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sur 5684 notes
L'Assommoir représente la vie en abrégé : un troquet dont les étals copieusement garnis flattent d'abord l'oeil et le palais du visiteur avant de couler en lui et de détruire toute volonté, toute santé et toute beauté. C'est la vie de Gervaise que Zola couvre de sa plume, la vie d'une ouvrière aussi misérable que les autres –boiteuse, battue par son père, enceinte à quatorze ans, abandonnée par son premier homme-, obligée de ne se fier qu'à elle-même pour aller de l'avant. Et Gervaise, pas encore assommée par la torpeur vénéneuse de la vie, se démène avec force et courage sans jamais se retourner sur ses erreurs passées. Elle peut bien être malade, livrée à elle-même sans le sou et sans protection et soumise aux quolibets de tous ceux qui l'entourent, s'il lui reste un horizon, Gervaise ne s'avouera pas vaincue. Ainsi parvient-elle à fonder son propre établissement et à reconstruire une cellule familiale sur les combles de son ancienne histoire. Au faîte de ses accomplissements, Gervaise parvient à réunir autour d'elle ses employées, sa famille, ses voisins et quelques personnes, prises au hasard de ses fréquentations, qu'elle nourrit et envahit de sa prodigalité pour voiler ses terreurs d'abandon et de manque. Comme les riches, on se livre alors à des banquets morbides ruisselant de viandes, de vins et de mesquineries. C'est l'extase mais un peu dégoûtante, le petit coup dans le nez qui fait du bien mais dont on se relève à chaque fois plus hagard, jusqu'à ce que l'équilibre de l'édifice soit définitivement ruiné et alors, les copains de beuverie se retranchent derrière leurs fortifications. La famille et l'emploi de Gervaise tombent en déliquescence et la force des habitudes, à la manière d'un cercle vicieux, condamne les pauvres à leurs jouissances délétères. Comme les riches, ils aimeraient pouvoir se payer un bon temps éternel, mais ils ne savent pas où le prendre, et n'ont pas les moyens de trouver une gratification à hauteur d'homme.


« Ah ! vrai, dans cette vie, on a beau être modeste, on peut se fouiller ! Pas même la pâtée et la niche, voilà la sort commun. »

L'Assommoir déambule dans les quartiers ouvriers de Paris et s'imbibe de son argot familier. La langue elle-même semble pouvoir expliquer la condamnation de Gervaise et des siens. Brutale et dégradante, plus apte à violenter qu'à flatter, elle est moins propice à la valorisation des individus qu'à leur condamnation. Et lorsqu'il ne reste plus rien à faire, on cherche encore à se griser. Gervaise et Coupeau, le couple triomphant, se retrouve au troquet, fascinés par un alambic qui promet d'être plein de réserves lorsque tout le reste s'est asséché.


« Derrière elle, la machine à soûler fonctionnait toujours, avec son murmure de ruisseau souterrain ; et elle désespérait de l'arrêter, de l'épuiser, prise contre elle d'une colère sombre, ayant des envies de sauter sur le grand alambic comme sur une bête, pour le taper à coups de talon et lui crever le ventre. Tout se brouillait, elle voyait la machine remuer, elle se sentait prise par ses pattes de cuivre, pendant que le ruisseau coulait maintenant au travers de son corps. »


La démonstration de Zola est fascinante et dépasse la critique sociale classique. La classe ouvrière n'est pas seulement lésée par sa misère, elle l'est aussi par ses propres désirs qui sont ceux de tout le monde, pauvres ou riches : luxe et plaisirs sans fin. Gervaise et les siens disposent d'une force exceptionnelle qui a failli les élever d'une piètre condition à une existence plus confortable mais leurs instincts, restés vils et bassement pragmatiques, sont la cause de leur déchéance. Toute une vie s'épanouit et se dégrade dans un souffle, à la fois grandiloquente et ridicule, aussi éphémère que l'existence de n'importe qui d'autre.

Lien : http://colimasson.blogspot.c..
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GIGANTESQUE.

Lis-le, tu en seras renversé.e.
Tu t'en fiches que ce soit du Zola, tu t'en fiches qu'on te dise "gna gna gna Zola, c'est que des descriptions", tu t'en fiches que ça se passe à une époque que ni toi ni moi n'avons connue.
Lis-le, et tu verras ce que c'est que trimer pour trois francs six sous ;
Lis-le, et tu verras que les acquis sociaux c'est pas de la gnognotte ;
Lis-le, et tu verras que l'alcool déjà broyait les esprits, les corps, et les familles.
Lis-le pour toutes les Gervaise d'hier et plus encore pour celles d'aujourd'hui. Et ne te débine pas, va au bout.

