Une bouteille dans la mer de Gaza

Un livre que j'ai adoré!
Un roman écrit il y a plus de 20 ans et malheureusement toujours d'actualité.
J'ai été très touché par Tal, jeune israélienne et par Naïm, jeune palestinien qui correspondent à travers des messages privés. Deux cultures, deux pays, en guerre, mais deux jeunes qui n'attendent qu'une chose: la LIBERTE!

Entre historique, drame, courage, ce roman est un livre qu'il faut mettre entre les mains de tous afin de comprendre et d'espérer qu'un jour ces guerres se terminent!

Lu en 2016. "Comme un fou va jeter à la mer, Des bouteilles vides et puis espère...", voilà les paroles que m'inspirent cette belle lecture pour ados (à partir de 13 ans). Un roman épistolaire émouvant et authentique !
Les deux jeunes gens, vivant dans des territoires opposés, ont soif de parler, de raconter leur réalité quotidienne, d'être entendu, compris, espéré, attendu... Un dialogue juste, sensible et émouvant sur la violence des attentats et l'absurdité de cette guerre.

"Une bouteille dans la mer de Gaza" est un excellent roman jeunesse (14 ans et +) et un choix excellent pour un cours de littéraire de secondaire 4 ou 5. Sorti en 2005, il semble bien décrire la situation dans la bande de Gaza est en Israël le 6 octobre 2023 à la veille des tirs de roquettes et le raid à l'intérieur d'Israël orchestrés par Hamas. Ce roman va inévitablement déplaire aux lecteurs qui appuient fortement un des deux cotés dans ce conflit. Pourtant, la grande majorité des lecteurs nord-américains vont trouver que le roman de Zenatti trouve le juste milieu entre les deux camps belligérants.
Zenatti l'auteure n'est pas une Israélienne mais plutôt une juive française qui a vécu en Israël pendant huit ans. C'est une partisan de la solution à deux états et une grande admiratrice de Yitzhak Rabbin le premier ministre d'Israël qui s'est fait assassiner pour avoir signé les traités de paix d'Oslo. Espérons que la rêve de Rabin n'est pas mort mais les la s'évolue dans une très mauvaise direction au moment ou j'écris.
Le roman prend la forme d'une série de courriels échanges entre une Juliette Israélienne (Tal) et un Roméo gazaoui (Naïm). La recette n'a rien de nouveau mais les détails sont superbes. Heureusement le roman se termine en conte de fée. D'après moi, "Une bouteille dans la mer de Gaza" mérite bien une place aux programmes des écoles secondaires au Canada et aux États-Unis.

Nous sommes 2003, Yitzhak Rabin a été assassiné et avec lui l'espoir de paix. Tal, jeune juive de 17 ans voudrait correspondre avec une palestinienne de son âge et comprendre sa vie. Elle lance donc une bouteille dans la mer de Gaza. C'est un jeune homme en colère qui lui répond. Commence alors un échange de mails qui parlent d'espoir, de peur, de liberté, de haine, d'amour... Et si on écoutait battre les coeurs de tous ces jeunes gens dont le quotidien est la guerre et la peur, dont les rêves sont en ruines, et si un instant on pouvait cesser de parler de bande de Gaza, de palestiniens, d'israëliens, mais simplement de coeurs qui battent à un rythme un peu plus soutenu que le nôtre.
Un roman jeunesse intéressant et émouvant qui, s'il peut paraître simpliste, a le mérite d'ouvrir les yeux sur ce conflit absurde et intolérable et d'y réinjecter un brin d'humanité.

Début 2024 ce livre sent bon la nostalgie de l'optimisme d'une gauche israélienne et d'idealistes palestiniens, tous deux aujourd'hui disparus.


La curiosité de l'autre, l'envie de le connaître ce livre est une belle ode à l'espoir et donne envie de croire qu'il finira par réapparaître.

