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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis déçue par ce roman que je trouve tristement banal. Certes, "celle qui attend" est tiré d'une histoire vraie, mais cela ne suffit pas pour en faire un roman qui sort du lot. L'univers carcéral a déjà été maintes fois décrit donc de ce côté-là rien de nouveau. Des erreurs qui proviennent de l'administration et pénalisent les détenus ne sont là encore malheureusement pas un scoop. Donc rien de véritablement nouveau. L'écriture n'est pas déplaisante mais l'histoire de cet Alexandre séparé de sa femme et sa fille durant presque 1 ans puisque emprisonné à Fleury-Mérogis n'apporte rien de particulier. Il n'y a ni originalité ni réflexion ou analyse en faisant un roman qui marquera les esprits en tout cas le mien. Désolée Camille Zabka, je n'ai pas su apprécier votre roman.
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Alexandre a fait l'objet d'une condamnation suite à un délit stupide. Il se retrouve en maison d'arrêt.
Il n'y était pas préparé, et le changement de vie est brutal pour lui. La vie se complique aussi pour le reste de sa petite famille - son épouse et leur fille de deux ans et demi. En prison, Alexandre côtoie des personnes ayant commis des infractions graves, et/ou à la santé mentale perturbée. Il supporte difficilement certains codétenus, estime être injustement enfermé, et doit aussi se faire respecter (ce qui, dans ce milieu, passe souvent par la force). Alexandre réagit donc parfois violemment.
Au fil des pages, l'heure de la libération devrait approcher, mais le lecteur se demande souvent si Alexandre ne va pas commettre une bévue qui remettrait en cause ces espoirs de sortie.

Les conditions de vie en prison sont bien restituées, de même que les difficultés pour les proches qui attendent une libération dont la date demeure incertaine.
L'ouvrage manque cependant un peu d'originalité, malgré des échanges épistolaires avec l'extérieur plutôt touchants.
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Alexandre se retrouve quelques mois en prison. Il tente alors de garder le lien avec sa femme et sa fille âgée de 3 ans en leur écrivant régulièrement des lettres.

En lisant le résumé, j'avais peur de lire un roman très sombre. Mais, ce n'est pas le cas. Bien qu'il permette de découvrir une certaine réalité de l'univers carcéral, le récit n'est ni violent ni glauque. Et puis, ce roman porte aussi sur des thématiques relativement positives : le maintien du lien avec l'extérieur quand on est en prison, les échappatoires pour ne pas sombrer. À noter que le titre et la photo de couverture sont trompeurs. Même si on devine les difficultés rencontrées par la famille à l'extérieur, nous avons essentiellement le point de vue d'Alexandre, la voix est peu donnée à sa femme et pas du tout à sa fille. C'est dommage.

L'écriture est fluide. La forme est plutôt originale, c'est d'ailleurs celle-ci qui m'a poussée vers ce roman quand je l'ai survolé à la médiathèque. le récit est agrémenté de lettres envoyées par Alexandre à sa famille, avec des passages touchants pour expliquer les choses à sa fille à hauteur d'enfant ainsi que de jolies attentions comme des dessins qu'il fait lui même pour que sa fille puisse les colorier. Il y a également une certaine tension avec des doutes entretenus jusqu'au bout : Alexandre va-t-il réussir à se tenir à carreaux en prison ? Sa femme sera-t-elle présente à sa sortie ?

Même si Alexandre a commis des infractions à la loi et qu'il donne parfois l'impression de ne pas faire d'effort pour réduire sa peine, des incursions dans son passé nous permettent de mieux comprendre son comportement. Une enfance difficile et un racisme omniprésent ont forgé chez lui un fort caractère.

J'ai tout de même un petit bémol concernant l'image renvoyée dans ce roman du personnel pénitentiaire et de la justice. On a l'impression que tout le monde est malveillant et incompétent. Cela manque de nuance. Mais, comme dit précédemment, il s'agit surtout du point de vue d'Alexandre.

Un bon moment de lecture
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La Feuille Volante n° 1413– Décembre 2019.
Celle qui attend - Camille Zabka - L'inconoclaste.