Lis-le et tu seras plus grand.e dans ta tête.
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Pour ce septième tome, après une percée bien que troublante d'un Rougon notamment d'Eugène dans le tome précédent, on fait un repli social pour visiter une Macquart dans une situation vraiment paradoxale de celle de son excellence Rougon, on quitte le monde des barons, comtes, ministres, secrétaires, commissaires, préfet pour un monde des ouvriers, blanchisseurs, épiciers, zingueurs, on quitte les rumeurs de la haute société qui ne visent qu'à faire passer l'intérêt de chacun pour des rumeurs très populaires qui ne visent qu'à ramener l'être au plus bas de l'échelle, on part d'un langage soigné du monde de la noblesse où des disputes peuvent se proférer en des termes plus que polis vers un langage cru sec où les nerfs brouillés par la misère n'inspirent que des paroles venimeuses ...O Gervaise!!!

Une femme battante comme sa mère qui se trouve broyer par la société, broyer par le "I" masculin, une tache d'huile dans une société qui n'était certainement pas la sienne, elle était au mauvais endroit et en mauvais moment. c'est un assommoir qui s'abat sur nous, ce livre
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C'est toujours en lisant ou relisant du classique que je m'aperçois de la très grande perte de tous ces auteurs. Le style de leur narration est irremplaçable.
Je ne fais pas de critique car il y a trop de personnes qui ont lu ce chef d'oeuvre ! Je rappelle simplement que c'est le tome VII des Rougon-Macquart (1878) qui décrit le milieu ouvriers et artisans à Paris. Le sujet abordé est l'alcoolisme dû à la misère, la rudesse de la vie, les espoirs effondrés, le désarroi, ne pas pouvoir se sortir de la crasse, de ne pas toujours manger à sa faim et d'avoir la crainte de ne pouvoir payer son loyer dans les temps.
Dans ce roman classique il y a :
- Lantier (ancien amant de la personne qui suit), Gervaise dite ''la Banban'', Nana (fille de Gervaise, Coupeau (mari de Gervaise)...

Zola a été très rudement attaqué par la gauche avec cette oeuvre. Celle-ci ne supportant pas la description faite par l'auteur des ouvriers parisiens, de leurs conditions de vie, de leurs familles, de l'hygiénisme inexistant pour la masse populaire,... Puis, Zola a aussi été vilipendé pour l'usage de la langue verte qu'il a utilisée.
J'ai relu la lettre ouverte qu'Emile Zola a écrite dans le journal Correspondance qui a été publiée le 13 février 1877 où celui-ci répond à ses détracteurs et il s'est fort bien ''défendu''.
Pour finir, je note quelques mots argotiques (mais il y en a une kyrielle) :
- Bosse : excès de plaisir ou de débauche.
- Coco : eau-de-vie.
- Drogue : femme acariâtre et de plus laide - dans l'argot du peuple qui a de la peine à avaler ces créatures-là. Se dit aussi d'un homme difficile à vivre.
- Escoffier : tuer.
- Licheuse : femme qui aime à manger et à boire.
- Viauper : pleurer comme un veau.

Relu en juillet 2019 / GF Flammarion - Prix : 3,80 €.
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Énième lecture de ce que je considère comme un chef d'oeuvre.
J'ai eu la chance de le découvrir au collège, décortiqué par une professeure de Français très impliquée et très enthousiaste.
Je ressens encore le plaisir de ces cours qui m'ont fait découvrir la technique de la construction littéraire, l'auteur et une page de l'Histoire de Paris.
Je suis marquée à vie.
L'assommoir est le 7ème roman de la série Les Rougon-Macquart qui comporte 20 volumes. Cette série, inspirée de la Comédie humaine De Balzac, a pour objet de passer en revue la société du Second Empire par le prisme de l'influence d'une tare familiale : l'alcoolisme.
Résolument naturaliste plus que réaliste, l'auteur met en scène ses personnages dans leur environnement naturel, les faisant notamment employer le vocabulaire des bas-fonds de Paris ce qui choquera énormément lors de la parution du récit, tant dans sa première version en feuilleton que sous forme de roman.
Paradoxalement, c'est ce qui posera les fondations du succès de l'auteur.
L'Assommoir est un alambic qui distille de l'eau de vie, une machine infernale au sens propre du terme qui sera à l'origine de la chute sociale du couple formé par Gervaise et Coupeau dont jamais on ne connaîtra le prénom. Ils sont les parents de Nana, qui fera l'objet d'un roman éponyme.
Alors qu'elle vient d'être abandonnée par son amant, Gervaise et ses deux enfants survivent dans le quartier de la Goutte-d'Or. Blanchisseuse de son état, elle trouve un travail en tant que repasseuse mais surtout elle rencontre Coupeau. Parce qu'elle est à cheval sur les convenances et qu'il est très amoureux, il l'épouse et accepte d'éduquer les deux enfants. Gervaise se trouve très chanceuse d'avoir trouvé un homme honnête, qui ne boit pas.
Alors que leur fille, Nana, est encore une jeune enfant, le couvreur-zingueur fait une chute du toit de l'hôpital Lariboisière, alors en construction. Bien que sa convalescence soit longue et coûteuse, Gervaise met en place le projet de s'établir et ouvre sa propre blanchisserie. Elle est alors au faîte de sa vie, de sa gloire dans le quartier, du bonheur longtemps rêvé.
Malheureusement, Coupeau a du mal à reprendre le travail et s'arrête bien souvent en chemin chez les marchands de vin et à l'Assommoir du père Colombe où il tombe sous la dépendance de l'eau de vie. Gervaise se laisse aller à la paresse et c'est la déchéance progressive qui les conduira à la misère et à la mort.
Pendant ce temps, le Baron Haussmann organise ses fameuses trouées dans le quartier qui sera vidé de ses miséreux pour l'occasion.
Quelques mots sur la construction de ce roman telle que me l'avait expliquée cette merveilleuse professeure de Français.
Gervaise grimpe les échelons sociaux, passant de son statut de femme abandonnée à celui de patronne d'un commerce. La chute physique de son mari sera le facteur déclenchant de la déchéance de Gervaise qui tombera progressivement bien plus bas que sa position originelle.
Je ne m'en lasse pas.
Est-il nécessaire que j'insiste davantage pour vous recommander cette lecture ?
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Pour ce monument de la littérature française c'est un Émile Zola inspiré que l'on retrouve derrière la plume de ce Pavé du XIXème. Sans conteste, il s'agit d'un ouvrage clé de la saga des Rougon-Macquart mais également de la culture populaire. Une lecture d'autant plus indispensable qu'elle reste d'un accès facile et agréable du début à la fin.

