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EAN : 9782757830437
Points (13/09/2012)
4.33/5   80 notes
Résumé :

L’état de la faim dans le monde et des moyens de l’éradiquer par celui qui fut, pendant près de dix ans, en charge du dossier auprès du Secrétaire général de l’ONU. Toutes les trois secondes, un enfant de moins de dix ans meurt de malnutrition, tandis que des dizaines de millions d’autres, et leurs parents avec eux, souffrent de la faim et de ses terribles conséquences physiques et psychologiques. Et pourtant, nous le savons aussi, l’agriculture d’aujour... >Voir plus
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Dans un bordel mondial tout à fait légal, libéralisme et capitalisme discutent business…

Capitalisme : Psittttttt, eh libéralisme

Libéralisme : quoi ?

Capitalisme : J'ai un marché porteur pour toi

Libéralisme : Ah ouais ? C'est quoi

Capitalisme : la famine, un truc de « déglingo » qui consiste à dégraisser de manière continue les très très pauvres pour engraisser de manières continue les très très riches…

Libéralisme : arrêtes ça m'excite….

Politique : Ah mais j'ai tout entendu, je vais le dire…

Capitalisme et libéralisme : Ta gueule la pute, toi tu continues à nous sucer, quand on aura besoin de tes services on aura qu'à baisser la tête…

Morale : Quoi qu'est ce que j'entends…

Capitalisme et libéralisme : Manquait plus qu'elle... "Politique", viens voir par là, tu vois « Morale » là bas ?

Politique : ouep, plutôt belle gosse d'ailleurs…

Capitalisme et libéralisme : bien bien, va lui faire et tite gâterie de notre part

Politique : Alors morale tu aimes quand je te l'a met …

Morale : T'arrête pas, t'en que « Ignorance » mon mari ne le sait pas, ça ne peut pas lui faire de mal…

Religion : permettez, je peux ?

Politique : Je vous en prie…

Morale : Et tu fais ça bien…

Religion : Comme d'hab…

♫J'ai bien mangé et j'ai bien bu, j'ai la peau du ventre bien tendue…♫

Chante avec moi jean Ziegler… … ♫J'ai bien mangé et j'ai bien bu, j'ai la peau du ventre bien tendue… ♫

Attention il ne faut surtout pas lire ce bouquin : « J'ean pleure » encore dites donc…

Jean, l'auteur de cet essai est un grand sociologue et un grand homme, mais comme tout grand homme il n'a pas son pareil pour péter l'ambiance de ma petite vie pépère de français moyen, obnubilé par mes problèmes de français moyen :

Moi : Alors Choupette on bouffe quoi ce soir, parce que là j'ai la dalle ?

Choupette : Comme tu veux, tu as le choix

Moi : Un croque monsieur SVP ma petite dame

Choupette : tu n'as plus qu'à, le Jambon et le fromage sont dans le frigo, et le pain dans le placard…

Moi : Depuis que tu es végétarienne : tu n'es plus la même…

Rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation du Conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies pendant 8 ans, « Jean » a roulé sa bosse dans le monde entier, souvent au soleil le petit veinard, il avale des kilomètres pour dénoncer la faim dans le monde, un domaine porteur qui ne connait pas la crise… « Inch Allah »

Je n'ai pas retenu les chiffres scandaleusement élevés, mais ça fait un paquet de souffrances, il a vu des saloperies que tu n'as pas envie de voir ni d'entendre, et il a tenté des tas de trucs pour faire bouger les choses avec d'autres grands hommes comme lui, Heureusement que le libéralisme, le capitalisme et la politique sont là pour leur donner du boulot à ces utopistes, Mais autant pisser dans un violon n'est ce pas…

Résultat de tout ça, c'est la merde sur terre, c'est tellement la merde, que tu ne veux pas y penser, mourir de faim est une mort atroce, la malnutrition un fléau insupportable régie par l'hypocrisie mondiale au nom de l'enrichissement personnel et du bien être de nos chers concitoyens bien nées… comment peut-on à ce point accepter notre monstruosité ? Comment peut-on être élevé dans l'ignorance égoïste des plus favorisés, lobotomisés par notre futilité, prêts à prendre les armes pour éradiquer les PD, mais incapable de briser nos acquis pour conserver notre abyssale et absurde bêtise : laissons les crever en paix, tant que ça me rapporte…

«Gandhi a dit : le monde a assez pour satisfaire les besoins de tous, mais pas assez pour satisfaire la cupidité de tous»

Comme j'ai honte...