Alexandre Rivière, gérant d'une société de voiturier est jugé pour une infraction routière avec délit de fuite ce qui lui vaut d'être incarcéré à Fleury-Mérogis. Il fait ainsi connaissance avec un système judiciaire implacable mais aussi avec l'ambiance carcérale, les détenus violents, les surveillants dépassés et parfois provocants, les riches et les VIP qui bénéficient d'un régime de faveur, les erreurs de l'administration, la promiscuité, l'abandon, l'ennui, le "cantinage", la drogue, le mitard ... le travail est pour lui un havre de tranquillité qui lui permet de s'éloigner pendant quelques heures de ce quotidien délétère. Tout cela l'aide à supporter cette ambiance malsaine de la prison qui pour lui a duré 107 jours. Il ne réussit à tenir que grâce aux lettres qu'il écrit à sa femme, Pénélope, sage-femme, et Pamina sa fille, 3 ans, toutes les deux parties en Allemagne, sans doute pour le travail, et au courrier qu'il reçoit d'elles, même s'il n'y est fait que de discrètes allusions, sauf une fois, vers la fin, où son épouse remet les choses à leur vraie place pour sa fille et pour elle et on peut supposer le pire pour lui à sa sortie. D'ailleurs, le titre de ce roman est au singulier mais je l'aurais personnellement mieux compris au pluriel puisque cette attente concerne Pénélope et Pamina. La drogue qu'il finit par adopter ravive sa mémoire, le met en face de lui-même, ce qui augmente son désespoir. C'est que ce roman ne parle que d'Alexandre, de son enfance difficile de garçon abandonné puis adopté et mal aimé, de ses échecs, de son quotidien dangereux en oubliant celles qui l'attendent, pour qui cette situation a quelque chose d'insupportable et d'injuste.
Lui qui n'avait jamais lu un livre de sa vie, s'intéresse à la bibliothèque de la prison. La lecture est pour lui une façon de s'évader et de résister à l'ambiance délétère des lieux, d'autant qu'il est noir et ne peut échapper au racisme. J'observe que le fait de lire et surtout d'écrire, plus particulièrement à sa fille, une lettre par jour, le sort de ce marasme qui est son quotidien. On imagine aussi qu'il n'a jamais autant écrit de sa vie, ce qui fait sans doute de lui un détenu qui sort de l'ordinaire, au moins pour cette raison. Cela illustre à mes yeux et d'une certaine façon, l'effet cathartique de l'écriture qui semble avoir fonctionné pour lui.

Ce roman qui est le premier de cette auteur, est inspiré d'une histoire vraie et dédié à la petite Pamina. Les missives envoyées par Alexandre à sa fille ont été cousues ensemble par Pénélope dans une sorte de livre pour que leur fille se souvienne de ce qu'à vécu son père.

Je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis que très peu entré dans ce roman pourtant bouleversant de vérité et écrit simplement.