Malgré la distance qui nous sépare de l'année 1877, le texte est empli d'une actualité intemporelle. Certes l'alcool n'est aujourd'hui plus la seule forme d'aliénation et de dépendance accessible au plus grand nombre, mais la mécanique demeures semblable. Il n'est ici que peu question de délires dû à l'alcool. Zola privilégie les effets dans la vie de tous les jours à long et à court terme. Il s'agit d'une facette de son panorama ouvrier. D'ailleurs le travail et ses ravages tiennent une place bien plus importante que l'assommoir du père Colombe.

Dans les faits, l'oeuvre est davantage une sorte de chronique qui s'étale sur près de vingt ans. Gervaise Macquart est certes le protagoniste et l'on croise à ses côtés plusieurs (très) jeunes personnages qui feront prochainement parler d'eux. Son destin suit la structure de l'oeuvre en deux temps : l'ascendance puis la chute. La galerie de personnages secondaires ne peut que retenir l'attention. Bien plus que l'héroïne ceux-ci (notamment Lantier et Coupeau) influent d'une manière importante et constituent une part essentielle de la force de l'ouvrage. Il y a ici un véritable petit condensé de l'âme humaine.

Fortement controversé à l'époque de sa publication, ce chef d'oeuvre demeure aujourd'hui un manifeste d'éducation à mettre entre toutes les mains. Voici assurément un roman qui transcende les époques et qui sert utilement l'éducation de tout un chacun...
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Je quitte Zola avec regret et Gervaise avec un certain soulagement. Quelle peine pour cette femme courageuse, patiente et pleine de bonté !

Zola dresse un portrait très fort de cette femme du peuple qui a tenté de rester droite tout au long de sa vie et de ses différents déboires. Il restera gravé à jamais dans ma mémoire (comme à chaque fois que je lis un Zola, remarquez ...)

Au-delà de ce portrait, Zola nous décrit toute cette petite société ouvrière qui fait face à la misère, à la saleté, aux durs labeurs, entre jalousie, cancanerie et alcoolisme. Alors oui, elle choque cette France des bas fonds, n'était-ce pas son but à Zola ? Utiliser la littérature pour dénoncer les inégalités et la pauvreté.

