Les beaux étés, tome 2 : La Calanque

La suite du tome 1. On remonte quelques années auparavant. Toujours le moment béni des vacances de l'enfance.

1969 : On reprend les mêmes et on recommence comme le premier tome qui se passait en 1973 avec quelques dialogues identiques. Une famille de belge qui va passer ses vacances en Méditerranée dans un paysage idyllique. Agréable avec tous les ingrédients qu'il faut pour les nostalgiques.

Cette fois, on se retrouve en 1969 pour passer un bout d'été avec la famille Faldéraut, composée ici des parents et des 3 aînés. Un heureux concours de circonstances les amène dans un coin rêvé des calanques marseillaises...

J'ai retrouvé avec plaisir la joyeuse ambiance de cette série qui croque avec un certain talent ces petits moments de vie familiale estivale.

Un deuxième tome presqu'aussi agréable que le premier. Il fait toujours du bien au moral. Il donne toujours autant envie de partir parcourir la France, au petit bonheur, en quête du petit coin de paradis où planter sa tente. Il faut bien avouer que la calanque du titre à de sérieux atouts !

On retrouve aussi la bonne humeur, le soleil, la 4L, les petites routes et les bons moments qui jalonnaient déjà les premières vacances que nous partagions avec la famille Faldérault. Au point que, par moment, j'ai eu l'impression de relire le premier album, les tracas du quotidien en moins. C'est probablement ce qui m'a manqué et qui m'a fait un peu moins apprécier ce deuxième tome.

L'attitude résolument optimiste et positive des parents face aux écueils de la vie faisaient tout le charme du premier opus. Ici, tout roule pour eux, pas de dispute des enfants (un vrai miracle !), pas de problème de couple, pas de souci, tous les gens qu'ils croisent sont d'une rare gentillesse. Bref, tout va bien. Mais l'ensemble manque un peu de sel. Ou de mayonnaise.

J'ai peut-être eu tort de lire les deux albums si vite l'un après l'autre.

Nous retrouvons la joyeuse et guillerette famille nombreuse belge, pour un nouveau départ en vacance mais 5 ans plus tôt que dans le précèdent tome. Nous sommes en 1969, l'Homme marche sur la lune et les Beatles s'apprêtent à sortir leur 11ème album, Abbey Road.

Ce nouvel opus s'inscrit dans la même veine que le précédent, outre des sentiments plus tendres et joyeux. On perçoit toujours cette nostalgie d'une période révolue et plus légère.

En bref, l'auteur nous raconte les moments de bonheur estivaux d'une famille lambda. Bien sûr, on les envie et on rêverait que nos instants présents soient aussi plaisants et naïfs...mais heureusement les livres sont là pour nous évader !

Un album à avoir prêt de soi en cas de spleen.

Second opus de la série. Après Cap au Sud (1973), on remonte encore dans le temps et nous voici en 1969, l'année de la victoire d'Eddy Merckx au Tour de France et celle où l'homme a marché sur la lune.

Toujours autant de plaisir à revenir à la fin des années soixante, les Beatles chantaient Ob-la-di, Ob-la-da, c'était l'époque de "Je t'aime, moi non plus", du "Sirop Typhon"...

La famile Faldérault part en vacances avec sa 4L pour le Sud. C'est le temps de l'insouciance, le bonheur.. le camping, le coin tranquille, les belles rencontres qui les emmènent plein sud dans les Calanques, ... Une époque où l'on privilégiait encore les contacts humains.., les rêves de certains vers Katmandu, les regrets de l'histoire avec les références à l'Espagne de Franco, une autre époque.

Nostalgie quand tu nous tiens. Avec beaucoup d'humour, de bonne humeur et de fraîcheur, retour dans une autre époque. Que du plaisir.

Ma note : 8/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..

Un deuxième tome où on retrouve notre petite famille quelques années en arrière, un peu moins nombreuse, quelques ennuis en moins.
C'est joyeux, ça fait du bien au moral. En cette année 1969 aucun soucis en vu. C'est assez marrant de découvrir en rétrospective les cultes et les répétitions de la famille. Cette famille très attachante, touchante. On en ressort une touche de nostalgie, on repense à nos propres vacances quand on était petites avec mes soeurs (à défaut de nous rappeler les vacances avec des enfants que je n'ai pas encore^^).
Les dessins sont très sympas et rendent parfaitement l'ambiance de ces années, colorés.
J'ai hâte de découvrir le troisième tome, encore un peu plus tôt dans l'histoire de cette famille.

Été 1969 départ dans la 4L familiale avec papa, maman et les 3 enfants.
Direction le sud, pardon le Sud (c'est pas pareil pour des belges!).
Un voyage plein de tendresse, d'humanité, d'émotions, un vrai bonheur de partager ces moments si joyeux !
La lecture est savoureuse, l'optimisme présent à chaque page reflète une vraie joie de vivre et nous délivre une dose de bonne humeur.
Nous sommes replongés dans les années 70 en reprenant les codes et les couleurs de l'époque, l'atmosphère est détendue, attachante.
Les couleurs ravivent nos souvenirs de ces années insouciantes plongées dans les couleurs de ce sud plus vrai que nature.
La présentation des planches avec ces cases rectangulaires dont les tailles varient et s'adaptent au récit délivrant un vrai message de liberté.
L'humour est toujours présent dans des dialogues savoureux et les différents personnages sont généreux, souriants et invitent au simple bonheur de l'instant.
Quels beaux souvenirs de vacances !

Nous retrouvons notre drôle de famille belge dans leur vacances d'été avec encore des jours de retard car le père doit encore plancher pour sa bd.
Direction les calanques de Marseille avec leurs 3 aînés.
On y retrouve la bonne humeur de cette famille originale. J'ai un petit peu moins aimé que le tome 1 mais j'ai passé un très bon moment.

Étonnante BD qui finalement se contente de peu du côté du scénario, mais diffuse un vent de fraîcheur et une joie simple tout au long de ses pages. Contrairement au scénario rebondissant du premier tome, Zidrou fait ici dans le souvenir de vacances, au plus proche de la réalité. Tout le monde se retrouvera dans ce catalogue estival de moments familiaux, le partage avec des inconnus, l'entraide et la bouffe d'été. L'ambiance qui en découle, l'humour qui en émane, me fait penser aux films de Jacques Tati, généreux, brillants, tout public et bon enfant.

De plus, si l'histoire n'est pas complexe, les anecdotes en revanche fourmillent, s'imbriquent et se retrouvent d'une page à l'autre. Nous voilà donc lancé dans un agréable jeu de piste, ramassant ci et là les petits cailloux posés en amont. Les mots d'esprit sont toujours fréquents, les références à 1969 sont une gourmandise certaine, tout comme le traitement nickel chrome des années 60/70 par Jordi Lafebre.

Une lecture éminemment appréciable, très recommandable, qui fera blanchir les dents des plus gris d'entre nous et ravira les Alzheimer précoces.