AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 19 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis
Pour faire un bon polar, il ne suffit pas de savoir bien écrire, il faut une énigme qui tient la route et ce n'est pas le cas des Enfants de Lazare. J'avais beaucoup aimé "Seuls les vautours" du même auteur, mais là je n'ai pas accroché.
Ça commence pourtant bien, l'énigmatique Agathe est un personnage original et attachant, Pierre le journaliste mène bien son enquête, la problématique des orphelinats du Cambodge est bien abordée, mais il y a trop d'invraisemblances dans le récit, et le côté pseudo-scientifique des expériences de mort imminentes a une crédibilité proche de zéro. Ajoutez à ça une fin qui n'en est pas une, et vous obtenez un livre qu'on peut oublier rapidement.
Commenter  J’apprécie          00
Pierre Sanak est journaliste, reporter d'images pour France Télévisions. Il aime son métier, mais plus avec la même passion, tant les reportages qui lui sont proposés lui semblent sans intérêt. Il a plus l'impression de mettre en images les articles du Parisien plutôt que de proposer quelque chose de neuf. D'autant plus que son ex-femme, qui est aussi sa patronne, ne l'aide pas à s'épanouir.
Pourtant, un jour, un fait divers attire son attention plus qu'un autre. Un jeune Cambodgien est revenu à la vie dans les bras de son père après avoir été déclaré mort. C'est neuf, c'est surprenant, Pierre pense que cela pourrait faire un bon article. Si quelqu'un voulait investiguer. Mais rien, pas de réaction dans la rédaction. C'est navrant pense Pierre. Et puis dans le même laps de temps il rencontre Agathe, jeune Cambodgienne de 20 ans, qui se présente comme la chanteuse des laveries. Elle chante pour les autres sans penser à elle. Il est attiré par cette jeune fille qui pourrait être sa fille, mais c'est plus fort que lui. Ils se rencontrent, font un peu connaissance puis plus rien….ou presque… Et puis elle saute du haut de la Tour Eiffel sans laisser le moindre mot. Sauf un dernier SMS énigmatique à Pierre.
En plus de l'histoire du jeune Sokhom cela fait beaucoup pour un seul pays, le Cambodge, et encore moins pour un journaliste qui pense tenir le début d'un bon reportage. Il plaque tout, pour quelques jours, en désaccord avec tous, pour partir au Cambodge et découvrir par lui-même le lien, certes semble-t-il ténu, entre le suicide d'Agathe et la résurrection de ce jeune garçon.
Mais les investigations dans un pays ou le métier de journaliste n'est pas vraiment reconnu et où le dollar et la corruption sont rois ne seront pas faciles. Encore moins pour un étranger sans attache dans le pays.
Pierre Sanak enquête et ses recherches le pousseront très loin sur les pistes du Signe de Lazare.
Une fois n'est pas coutume, la couverture ne trompe pas. Ce thriller est vraiment bien ficelé. Un peu rapide parfois dans les faits mais cela donne une lecture efficace et intense jusqu'à la dernière page. L'enquête est bien menée et le héros n'est pas un flic ordinaire habitué de faits criminels ce qui le rend encore plus humain. le récit est vif et l'intrigue est intéressante, notamment sur les EMI (Expérience de Mort Imminente), sujet dont on sait qu'il existe mais dont on entend peu parler.
Une bonne maîtrise pour ce roman court qui se lit d'une traite.
Commenter  J’apprécie          00
Après l'annonce de la résurrection de Sokhom, un jeune Cambodgien, le reporter Pierre Sana part pour la province du Siem Reap. L'activité des orphelinats de la région lui rappelle sans cesse la jeune Agathe, artiste d'origine cambodgienne dont il est tombé amoureux.
Nicolas ZEIMET nous entraîne vers des contrées inconnues, aussi bien terrestres que spirituelles.

Le journaliste Pierre Sanak se lance, contre vents et marées, dans une enquête qui le mènera au Cambodge et où tous les coups sont permis.

Les méchants ne sont pas forcément ceux désignés d'entrée de jeu d'où la saveur de ce thriller.