Je commence à lire des essais pour comprendre et assimiler des connaissances, j'aimerai pouvoir être plus utile mais comment ? l'efficacité à mon niveau est illusoire, un don par ci, par là, et après…

Moi : Tu ne veux pas qu'on parle de mon bouquin

Choupette : Ah non pas ce soir j'ai mal au bide, j'ai trop bouffé, je me sens toute flagada…

Moi : Ah ouais je connais ça aussi…

A lire et à relire

A plus les copains
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Je sais, on peut éviter de lire de telles horreurs, c'est trop bouleversant. On peut éviter d'en savoir trop sur le sujet, comme on pouvait fermer les yeux sur les camps nazis.

Des centaines de millions de personnes souffrent et meurent de faim ou de malnutrition. D'affreuses maladies apparaissent comme kwashiorkor ou le noma qui ronge le visage des enfants. On lit sur les horreurs de la Seconde Guerre mondiale en invoquant le devoir de mémoire, des martyrs qu'on ne doit pas oublier. Mais qu'en est-il des victimes d'aujourd'hui?

Si je suis troublée à la lecture de la description de ces situations humaines intolérables, comment un homme qui en en été témoin peut-il se sentir? L'impuissance, mais aussi l'indignation face à ceux dont la cupidité crée la famine et face à l'inertie de ceux qui ont le pouvoir de changer les choses.

Dans cet essai, Jean Ziegler fait d'abord un état de la situation, montre l'horreur, les conditions sociales qu'il a pu observer dans son travail de Rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation.

Il dresse ensuite un historique, de Malthus, qui légitimait la faim comme une part de l'inévitable « sélection naturelle », à Hitler qui a volontairement affamé l'Europe, à la création des Nations Unies et de la FAO (Food and Agricultural Organization). qui avaient suscité beaucoup d'espoirs à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
L'auteur mentionne avec regrets que lors de la crise financière, les gouvernements ont transféré au « soutien aux banques » les sommes qui allaient habituellement PAM (Programme d'aide alimentaire), programme qui intervient en situation d'urgence, mais qui avait aussi développé des initiatives intéressantes comme offrir « nourriture contre travail » et alimentation des enfants à l'école.

Il s'élève contre les profiteurs du massacre : les grands propriétaires terriens des latifundiums traditionnels, les oligopoles et les entreprises de production de biocarburant qui accaparent des terres et remplacent des cultures vivrières par de grandes exploitations, et tout ça au mépris des droits des paysans, en utilisant la corruption et même la violence pour les chasser de leurs propriétés.

Il dénonce particulièrement le FMI, l'OMC et la Banque mondiale, dont les politiques ont obligé les pays pauvres à supprimer leurs programmes sociaux pour régler leur dette, affamant ainsi les plus pauvres de leurs populations. Il s'insurge aussi contre les spéculateurs, parasites qui, sans vergogne, jouent avec la vie de milliers de personnes.

Il termine sur une note d'espérance, car des solutions sont possibles.

Je referme ce livre dérangeant. Je crois que je vais aller lire un roman d'horreur où on raconte une histoire de peuples lobotomisés et d'extraterrestres qui massacrent des populations entières… Au moins, ce sera de la fiction!
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Il est impossible de ne pas être choqué par ce livre qui dresse un constat implacable sur la situation agricole de la planète.
Alors que l'on sait que près d'un milliard d'êtres humains en 2009 souffraient en permanence de la faim, on découvre avec stupeur, que dans les pays concernés, les gouvernements vendent les terres à des trusts alimentaires aux fins d'y cultiver, selon les pays, soit du maïs, soit des palmiers à huile dans le but de fabriquer des biocarburants aux dépens des cultures vivrières.
Notons que pour remplir le réservoir d'une voiture de 50 litres de bioéthanol, il faut détruire 358 kilogrammes de maïs.
Avec cette quantité de maïs un enfant zambien ou mexicain vit une année.
Monsieur Peter Brabeck-Letmathe, président du plus grand trust d'alimentation du monde, Nestlé a déclaré en mars 2008:
"Avec les biocarburants nous envoyons dans la pauvreté la plus extrême des centaines de millions d'êtres humains".
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Jean Ziegler est un ancien rapporteur spécial aux Nations Unis pour le droit à l'alimentation. Dans cet essai, il dénonce le scandale du XXe siècle, la destruction par la faim de millions d'hommes, de femmes et d'enfants dans le monde.

Il dénonce l'indifférence de l'opinion publique car celle-ci réagit face aux catastrophes médiatisées (tsunami, séisme…) mais ne veut pas voir ce qui est latent. le droit à l'alimentation est celui qui est le plus massivement violé sur notre planète.

Il dresse dans une première partie l'état de la faim dans le monde (recensement des biens alimentaires, situation démographique, corrélation entre les deux), des famines liées aux conditions de production ou aux catastrophes extérieures (guerres, criquets, inondations…) et des conséquences de ces famines sur les populations, notamment les plus fragiles, et les maladies qui en découlent.

