé un côté froid, surtout le Dr Warthrop. Néanmoins, accrochez-vous bien, car cette série promet quelques moments de douleur et de passages ensanglantés. Certaines scènes sont assez choquantes. C'est un livre à ne pas mettre entre toutes les mains, ça c'est sûr. Néanmoins, malgré le fait que je sois sceptique sur quelques points, l'auteur a réussi à m'intriguer et je lirai la suite avec plaisir, rien que pour avoir les réponses à mes questions.


*Je remercie la Collection R et la plateforme netgalley pour leur confiance ! *
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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