De plus, ça m'a permis de me remémorer « Blues trottoir- Un soir de pluie » que j'adorais ainsi que plein d'autres titres qui m'ont fait vibrer et surtout, surtout de lire le nom d'Harry Bosh , mon idole.
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          10
Cette lecture me laisse perplexe . Certes la description du Cambodge , de ses habitants et de ses traditions est une réussite quoique certains aspects soient totalement superficiels ou semblent sortis d'un catalogue de vacances mais l'histoire en elle-même est tellement remplie d'invraisemblances qu'il est difficile d'y croire une seule seconde . Comment imaginer un journaliste qui agit comme un policier pourrait faire plus de 500 mètres dans n'importe quelle ville du Cambodge ou d'ailleurs sans être arrêté immédiatement . de plus difficile d'éprouver de la sympathie pour ce personnage arrogant , souvent condescendant vis à vis de la population cambodgienne et surtout faisant preuve d'un égoïsme sans borne . J'ai retrouvé un peu du Cambodge que je connais dans cette lecture mais l'histoire ne m'a pas enthousiasmé beaucoup malheureusement .
Commenter  J’apprécie          20
Pierre est reporter d'images pour France Télévision.
Suite à une panne de machine à laver, il tombe sous le charme d'Agathe, «la chanteuse des laveries», jeune femme d'origine Cambodgienne.
Une relation s'instaure entre ces deux personnes, malheureusement de très courte durée.

Fasciné, Pierre essaye d'en savoir plus sur elle, sur son parcours qui l'a amenée en France dans une famille d'adoption.
Il découvre qu'un fait divers, un petit Cambodgien s'étant réveillé quelques minutes lors de ses funérailles, avait bouleversé Agathe.

Le reporter s'envole pour le Cambodge qu'il va découvrir avec beaucoup d'émerveillement, pays magnifique, gens adorables, paysages somptueux, et les temples d'Angkor en point d'orgue.
Mais au delà de la carte postale, il y a la réalité d'un pays pauvre, martyrisé par les années Khmer rouges, avec le trafic et la corruption autour de l'adoption touristique, la détresse des familles qui préfèrent que leur enfant soit adopté pour connaître un meilleur avenir et les confient aux orphelinats.

Pierre enquête sur l'histoire du petit cambodgien qui n'est peut-être pas un cas isolé, ce qui va l'emmener beaucoup plus loin que prévu pour arriver à comprendre l'implication d'Agathe.

Le récit est prenant et le suspense bien maintenu avec une histoire qui surfe entre les travers de d'adoption et la quête de la connaissance de la vie après la mort – vaste et délicat sujet s'il en est -, avec malgré tout un certain flou qui m'a quelque peu perturbé et des positions de Pierre sur l'organisation de l'adoption et des orphelinats dans les pays pauvres bien tranchées et assez manichéennes.
Commenter  J’apprécie          10
Un très beau roman.
Pierre, journaliste un peu taciturne, va faire la connaissance d'une étrange jeune femme, qui se produit avec sa guitare de laverie automatique en laverie automatique. Mais celle-ci se suicide quelques jours plus tard. Déboussolé, Pierre veut comprendre les raisons de ce geste. Il décide de partir au Cambodge à la découverte du passé de la jeune femme...
Il va découvrir que certains hommes sont capables d'atrocités.
Un thriller très bien écrit, BRAVO !
Commenter  J’apprécie          00
Nicolas Zeimet est un amoureux des mots, qu'il se plaît à manier avec une très grande dextérité.
C'est avec brio qu'il aborde dans cet ouvrage plusieurs thèmes, dont celui de la réincarnation et de la mort imminente.
Vous découvrirez les autres au fil de la lecture et je ne pourrai les dévoiler, risquant de trop lever le voile.
Il nous livre un récit « caméra au poing » et prend le temps de s'arrêter, de regarder, de vivre, et de nous faire partager des paysages de la vie quotidienne.
L'analyse est parfaite, le ressenti juste et précis, les personnages de ce roman vrais, profonds, touchants et sincères.
L'ambiance y est magique.
Il n'y a pas à douter que vous vous laisserez emporter par ce tourbillon de mots et d'images qui vous donneront très probablement l'envie de découvrir, si vous ne le connaissez déjà, ce pays.
Lien : http://lespolarsdemarine.ove..
Commenter  J’apprécie          00
Je lis peu de thrillers, mais au milieu de lectures d'un autre genre, j'aime en lire parfois.
J'y cherche de la distraction, j'attends d'être prise dans un suspense haletant...
Le hic, c'est que je suis difficile.
Tant de romans m'ont déjà déçue : l'auteur vous promène, vous promène, l'intérêt va crescendo, on tourne les pages avidement... et puis, flop ! Une fin en queue de poisson, qui vous fait dire "tout ça pour ça !"
Donc, je me méfie toujours.
J'ai plusieurs titres de Nicolas Zeimet dans ma longue liste de livres "à lire", et quand l'occasion m'a été donnée de lire celui-ci grâce à la dernière opération "Masse critique" je l'ai aussitôt saisie.
Le début m'inquiète un peu, j'ai rapidement peur de basculer dans le paranormal, voire de m'enfoncer dans le fantastique, deux domaines qu'en pure cartésienne je n'apprécie pas vraiment.
La suite me rassure, fort heureusement.
Tout au long du livre, l'auteur se joue de nous, flirte avec l'irrationnel, mais tout reste concret et cohérent.
Il nous manipule et nous interpelle avec des sujets tels que la peur d'être enterré vivant ou de grandes questions telles que l'existence ou non d'une vie après la mort. ll n'y a plus qu'à frissonner délicieusement et se laisser guider dans le dédale de l'histoire.
C'est ce qu'on demande à un thriller, non ?
Une grande partie du roman se déroule au Cambodge et Nicolas Zeimet nous plonge dans la vie de ce pays. Il s'est certainement beaucoup documenté car les descriptions des lieux et des gens sont très réalistes et vivantes. Il nous offre un véritable voyage.
Il soulève de plus un sujet délicat et sensible : l'adoption et les pratiques plus ou moins légales, plus ou moins acceptables, qui vont avec.
Distraction et dépaysement à travers un texte agréable à lire, prenant, et qui fait un peu réfléchir le lecteur : voilà un livre qui a parfaitement rempli sa mission !
Merci à Babelio pour son opération Masse critique, toujours appréciée, et merci aux éditions Jugal pour leur envoi.
Commenter  J’apprécie          330
J'ai reçu ce livre grâce à l'opération Massa Critique et je remercie Babelio et les éditions Jigal pour cet envoi. J'avais choisi ce livre car j'avais adoré "Seuls les Vautours" de ce même auteur. Concernant "Les Enfants de Lazare", mon avis est un peu plus mitigé. l'écriture est précise, fluide, les personnages sont bien travaillés; les descriptions ici sont particulièrement parlantes, on est vraiment transporté au Cambodge. J'ai appris de nombreuses choses sur le pays et ses traditions et l'auteur nous montre tant les bons que les mauvais côtés, les paysages magnifiques, comme la misère. Malheureusement, je m'attendais à un thriller, et je classerais pour ma part ce roman dans les romans d'aventures. Je vois que les autres babeliautes ayant critiqué ce livre sont unanimes, je pense que le souci vient de moi et que je suis passée à côté. J'attends avec impatience la lecture de "Retour à Duncan's creek" pour retrouver la plume de l'auteur dans un registre que j'apprécie davantage
Commenter  J’apprécie          00
Rentrée littéraire #11