Que je me rentre bien ça dans la tête : littérature jeunesse ne doit plus vouloir dire littérature à délaisser une fois adulte. Si besoin était, ce livre est venu me le rappeler.
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C'est une pépite toute douce malgré la violence sous-jacente du propos, que ce roman au trois quart épistolaire.
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Tal est une jeune Israélienne de 18 ans qui vit à Jérusalem où les attentats se succèdent, rendant sa vie incertaine et fragile. Les terroristes ? Les Palestiniens de Gaza, qui revendiquent eux aussi leur Etat sur ces terres, que les Israéliens se sont appropriées par la force, Israélien qui les parquent pour l'heure dans la fameuse bande de Gaza. Les représailles se succèdent dans les deux camps depuis si longtemps que les jeunes générations n'en voient pas le bout et sont épuisées de devoir survivre dans la peur, le bruit, les restrictions. Et la mort, omniprésente.
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Mais même si les perspectives de paix semblent s'être envolées depuis longtemps, ici l'espoir fait littéralement vivre. Alors après un attentat effrayant à deux pas de chez elle, Tal décide que les deux peuples doivent se parler pour avoir un espoir de se comprendre. Comme les communications entre Israéliens et Palestiniens sont très mal vues par les extrémistes des deux bords, Tal décide d'envoyer littéralement aussi une bouteille à la mer : elle déchire les pages du journal qu'elle nous écrit pour les glisser dans une bouteille, et demande à son frère militaire de deux ans son ainé de la jeter dans la mer de Gaza.
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Commence alors un échange de mail entre elle et un certain Gazaman. Au départ distant, moqueur, sur la défensive et légèrement agressif, il sera finalement touchée par cette idéaliste rêveuse mais très humaine, qu'il ne s'attendait certainement pas à rencontrer. de boudeurs, les échangent s'accélèrent et s'intensifient jusqu'au bouquet final, nous racontant dans l'intervalle la vie intime et public de chacun d'eux et de leurs villes, leurs points de vue opposés qui se rejoignent.
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Ce qui m'a accroché c'est d'abord la plume : d'une extrême douceur, elle n'en décrit pas moins les horreurs vécues quotidiennement par les habitants de ces contrées comme si on y était. le contenu est donc intéressant et la forme le rend supportable. L'émotion à fleur de mot dessine les personnages et les rend touchants malgré le côté déjà vu de leurs contours et de l'histoire.
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Ensuite, le rythme est prenant avec une alternance régulière des deux points de vue, via leurs échanges mais aussi leurs écrits intimes lisibles seulement par le lecteur. Parfois même, l'auteur en joue en faisant ne pas répondre l'un des protagonistes, un mail manqué comme un battement de coeur, celui qui manque quand un proche ne répond plus à l'appel. Ou au contraire une accélération du rythme de l'histoire avec le passage au dialogue par messagerie instantanée. La forme suit le fond comme les vagues la marée. Et le lecteur, petite bouteille jeté dans ces remous, est ballotté plus ou moins puissamment au gré des flots de rires ou de larmes.
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Egalement, le suspense s'installe en filigrane : où va l'auteur ? L'un des deux va-t-il mourir ? Vont ils décider de montrer au grand jour l'exemple pour unir leurs deux peuples ? Vont-ils se faire prendre par des milices ? Vont-ils tomber amoureux ?
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C'est si facile de tomber amoureux par écran interposé. Il n'y a qu'à lire « Quand souffle le vent du nord » pour s'en rendre compte et le vivre par procuration… Ou avoir vu le film adapté de ce roman, peut-être (je ne l'ai pas vu).
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Eh bien vous savez quoi ? Vous verrez bien ce qui va se passer, vous qui succomberez au chant des sirènes d'alerte de ce roman tout simple, tout court (220 pages) et pourtant si fort. Inch'Allah !

Une bouteille dans la mer de Gaza nous fait partager la correspondance électronique entre une jeune israélienne de 17 ans et un jeune palestinien de 20 ans. Ce roman permet de comprendre de manière simple les grandes lignes du complexe conflit israélo-palestinien mais surtout de découvrir le quotidien de chacun des deux camps. Les deux personnages ne vivent pas si loin l'un de l'autre. Et pourtant, leur monde est bien différent. La forme épistolaire rend le propos encore plus réaliste. L'auteure présente les deux points de vue sans prendre partie. C'est un roman particulièrement touchant que je recommande.

MAGNIFIQUE ÉMOUVANT REMPLI d'ESPOIR d'AMOUR ET DE PAIX.
Tal est Israélienne vit à Tel-Avi , elle rêve d'une paix avec le peuple Palestiniens.
Pourquoi cette geurre? Qui a commencé?
Elle a une idée , envoyer une bouteille à la mer avec son e-mail.
Elle reçoit une réponse et là malgré les attentats , les conflits , les blessés, les morts , la peur , la haine des deux peuples fleurit une belle cyber- rencontre.
On comprends mieux le conflit entre les deux pays et la vie qu'on les Palestiniens de la bande de Gaza et les Israéliens.
Un livre remplit d espoir et de paix , ce livre m'a beaucoup touché , j ai mieux compris ce conflit qui dure malheureusement depuis trois longtemps et qui est d avantage d' actualité.

Ce livre est la bonne réponse à la situation dramatique qui concerne Gaza depuis trop longtemps. Les jeunes ont besoin de connaître, de comprendre, d'avoir des réponses à leurs questions.
Je trouve touchante la manière dont la relation entre deux jeunes "ennemis" comme Roméo et Juliette est mise en place. Une bouteille naïve et innocente qui tissé une amitié sans couleur ni drapeau. Grâce aux mots qui suivent cette bouteille nous allons comprendre la douleur et la peur, ainsi que l'espoir et la vie au delà des guerres et attentats.
Une lecture jeunesse positive et riche que je recommande.

Je connaissais ce livre de vue, de titre et d'auteur mais il ne m'avait jamais attirée. Début octobre, j'en ai commencé la lecture, sans doute en lien avec l'actualité.
J'ai découvert une correspondance émouvante entre deux jeunes gens qui cherchent à faire comprendre leur quotidien à l'autre. C'est très fort parce que "réaliste" : la lycéenne naïve, bourgeoise et humaniste pleine d'idéaux se fait sérieusement rabrouer par le jeune gazaoui cynique qui tente de lui décrire le plus précisément possible ce qu'il peut ressentir. Confronter les points de vue donne au lecteur une grille de lecture intéressante et objective je trouve.