Mon prochain sera surement Nana, qui apparaît dans ce tome et qui laisse entrevoir sa vie assez tumultueuse.
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Emile Zola annonçant son projet pour l'assommoir : « J'ai voulu peindre la déchéance fatale d'une famille ouvrière dans le milieu empesté de nos faubourgs. Au bout de l'ivrognerie, de la fainéantise, il y a le relâchement des liens de la famille, les ordures de la promiscuité, l'oubli progressif des sentiments honnêtes, puis comme dénouement la honte et la mort. C'est la morale en action, simplement."»
L'histoire se déroule dans un quartier ouvrier avec comme personnage centrale Gervaise Macquart, mère de deux enfants et abandonnée par son mari qui décide de s'installer à Paris pour y réaliser des rêves simples : ouvrir une blanchisserie, manger convenablement et mourir dans son lit.
Elle travaille très dur, fait des économies pour réaliser ses rêves mais malheureusement sa petite vie tranquille va basculer avec l'accident de son mari devenu handicapé et soudainement porté vers l'alcoolisme. Il se met alors à être violent envers son épouse et celle-ci va tout droit se diriger vers une descente aux enfers entamée dès le début du roman. L'histoire s'achève sur un sentiment d'impuissance.
C'est un roman bouleversant qui met principalement en avant la condition difficile de la classe ouvrière et sa lutte contre la misère.
Je le recommande vivement !!
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Me voilà repartie dans la série des Rougon-Maquart dans l'ordre. Cet Assommoir, je l'appréhendais pour l'avoir lu il y a longtemps ; j'en gardais un souvenir de désespoir et de noirceur si profonds !
Souvenir exact, en effet : quelle décrépitude ! On se surprend sans cesse à espérer : non, Gervaise ne va pas tomber si bas... Eh bien si, elle y tombe, elle y dégringole, on a l'impression de la voir descendre peu à peu des étages au caniveau...
Mais quelle langue, quel texte ! Les descriptions de la pauvreté et des rapports humains sont incroyables, on a l'impression de vivre nous aussi dans cette crasse, cette obscurité sans espoir. On a envie d'étrangler Lantier, de secouer Coupeau, de raisonner Gervaise... Mais tous sont pris dans quelque chose qui les dépasse, et c'est là le talent de Zola dans sa saga, nous montrer l'inéluctabilité des choses.
Et on en redemande !
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L'Assommoir est un des romans emblématiques de la série. Ce septième volume provoque dès sa parution un énorme scandale, choque l'élite bien-pensante mais assure ainsi succès et fortune à son auteur. Zola délaisse les ors de L'Empire pour les faubourgs, le quartier de la Goutte d'Or.

Gervaise, fille d'Antoine Macquart, est la soeur de Lisa, la charcutière du Ventre de Paris. Gervaise quitte Plassans pour Paris avec son compagnon Auguste Lantier et leurs deux enfants, Claude et Etienne. Dans un hôtel de fortune, la famille vivote, l'argent vient rapidement à manquer. Lantier est coureur, bat Gervaise et l'abandonne bien vite avec ses enfants. La vie est dure pour Gervaise qui fait ce qu'elle peut pour s'en sortir. Courtisée par Coupeau, le zingueur qui occupe la chambre voisine, elle finit par céder à ses avances et l'épouse. Contrairement à Lantier, Coupeau est un honnête travailleur, il n'est pas violent et ne boit pas comme les autres ouvriers. C'est une bonne épouse et Gervaise croit au bonheur. de cette union naît Anna, dite Nana. Tout va bien pour la petite famille. Bonheur qui n'est que de courte durée. Un beau jour Coupeau tombe du toit où il travaillait, il est grièvement blessé, il met des mois à s'en remettre. Grâce à un prêt de ses voisins, Gervaise ne renonce pas à son projet, elle s'installe comme blanchisseuse. Gervaise travaille dur et bien, son commerce est florissant. Seulement il n'en va pas de même pour Coupeau, depuis son accident, il a perdu le goût du travail, traîne dans le quartier, commence à boire. Même si l'on mène grand train chez les Coupeau, c'est le début de la fin. Lantier revient, ne travaille pas non plus mais s'installe chez eux. Ils forment un véritable ménage à trois. le ménage est couvert de dettes, Nana tourne mal, Gervaise perd sa boutique, s'enfonce dans la misère et l'alcool.

Comme à son habitude, Zola fait exister ce quartier de la Goutte d'Or dans un récit mené tambour battant. Durant les grands travaux du Second Empire, la population pauvre est repoussée vers les faubourgs, les boulevards extérieurs. Zola peint les conditions de vie misérables des ouvriers, les logements insalubres, les monde ouvrier gangréné par le vice, l'alcool. L'alambic du Père Colombe, qui fascine, consume les âmes et les corps. On se saoule pour oublier sa misérable condition.

C'est un roman révolutionnaire que l'Assommoir, à tout point de vue : le langage du peuple n'a jamais été si bien retranscrit, il va très loin dans la peinture des vices, de la déchéance. Les personnages nous sont sympathiques au début du roman, on a envie qu'ils s'en sortent, mais Zola ne serait pas Zola si tout allait bien dans le meilleur des mondes, ils ne peuvent pas se sortir de ce milieu-là, qui broie l'individu. J'avais peu de souvenirs de ce roman, j'avais oublié les personnages secondaires, mais surtout j'avais oublié l'irrévérence, l'engagement social de Zola, qui trouve ici toute son expression
Lien : http://bene31.canalblog.com/..
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Dans l'assommoir, quelle est l'infirmité qui touche Gervaise dès la naissance

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