©Hervé Gautier http:// hervegautier.e-monsite.com.
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Un homme est incarcéré pour ne pas avoir répondu à une convocation en lien avec des délits routiers.
Un compagnon, un père, est privé de sa famille, sans avoir eu la possibilité de lui dire au revoir, à un moment où un changement de vie et un changement de pays s'amorçaient.
Un ancien enfant abandonné puis adopté par des parents peu fiables craint d'être laissé par sa compagne et d'être oublié par sa fille de trois ans. Il leur écrit pour rester près d'elles.
Plus que de Celle qui attend, il est question de celui qui est contraint de ne pas être là où il devrait être, de manquer aux obligations qu'il a fait siennes, qui découvre une vie qu'il ne maîtrise plus.
C'est un livre sur le lien., inspiré semble-t-il d'une histoire vraie.
J'ai apprécié cette lecture. J'aurais aimé que le point de vue de Penelope, voir celui de Pamina, soient plus développés.
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Joli roman à la fois pudique et poétique sur un sujet assez "casse g****e" (si vous me passez l'expression). Un homme est en prison. Sa femme et sa petite fille d'à peine 2 ans l'attendent durant 4 longs mois. Rapidement, le lecteur découvre l'histoire de ce couple mixte. D'origine africaine, adopté par un couple français modeste, le mari a souffert de brimades, des préjugés et a subi violence et parfois mépris jusqu'au sein de sa famille. Sa femme, quant à elle, est issue d'une famille aisée : un père avocat, amoureux d'opéra, marié à une femme douce et démonstrative... Un amour sincère lie ces deux êtres séparés par la prison de Fleury Merogis pour une histoire de conduite sans permis, de fuite et de lenteur administrative. 4 mois c'est long et c'est court en même temps. Cette parenthèse sème l'effroi, le doute, la peur... Tout ce que la prison suinte de malheurs.
A Bâle, durant les gardes de nuit, la femme accouche de nouvelles vies et attend son mari.
Une écriture simple et sincère pour une histoire inspirée de vraies vies. Je recommande.
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Alexandre incarcéré pour des délits routiers.il vit avec Pénélope (celle qui attend) sage femme. Ils ont une petite fille de trois ans Pamina . Ils devaient déménager , partir en Allemagne ou Pénélope a trouvé un emploi de sage femme cela se fera sans lui.il culpabilise de les laisser sans son aide. Alexandre souffre de la solitude, côtoie des détenus, fait l'apprentissage des règles de la prison. L'issue qu'il trouve à cet enfermement est l'écriture de lettres quasi quotidiennes qu'il envoie à Pénélope. Il y détaille son quotidien, lui parle de sa culpabilité d'être absent de leurs vies et de l'espoir de les retrouver le plus rapidement possible toutes les deux. Il garde le lien avec sa fille en lui faisant des dessins pour quelle ne l'oublie pas. Il guette avec impatience les réponses de Pénélope et conserve précieusement ses lettres sous son oreiller, l'aidant à supporter l'univers carcéraleet les trois mois de séparation.
C'est un premier roman tiré d'une histoire vraie. L'écriture est fluide, se lit facilement. Camille Zabka reussi très bien à nous décrire un passage en prison assez banal. Je pensai trouver un roman plus violent sur l'univers carcéral ce quinest pas le cas . C'est surtout l'entraide entre détenus qui en ressort et la solitude.mais cest l'espoir d'une sortie prochaine qui le tienne debout et reprendre sa vie près de sa famille après trois mois de separation.
Bon livre.
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Je trouve le titre totalement inadapté. Parce que celle qui attend, dont il est question n'est pas le personnage principal, ni même le personnage secondaire.
"Celui qui attend" aurait été mieux adapté, il me semble.
Il attend sa libération, il attend de revoir sa femme, il attend que le temps passe.
Et il y a le reste : la vie en prison, ce que sont ces co-détenus, le pourquoi il est là... et j'ai un peu de mal avec ce ton globalement victimisant.
Il y a cet aspect documentaire de l'univers carcéral qui est intéressant...
C'est un roman facile à lire, très facile, en une soirée je l'avais fini. C'est aussi peut-être ce qui m'empêche d'être enthousiaste... c'est trop rapide...
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Une histoire vraie un peu trop banale ...

Alexandre se retrouve enfermé à la prison de Fleury-Mérogis pour s'être soustrait à un contrôle de police et suite à d'autres faits que l'on pourrait considérer comme délits mineurs. Durant sa détention, il écrit presque chaque jour à sa femme et sa petite fille qui l'attendent.

Le sujet tient en quelques mots et la critique aussi.

Tiré d'une histoire vraie, le livre se lit très vite et pour moi s'oubliera aussi vite. Jamais ennuyante l'histoire de cet homme incarcéré et confronté à l'univers carcéral est réaliste sans doute, désolante également mais cela manque singulièrement d'âpreté.

L'apprentissage des règles de la prison, la promiscuité, les codétenus, les trafics en tout genre, le bruit, la vie en suspens, l'ennui, l'attente … tout cela est bien décrit et réaliste mais cela ne suffit pas à faire un livre. La rudesse de la prison contraste avec la douceur de ce père de famille mais peut-être que du coup, la violence de l'univers carcéral est un peu trop cachée sous le voile de la tendresse des lettres d'Alexandre à sa fille; alors oui, c'est attendrissant, mais c'est bien là que le bât blesse !

C'est fluide, mais trop simple et surtout bien trop simpliste que de penser que la réalité de la prison est abominable et que la justice est défaillante. Non pas que je veuille renier l'une ou l'autre de ces affirmations, ni que je doute que les erreurs administratives font parfois office de double peine mais je trouve que le parti pris de l'auteure est un peu trop flagrant.
Lien : http://www.instantanesfutile..
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