Une fois ce constat établit, l'auteur aborde les causes et pointe du doigt les responsabilités des pays riches et des institutions mondiales. Alors que le remède à ce problème passe dans un premier temps par des interventions des Etats, les grands organismes internationaux, eux, préfèrent ne pas bouger au nom du libéralisme. Les droits des hommes ne pouvant être selon eux que civils ou politiques, il ne peut y avoir de droit à l'alimentation. Sont concernées par ces propos les grandes sociétés de l'agroalimentaires qui contrôlent la plupart des ressources mondiales (et qui ont des revenus supérieurs à ceux des gouvernements). On retrouve aussi le rôle des sociétés qui gèrent les semences et les produits de traitements agricoles. Les sociétés transcontinentales privées de l'agro-industrie sont les adversaires du droit à l'alimentation.
Selon les pays occidentaux, seul le libre marché pourrait vaincre le fléau de la famine. Mais ces marchés peuvent dysfonctionner (guerre, dérèglement climatique…)
L'OMC, le FMI et la banque mondiale sont décrits comme des « cavaliers de l'Apocalypse ».
Mais depuis vingt ans, la progression des privatisations, la libéralisation des mouvements de marchandises, des capitaux et des brevets ont dépouillé les pays du Sud, les plus pauvres. Et partout dans le monde, les victimes de la sous-nutrition augmentent.

Il consacre aussi un certain nombre de pages à la production de l' « or vert » et de ses conséquences. Les sociétés transcontinentales productrices d'agro carburant ont réussi à persuader la majeure partie de l'opinion publique mondiale et la quasi-totalité des Etats occidentaux que l'énergie végétale était le remède miracle contre la dégradation climatique.
Mais pour produire ces carburants, il faut des terres et de l'eau. Est-il judicieux d'utiliser des terres auparavant consacrées aux cultures vivrières ? Et d'utiliser 4000 litres d'eau pour produire un litre d'éthanol ? Et de recourir à une quantité considérable d'énergie fossile pour produire ce même litre ? de ce fait, la production de CO2 dans l'atmosphère augmente au lieu de diminuer !! D'ailleurs, pour Amnesty Internationale, « agro carburant – réservoirs pleins et ventres vides ».

Pour reprendre la question de l'auteur, « comment endiguer la déraison des affameurs ? »

Cet ouvrage est très intéressant et nous ouvre les yeux, il nous incite à rester en éveil sur ce qui se passe dans le monde. Il s'appuie sur des études géographiques, démographiques, sur le travail des ONG, et sur l'expérience de l'auteur dans ce domaine. A lire et à gamberger. Et on retrouve le monde…dans un état différent de celui dans lequel il était avant de débuter la lecture.


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"Destruction massive"- Géopolitique de la faim - est paru en 2011. Depuis, d'autres ouvrages ont été écrits sur le sujet. Mais le thème, les analyses et les causes évoquées par l'auteur n'ont guère évolués depuis 5 ans et, voulant connaître l'état du monde sur le sujet, mon choix s'est porté sur l'ouvrage de Ziegel car, avec lui, toute réflexion qu'elle soit politique, sociale, économique ou autre se retrouve vite à la première personne : c'est là toute sa force. Il sait mettre ses connaissances et analyses à la portée de tous, sans didactisme et avec une capacité d'indignation communicative. Il fait le point sur les causes de la malnutrition dans le monde : certaines bien connues et souvent mises en avant pour expliquer le phénomène : mauvaises récoltes (intempéries, sécheresse ...), guerres et d'autres, plus complexes et "cachées", tout aussi dévastatrices et beaucoup plus révoltantes : transformation des céréales en biocarburant, spoliation et appropriation par certains pays des richesses et même des terres d'autres régions de la Planète (Afrique, Amérique latine ...), expropriations des petits agriculteurs vivants de leurs productions vivrières par de grands propriétaires ou des sociétés, spéculation financière sur les denrées alimentaires de première nécessité (céréales). Ziegler nous explique aussi fort bien l'impuissance de tous les organismes créés après la Seconde Guerre pour lutter contre la faim et, en passant, pointe du doigt les cyniques agissements du F.M.I.
Donc, "Destruction massive" est un ouvrage de référence pour mieux comprendre notre monde et les vraies raisons de ses dysfonctionnements.
A lire absolument, pas seulement pour s'indigner, encore moins s'apitoyer,mais surtout pour connaître les vrais responsables de ce désastre planétaire et les raisons qui poussent tant d'hommes à émigrer loin des leurs et de leur pays.







