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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans un bordel mondial tout à fait légal, libéralisme et capitalisme discutent business…

Capitalisme : Psittttttt, eh libéralisme

Libéralisme : quoi ?

Capitalisme : J'ai un marché porteur pour toi

Libéralisme : Ah ouais ? C'est quoi

Capitalisme : la famine, un truc de « déglingo » qui consiste à dégraisser de manière continue les très très pauvres pour engraisser de manières continue les très très riches…

Libéralisme : arrêtes ça m'excite….

Politique : Ah mais j'ai tout entendu, je vais le dire…

Capitalisme et libéralisme : Ta gueule la pute, toi tu continues à nous sucer, quand on aura besoin de tes services on aura qu'à baisser la tête…

Morale : Quoi qu'est ce que j'entends…

Capitalisme et libéralisme : Manquait plus qu'elle... "Politique", viens voir par là, tu vois « Morale » là bas ?

Politique : ouep, plutôt belle gosse d'ailleurs…

Capitalisme et libéralisme : bien bien, va lui faire et tite gâterie de notre part

Politique : Alors morale tu aimes quand je te l'a met …

Morale : T'arrête pas, t'en que « Ignorance » mon mari ne le sait pas, ça ne peut pas lui faire de mal…

Religion : permettez, je peux ?

Politique : Je vous en prie…

Morale : Et tu fais ça bien…

Religion : Comme d'hab…

♫J'ai bien mangé et j'ai bien bu, j'ai la peau du ventre bien tendue…♫

Chante avec moi jean Ziegler… … ♫J'ai bien mangé et j'ai bien bu, j'ai la peau du ventre bien tendue… ♫

Attention il ne faut surtout pas lire ce bouquin : « J'ean pleure » encore dites donc…

Jean, l'auteur de cet essai est un grand sociologue et un grand homme, mais comme tout grand homme il n'a pas son pareil pour péter l'ambiance de ma petite vie pépère de français moyen, obnubilé par mes problèmes de français moyen :

Moi : Alors Choupette on bouffe quoi ce soir, parce que là j'ai la dalle ?

Choupette : Comme tu veux, tu as le choix

Moi : Un croque monsieur SVP ma petite dame

Choupette : tu n'as plus qu'à, le Jambon et le fromage sont dans le frigo, et le pain dans le placard…

Moi : Depuis que tu es végétarienne : tu n'es plus la même…

Rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation du Conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies pendant 8 ans, « Jean » a roulé sa bosse dans le monde entier, souvent au soleil le petit veinard, il avale des kilomètres pour dénoncer la faim dans le monde, un domaine porteur qui ne connait pas la crise… « Inch Allah »

Je n'ai pas retenu les chiffres scandaleusement élevés, mais ça fait un paquet de souffrances, il a vu des saloperies que tu n'as pas envie de voir ni d'entendre, et il a tenté des tas de trucs pour faire bouger les choses avec d'autres grands hommes comme lui, Heureusement que le libéralisme, le capitalisme et la politique sont là pour leur donner du boulot à ces utopistes, Mais autant pisser dans un violon n'est ce pas…

Résultat de tout ça, c'est la merde sur terre, c'est tellement la merde, que tu ne veux pas y penser, mourir de faim est une mort atroce, la malnutrition un fléau insupportable régie par l'hypocrisie mondiale au nom de l'enrichissement personnel et du bien être de nos chers concitoyens bien nées… comment peut-on à ce point accepter notre monstruosité ? Comment peut-on être élevé dans l'ignorance égoïste des plus favorisés, lobotomisés par notre futilité, prêts à prendre les armes pour éradiquer les PD, mais incapable de briser nos acquis pour conserver notre abyssale et absurde bêtise : laissons les crever en paix, tant que ça me rapporte…

«Gandhi a dit : le monde a assez pour satisfaire les besoins de tous, mais pas assez pour satisfaire la cupidité de tous»

Comme j'ai honte...

