Juste avant l'oubli

Un livre qui mérite plus qu'un j'aime un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout. C'est de la bonne ouvrage, confectionnée avec intelligence.
Les personnages sont bien vivants et bien agaçants. Et c'est là mon problème. L'infirmier, la docteur, le portier et l'auteur sont tous des nombrilistes et je vomis cette engeance. Plusieurs heures avec ces drôles de paroissiens ont altéré ma bonne humeur. D'où la médiocre note. Mais Zeniter m'attire. Et j'ai écouté avec grand plaisir trois podcast sur Arte : Bookmakers. J'y ai découvert une auteure sympathique et drôle et dès la levée de l'embargo, je fondrai sur l'art de perdre.

Les Hébrides⠀
Alice Zeniter a imaginé un écrivain de polars célèbre et a construit son roman autour. Je suis impressionnée par le travail littéraire mais pas emballée par l'histoire.⠀
Mon livre préférée de cette auteure reste l'Art de perdre. ⠀
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Et, vous ? Vous avez lu et aimé Juste avant l'Oubli ? ⠀
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Énorme coup de coeur pour ce livre. J'ai beaucoup aimé l'intrigue, l'écriture, le narrateur masculin qui nous parle d'amour et des tourments de sa relation. L'ambiance mystérieuse de l'île est très prenante.

Un roman qui démarre bien et ensuite s'enlise dans les allers-retours entre les compte-rendus des échanges universitaires autour de l'auteur de romans policiers et les relations entre les deux héros.
La fin du roman est plus intéressante sur la déliquescence des relations amoureuse entre ces deux personnages.

Je vais probablement rapidement l'oublier ... L'écriture est belle certes. Mais je ne suis jamais vraiment rentrée dans le livre, il ne m'a pas happé. Je suis restée indifférente aux personnages. Seuls les échanges entre Franck et Jock avaient pour moi de la profondeur.

Il y a trois personnages principaux dans ce roman.
Franck qui se fait des noeuds au cerveau parce qu'il n'aime pas son prénom. Il y a pire, non ? Il me fatigue avec ses interrogations sur tout. Si vous voulez savoir comment vous pourrir la vie sans raison, demandez à Franck, c'est le roi.
Emilie, compagne de Franck, qui fait une thèse sur un écrivain mort et qui est plutôt inintéressante.
Galwin Donnell qui est l'écrivain dont l'oeuvre sert de sujet de thèse à Emilie.
Et quelques autres, des intellectuels ridicules et pédants, dont les nombreuses explications de texte des romans de Donnell m'ont ennuyée au possible. J'ai d'ailleurs choisi de poursuivre ma lecture en passant tout ce qui avait trait à cet écrivain. Et comme le reste m'a ennuyée aussi, j'ai survolé le dernier tiers.
J'ai eu l'impression que l'auteur a pris l'histoire d'Emilie et de Franck, celle de Donnell et l'analyse de son oeuvre, qu'elle a secoué tout ça et que ça s'est mélangé n'importe comment sur les pages. Et hop, ça a fait un roman. Les Hébrides ne sont même pas exploitées et ce roman aurait pu se passer ailleurs, c'était pareil. Les personnages ne sont pas attachants, l'histoire de couple est banale et insipide, et le décorticage de l'oeuvre de Donnell est chiante. Ça faisait un moment que je m'étais ennuyée à ce point.
Emilie et Franck vivront-ils heureux et auront-ils beaucoup d'enfants ? Emilie ira-t-elle écrire sa thèse à Cambridge ? Je m'en fous complètement.
J'ai du mal à croire que c'est le même auteur qui a écrit L'art de perdre. Juste avant l'oubli, un titre bien trouvé. J'ai écrit cette chronique deux semaines après avoir lu le roman et si je ne m'étais pas replongée dedans, j'aurais été incapable de me souvenir de l'histoire.

Cette autrice a une manière d'écrire originale.

Une atmosphère étrange et fascinante dans ce roman situé sur l' île imaginaire d'un archipel réel et dont une partie de l'intrigue tourne autour d'un auteur fictif qui s'y était retiré du monde et de la perception que les universitaires ont de son oeuvre. Et pourtant on adhère à l'histoire sans problème, en suivant principalement le point de vue de Franck, qui détonne dans le groupe d'intellectuels dont fait partie sa compagne. Un livre atypique.

Un peu déçue par ce roman qui marie les genres avec plus ou moins de bonheur... J'étais restée sur le superbe "Art de perdre" et, si ce n'est l'élégance du style, je n'y retrouve pas grand chose du souffle qui le traversait. Je sens que ce com va se situer " juste avant l'oubli !"

L'atmosphère du roman est donnée par le décor une île des Hébrides , un coin sauvage, c'est sur cette île qu'a vecu Donnell écrivain et maître du polar et a mystérieusement disparu:noyade suicide?
Émilie jeune universitaire y prépare une thèse sur l'auteur et est de plus en charge d'organiser"les journées autour de l'oeuvre de Donnell".Les spécialistes, des universitaires débarquent sur l'île, ainsi que son fiancé Franck infirmier. Ils sont reçu par le gardien de l'île et de la légende du vénérable auteur.
Les journées se passent en réflexions sur les livres de Donnell.En même temps nous suivons avec intérêt l'histoire d'amour entre Franck et Émilie où rien ne se passe comme prévu.
C'est un bon roman, l'écriture est belle et fluide. Anita Zeniter mélange les genres:les conférences, l'intrigue amoureuse, le polar avec excellence.