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critiques presse (1)
Liberation
30 novembre 2011
L’ouvrage est un subtil mélange de réflexions économiques, politiques, diplomatiques et philosophiques qui, très vite, se retrouvent confrontées à la première personne. C’est là toute la force de Destruction massive.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
…quand on ne considère pas l’enfant qui meurt comme une simple unité statistique, mais comme la disparition d’un être singulier, irremplaçable, venu au monde pour vivre une vie unique et qui ne reviendra pas, la pérennité de la faim destructrice dans un monde regorgeant de richesses et capable de « décrocher la lune » apparaît encore plus inacceptable. (p. 48)
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Que la consommation d'énergie fossile doive être réduite rapidement et massivement, cela ne fait aucun doute. pourtant, la solution ne réside pas dans les agrocarburants, mais bien plutôt dans les économies d'énergie et dans les énergies alternatives propres, telles les éoliennes et l'énergie solaire.

Sur une planète où toutes les cinq secondes un enfant de moins de dix ans meurt de faim, détourner les cultures vivrières et brûler de la nourriture en guise de carburant constituent un crime contre l'humanité.
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Il (Josué de Castro) apportait aussi la preuve que ce n'était pas la surpopulation des campagnes et des villes qui était responsable de la progression de la faim, mais l'inverse. Les extrêmement pauvres multipliaient les naissances par angoisse du lendemain. Les enfants, qu'ils voulaient aussi nombreux que possible, constituaient en quelque sorte leur assurance-vie. S'ils survivaient, ils aideraient leurs parents à vivre – et surtout à vieillir sans mourir de faim.
Il citait volontiers ce proverbe nordestin : « La table du pauvre est maigre, mais le lit de la misère est fécond ».
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Au cœur de l'horreur nazie, il y a eu la sélection. La rampe d'Auschwitz était le lieu où, en un clin d’œil, se décidait le destin de chaque nouvel arrivant : à gauche ceux qui allaient mourir, à droite ceux qui, pour un temps incertain, jouiraient de la survie.
La sélection est également au cœur du travail de Joyce Luma.
Comme les moyens du PAM se sont effondrés et que la nourriture disponible est désormais insuffisante pour répondre aux millions de mains qui se tendent, il faut bien choisir.
Joyce Luma tente d'être juste. Par tous les moyens techniques à la disposition de la plus grande organisation humanitaire du monde, elle s'efforce d'identifier, dans chacun des pays ravagés par la faim, les personnes les plus affligées, les plus vulnérables, les plus immédiatement en danger d'anéantissement. Resteront en rade les personnes et les groupes de personnes qui, par malchance, ne relèvent pas de la catégorie des "extrêmement vulnérables", mais n'en appartiennent pas moins à des populations menacées de sous-alimentation grave et donc de mort prochaine, quoique différée.
Joyce Luma, cette femme rayonnante d'humanité et de compassion, décide de qui va vivre et de qui va mourir. Elle aussi pratique la sélection, même si elle le fait, et cela interdit toute comparaison avec l'horreur nazie, au nom d'une nécessité objective imposée au PAM.
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Il serait évidemment injuste de faire un quelconque reproche à Mme Merkel, à M. Sarkozy, à M. Zapatero ou à M. Berlusconi, comme aux autres chefs d'Etat et de gouvernement associés à la décision pris en 2008 de verser 1700 milliards d'euros à leurs banques, au détriment des subsides destinés au PAM
Mme Merkel et M. Sarkozy ont été élus pour soutenir, et au besoin remettre en ordre, les économies allemande et française. Ils n'ont pas été élus pour combattre la faim dans le monde. De toute façon, les enfants mutilés de Chittagong, Oulan-Bator et Tegucigalpa ne votent pas. Ils ne meurent pas non plus sur l'avenue des Champs-Elysées à Paris, sur la Kurtürstendamm à Berlin ou sur la Plaza de Armas à Madrid.
Les vrais responsables de cette situation, ce sont les spéculateurs -gestionnaires des Hedge Funds, grands banquiers distingués et autres prédateurs du capital financier globalisé- qui, par obsession du profit et du gain personnel, cynisme aussi, ont ruiné le système financier mondial et détruit pour des centaines de milliards d'euros de bien patrimoniaux.
Ces prédateurs devraient être traduits devant un tribunal pour crime contre l'humanité. Mais leur pouvoir est tel -et telle est la faiblesse des Etats- qu'ils ne risquent évidemment rien.
Bien au contraire : depuis 2009, ils ont renoué, comme si de rien n'était, presque joyeusement avec leur pratique malfaisante, à peine entravés par quelques timides normes nouvelles édictées par le Comité de Bôle, cette instance coordinatrice des banques centrales des pays riches : plancher d'autofinancements, surveillance légèrement accrue des produits dérivés, etc. Le comité de Bâle n'a pris aucune décision concernant les rémunération set boni des banquiers. Ainsi Brady Dougan, président du directoire du Crédit suisse, a-t-il touché en 2010 à titre de bonus personnel la modeste somme de 71 millions de francs suisses (65 millions d'euros).
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