Je commence à lire des essais pour comprendre et assimiler des connaissances, j'aimerai pouvoir être plus utile mais comment ? l'efficacité à mon niveau est illusoire, un don par ci, par là, et après…

Moi : Tu ne veux pas qu'on parle de mon bouquin

Choupette : Ah non pas ce soir j'ai mal au bide, j'ai trop bouffé, je me sens toute flagada…

Moi : Ah ouais je connais ça aussi…

A lire et à relire

A plus les copains
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Je sais, on peut éviter de lire de telles horreurs, c'est trop bouleversant. On peut éviter d'en savoir trop sur le sujet, comme on pouvait fermer les yeux sur les camps nazis.

Des centaines de millions de personnes souffrent et meurent de faim ou de malnutrition. D'affreuses maladies apparaissent comme kwashiorkor ou le noma qui ronge le visage des enfants. On lit sur les horreurs de la Seconde Guerre mondiale en invoquant le devoir de mémoire, des martyrs qu'on ne doit pas oublier. Mais qu'en est-il des victimes d'aujourd'hui?

Si je suis troublée à la lecture de la description de ces situations humaines intolérables, comment un homme qui en en été témoin peut-il se sentir? L'impuissance, mais aussi l'indignation face à ceux dont la cupidité crée la famine et face à l'inertie de ceux qui ont le pouvoir de changer les choses.

Dans cet essai, Jean Ziegler fait d'abord un état de la situation, montre l'horreur, les conditions sociales qu'il a pu observer dans son travail de Rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation.

Il dresse ensuite un historique, de Malthus, qui légitimait la faim comme une part de l'inévitable « sélection naturelle », à Hitler qui a volontairement affamé l'Europe, à la création des Nations Unies et de la FAO (Food and Agricultural Organization). qui avaient suscité beaucoup d'espoirs à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
L'auteur mentionne avec regrets que lors de la crise financière, les gouvernements ont transféré au « soutien aux banques » les sommes qui allaient habituellement PAM (Programme d'aide alimentaire), programme qui intervient en situation d'urgence, mais qui avait aussi développé des initiatives intéressantes comme offrir « nourriture contre travail » et alimentation des enfants à l'école.

Il s'élève contre les profiteurs du massacre : les grands propriétaires terriens des latifundiums traditionnels, les oligopoles et les entreprises de production de biocarburant qui accaparent des terres et remplacent des cultures vivrières par de grandes exploitations, et tout ça au mépris des droits des paysans, en utilisant la corruption et même la violence pour les chasser de leurs propriétés.

Il dénonce particulièrement le FMI, l'OMC et la Banque mondiale, dont les politiques ont obligé les pays pauvres à supprimer leurs programmes sociaux pour régler leur dette, affamant ainsi les plus pauvres de leurs populations. Il s'insurge aussi contre les spéculateurs, parasites qui, sans vergogne, jouent avec la vie de milliers de personnes.

Il termine sur une note d'espérance, car des solutions sont possibles.

Je referme ce livre dérangeant. Je crois que je vais aller lire un roman d'horreur où on raconte une histoire de peuples lobotomisés et d'extraterrestres qui massacrent des populations entières… Au moins, ce sera de la fiction!
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"Destruction massive"- Géopolitique de la faim - est paru en 2011. Depuis, d'autres ouvrages ont été écrits sur le sujet. Mais le thème, les analyses et les causes évoquées par l'auteur n'ont guère évolués depuis 5 ans et, voulant connaître l'état du monde sur le sujet, mon choix s'est porté sur l'ouvrage de Ziegel car, avec lui, toute réflexion qu'elle soit politique, sociale, économique ou autre se retrouve vite à la première personne : c'est là toute sa force. Il sait mettre ses connaissances et analyses à la portée de tous, sans didactisme et avec une capacité d'indignation communicative. Il fait le point sur les causes de la malnutrition dans le monde : certaines bien connues et souvent mises en avant pour expliquer le phénomène : mauvaises récoltes (intempéries, sécheresse ...), guerres et d'autres, plus complexes et "cachées", tout aussi dévastatrices et beaucoup plus révoltantes : transformation des céréales en biocarburant, spoliation et appropriation par certains pays des richesses et même des terres d'autres régions de la Planète (Afrique, Amérique latine ...), expropriations des petits agriculteurs vivants de leurs productions vivrières par de grands propriétaires ou des sociétés, spéculation financière sur les denrées alimentaires de première nécessité (céréales). Ziegler nous explique aussi fort bien l'impuissance de tous les organismes créés après la Seconde Guerre pour lutter contre la faim et, en passant, pointe du doigt les cyniques agissements du F.M.I.
Donc, "Destruction massive" est un ouvrage de référence pour mieux comprendre notre monde et les vraies raisons de ses dysfonctionnements.
A lire absolument, pas seulement pour s'indigner, encore moins s'apitoyer,mais surtout pour connaître les vrais responsables de ce désastre planétaire et les raisons qui poussent tant d'hommes à émigrer loin des leurs et de leur pays.







