Un jeune homme fête son bac à lauréat. Il rencontre une jeune femme dans une boîte de nuit. C'est le coup de foudre. La nuit va se terminer dans une chambre d'hôtel ou le jeune homme va à la fois découvrir l'amour avec un grand A et perdre son pucelage.
Je pourrais aussi résumé ce court roman ou nouvelle de la sorte: un tiers où le jeune homme fête la fin de ses études secondaires, un tiers où le jeune homme et la belle se rencontre et se séduisent, un tiers où le jeune homme et la belle font l'amour et un tiers de "comme"!
Vous allez me dire : "Mais ça fait quatre tiers!"
Et oui, je peux vous affirmer que l'auteur aime le mot "comme". du "comme" à toutes les pages, un, deux, trois, quatre voir cinq "comme" par page. Je pense que la figure de style que l'auteur métrise est la comparaison. Exit la métaphore! Comme, comme, c'était comme, ...
Je me demande même pourquoi le titre du livre est "
Tu As le Sexe D'Un Ange" et non : "Tu As le Sexe "Comme" Un Ange."
Bon, l'histoire est plaisante, l'érotisme pas trop mal mais l'émotion n'est jamais au rendez-vous. C'est facile à lire mais je trouve le texte un peu simple. Il y a beaucoup de référence à la musique, qui rythme cette courte histoire. Mais ces "comme", à toutes les pages, à toutes les sauces, ça aplatit le style de ce livre.
Et puis, la conclusion, que je ne vous livrerai pas ici (je pense que la réponse est dans le titre, le sexe des anges, ...), si, malgré mon billet, vous avez envie de le lire, rend invraisemblable une partie de l'histoire. L'histoire d'amour et de sexe devient alors un soufflé qui s'effondre à la sortie du four! Ô, j'ai réussi à éviter le "comme" !
Mais, "comme" Babelio n'aime pas que nous ne cotions pas les livres, je lui mets une étoile mais c'est "comme" si je n'en avais pas mis!