J'avais découvert Nicolas Zeimet avec "Seuls les vautours" et, ensuite, avec "Comme une ombre dans la ville" (Retour à Duncan's Creek attendant encore désespérément un moment de libre afin de le sortir de ma haute montagne de livres à lire) et suis ravie de le retrouver avec "Les enfants de Lazare".

J'adore les références de cet auteur: déjà dans "Seuls les vautours", Nicolas Zeimet citait un de mes films cultes ("The Outsiders") alors que dire quand, dans ce livre-ci, il invoque Raymond Moody et son ouvrage "La vie après la vie" - à croire que, vers 16-18 ans, j'ai, comme Agathe - l'un des personnages principaux du récit - eu une période ésotérique dans ma vie… bon sans mèche bleue (ni verte d'ailleurs).

C'est donc l'histoire de Pierre, journaliste reporter d'images, appelé à couvrir un sordide fait divers - une jeune femme s'est suicidée en se jetant de la Tour Eiffel - et qui, arrivant sur les lieux, se rend compte qu'il la connaît. Il s'agit d'Agathe, jeune artiste rencontrée par hasard et dont il est immédiatement tombé amoureux. Agathe est d'origine cambodgienne, tout comme ce petit garçon à l'autre bout du monde dont l'incroyable résurrection interpelle Pierre. le journaliste est persuadé que les deux affaires sont liées et part, sur un coup de tête, dans ce pays d'Asie du Sud-Est. S'en suit une enquête prenante, au rythme soutenu et aux rebondissements multiples.

L'écriture de Nicolas Zeimet est source de réflexion (d'une part, sur les NDE et, d'autre part, sur la situation au Cambodge - la liberté de la presse, la corruption et les réseaux d'adoption), prenante et littéralement addictive.

Je remercie les éditions Jigal Polar et Babelio de m'avoir fait découvrir ce roman.

Dès ma sélection rentrée littéraire septembre 2018 achevée, c'est sûr, je me plongerai dans "Retour à Duncan's Creek".

Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (45) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3182 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}