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Jean Ziegler est un ancien rapporteur spécial aux Nations Unis pour le droit à l'alimentation. Dans cet essai, il dénonce le scandale du XXe siècle, la destruction par la faim de millions d'hommes, de femmes et d'enfants dans le monde.

Il dénonce l'indifférence de l'opinion publique car celle-ci réagit face aux catastrophes médiatisées (tsunami, séisme…) mais ne veut pas voir ce qui est latent. le droit à l'alimentation est celui qui est le plus massivement violé sur notre planète.

Il dresse dans une première partie l'état de la faim dans le monde (recensement des biens alimentaires, situation démographique, corrélation entre les deux), des famines liées aux conditions de production ou aux catastrophes extérieures (guerres, criquets, inondations…) et des conséquences de ces famines sur les populations, notamment les plus fragiles, et les maladies qui en découlent.

Une fois ce constat établit, l'auteur aborde les causes et pointe du doigt les responsabilités des pays riches et des institutions mondiales. Alors que le remède à ce problème passe dans un premier temps par des interventions des Etats, les grands organismes internationaux, eux, préfèrent ne pas bouger au nom du libéralisme. Les droits des hommes ne pouvant être selon eux que civils ou politiques, il ne peut y avoir de droit à l'alimentation. Sont concernées par ces propos les grandes sociétés de l'agroalimentaires qui contrôlent la plupart des ressources mondiales (et qui ont des revenus supérieurs à ceux des gouvernements). On retrouve aussi le rôle des sociétés qui gèrent les semences et les produits de traitements agricoles. Les sociétés transcontinentales privées de l'agro-industrie sont les adversaires du droit à l'alimentation.
Selon les pays occidentaux, seul le libre marché pourrait vaincre le fléau de la famine. Mais ces marchés peuvent dysfonctionner (guerre, dérèglement climatique…)
L'OMC, le FMI et la banque mondiale sont décrits comme des « cavaliers de l'Apocalypse ».
Mais depuis vingt ans, la progression des privatisations, la libéralisation des mouvements de marchandises, des capitaux et des brevets ont dépouillé les pays du Sud, les plus pauvres. Et partout dans le monde, les victimes de la sous-nutrition augmentent.

Il consacre aussi un certain nombre de pages à la production de l' « or vert » et de ses conséquences. Les sociétés transcontinentales productrices d'agro carburant ont réussi à persuader la majeure partie de l'opinion publique mondiale et la quasi-totalité des Etats occidentaux que l'énergie végétale était le remède miracle contre la dégradation climatique.
Mais pour produire ces carburants, il faut des terres et de l'eau. Est-il judicieux d'utiliser des terres auparavant consacrées aux cultures vivrières ? Et d'utiliser 4000 litres d'eau pour produire un litre d'éthanol ? Et de recourir à une quantité considérable d'énergie fossile pour produire ce même litre ? de ce fait, la production de CO2 dans l'atmosphère augmente au lieu de diminuer !! D'ailleurs, pour Amnesty Internationale, « agro carburant – réservoirs pleins et ventres vides ».

Pour reprendre la question de l'auteur, « comment endiguer la déraison des affameurs ? »

Cet ouvrage est très intéressant et nous ouvre les yeux, il nous incite à rester en éveil sur ce qui se passe dans le monde. Il s'appuie sur des études géographiques, démographiques, sur le travail des ONG, et sur l'expérience de l'auteur dans ce domaine. A lire et à gamberger. Et on retrouve le monde…dans un état différent de celui dans lequel il était avant de débuter la lecture.


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Je savais qu'en m'attaquant à ce livre je m'exposais à un sujet douleureux et déprimant. Je me suis donc dit que les vacances étaient le moment opportun pour le lire et contrebalancer la sinistrose qui accompagne sa lecture! Même préparer et même dans les meilleures conditions possibles, cette lecture ne peut laisser de marbre!
Cette seconde lecture de Jean Ziegler, après la haine de l'occident, m'a consterné et révolté. Il commence par une première partie classiquement en définissant ce qu'est la malnutrition (micro et macronutriment) et ses conséquences pathologigiques. Je connaissais déjà la maladie de l'enfant au gros ventre appelé aussi Kwashiorkor résultant d'une sous alimentation en protéine. En revanche, j'ignorais la maladie appelé noma. Celle ci résulte d'un effondrement du système immunitaire provoqué par la malnutrition. Cet effondrement entraine une prolifération des bactéries buccales normalement inoffensives. Ces dernières digèrent les muqueuses et les tissus mous du visage! C'est horrible (faites un tour sur google image en tapant noma si vous avez l'estomac bien accroché).

Après toute l'horreur qu'entraine la malnutrition, l'auteur s'attaque à ceux qui la génèrent et qui en profite! En vrac, nous avons les producteurs agrocarburants, le FMI, la banque mondiale, les tradders...
Le plus révoltant selon moi c'est le double discours que nos politiques ( les politiques des pays industrialisés), souhaitant le développement des pays pauvres mais faisant tout pour qu'ils ne restent. Une stratégie couramment utilisée est l'inondation d'un marché par un produit subventionné sur un marché étranger. Un exemple, la vente d'oranges de Floride subventionnées en Haiti cassant les prix du marché et détruisant la production locale. Une fois détruite, les pays sont dépendants des importations et les prix peuvent augmenter! A ces techniques d'appauvrissment, il faut également ajouter la spéculation sur les denrées alimentaires, la réquisition des sols arables pour produire des agrocarburants finalement plus polluant que le carburant seul, les guerres, les conditions climatiques...

Avant cette lecture, j'avais une mauvaise opinion du capitalisme, à présent j'en suis sûr, le capitalisme ne joue pas en faveur des Hommes mais bien pour quelques un contre tous les autres! Un capitaliste ne peut s'émouvoir de la misère du monde puisqu'il la génère lui-même.
Selon moi, il y a des domaines dans lesquels le libéralisme économique ne doit pas être permis et notamment dans l'alimentation. D'ailleurs, le droit à l'alimentation existe bel et bien dans la charte des droits de l'Homme mais malheureusement, il est le plus bafoué de tous. Même si ce livre est quelque peu déprimant, il ouvre les yeux et les consciences!

Je finirais en paraphrasant ce livre: sur une planète abritant 7 milliards d'êtres humains, un Homme qui meurt de malnutrition alors qu'il est possible d'en nourrir 12 milliards, c'est un meurtre!
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Êtes-vous, comme moi, révoltés de voir jeter quantité de nourriture? de voir des gens se plaindre de réplétion et d'obésité alors que, pas si loin de chez nous, des mères sanglotent d'impuissance devant leur petit qui meurt de faim, incapables qu'elles sont des les allaiter, sans aucun moyen de leur procurer un substitut alimentaire?
Aviez-vous déjà entendu parler de « kwashiorkor » ou de « noma »? Pour ma part, je ne connaissais pas ces maladies. Elles font frémir. le noma est « une forme de gangrène foudroyante qui se développe dans la bouche et ravage les tissus du visage ». Sa cause est la malnutrition: « les lèvres, les joues disparaissent, des trous béants se creusent. Les yeux tombent (…) la mâchoire est scellée ». Ces ravages monstrueux s'appliquent à des enfants entre un et six ans. Cela me glace d'horreur.
Or, il serait possible de nourrir douze milliards d'êtres humains avec les ressources que nous produisons. Donc, « près du double de la population mondiale ».
Mais « dix sociétés seulement (…) contrôlent un tiers du marché des semences (…). Six entreprises contrôlent 77% du marché des engrais (…) Six sociétés concentrent quelque 85% du commerce mondial des céréales; huit se partagent environ 60% des ventes de cacao et trois se répartissent 80% du commerce des bananes. »
« Toutes les cinq secondes, un enfant de moins de dix ans meurt de faim. Sur une planète qui regorge pourtant de richesses... »
Cela me bouleverse et m'indigne.
Dans cet essai, Jean Ziegler nous explique avec clarté cette situation. Il en explore les causes, il nous propose des solutions.
Son ouvrage est nécessaire. Il ouvre les yeux sur des problèmes dont nous n'avions pas pris conscience.
C'est pourquoi il est important de le lire.
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Sur notre belle planète qui déborde de richesses, toutes les cinq secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim et 37 000 êtres humains disparaissent chaque jour à cause du manque de nourriture. Dans leur brutalité, les chiffres dépassent l'entendement. le scandale de la faim dans le monde est dénoncé depuis si longtemps que nous finissons par nous y habituer. Pourtant, la situation actuelle mérite une étude attentive comme celle réalisée par Jean Ziegler, professeur de sociologie à Genève et vice-président du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.

Alors que l'agriculture mondiale pourrait nourrir douze milliards de personnes, les sociétés multinationales du secteur alimentaire bloquent les réformes agraires essentielles. de plus, les prix du maïs, du riz et du blé qui représentent 75% de la consommation mondiale, flambent comme quelques exemples permettent de le constater. Au cours des dix-huit derniers mois, le prix du maïs a augmenté de 93%. Une tonne de riz qui coûtait 105 dollars, en vaut maintenant 1 010 et le prix de la tonne de blé meunier (271 €) a doublé depuis septembre 2010. Pour quelle raison ? Tout simplement pour permettre aux spéculateurs de réaliser des profits astronomiques. Pendant ce temps, la nourriture est devenue trop chère pour les programmes d'aide d'urgence en Afrique.
Ce phénomène est relativement récent puisque c'est depuis 2008 que des fonds spéculatifs et de grandes banques spéculent sur les marchés des matières premières agricoles. Ces spéculateurs affament des populations entières et sont donc auteurs d'un véritable crime collectif.
Il serait temps de réaffirmer ce droit à l'alimentation inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l'homme pour que ce droit élémentaire reprenne le dessus sur l'OMC (Organisation mondiale du commerce) et le FMI (Fonds monétaire international), deux organisations qui travaillent pour le capitalisme financier et sont plus puissantes que la FAO (organisme onusien pour l'alimentation et l'agriculture) et le PAM (Programme alimentaire mondial).

Ne nous étonnons pas alors si des insurrections paysannes enflamment l'Indonésie, les Philippines, le nord du Sénégal ou le Brésil. Il est urgent d'interdire la spéculation boursière sur les aliments de base ainsi que la destruction de centaines de millions de tonnes de plantes nourricières (agro carburants), de désendetter les États les plus pauvres et surtout de rendre la terre aux paysans.
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Comment re booster son indignation? je viens de finir Destruction Massive et mon indignation n'a jamais était aussi forte contre l'ordre mondial. La faim dans le monde n'a jamais était aussi clairement expliquée...Toutes les cinq secondes un enfant de moins de dix ans meurt de faim, tandis que des dizaines de millions d'autres, et leur parents avec eux, souffrent de la sous-alimentation et de ces terribles séquelles physiques et psychologiques. Dans ce livre Ziegler explique comment et pourquoi cela est possible sur une planète qui produit de quoi nourrir 12 milliards d'être humain. Il cite toutes les ordures qu font que cela est possible...des agrocarburants, aux transnationales, aux spéculateurs agroalimentaires. Il cite les responsables politiques complices des entreprises qui gouvernent le monde, elles qui volent les terres des paysans qui viennent gonfler le nombre de victimes de la faim.Banque Mondiale, Etats , FMI tous sont les complices de ce crime contre l'humanité qui continue inlassablement de se perpétrer. le tour de la planète sous le prisme de la faim, et l'on comprend comment du Niger au Brésil, de l'Inde à l'Afrique partout dans le monde nos responsables organisent le crime.
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