Thérèse Raquin

Par où commencer ? Il y a pas mal de choses à dire : Déjà, je n'aime pas particulièrement le style de Zola (je n'ai pas lu d'autres romans de lui cela dit) ; beaucoup de descriptions. Mais cela peut passer encore. Pour l'oeuvre en elle-même, c'est sombre et dérangeant. Je garderais en tête un souvenir de ce livre ça, c'est sur... Il ne laisse pas indifférent. Les personnages, j'ai détesté. À part Camille. Mais il n'apparaît qu'au début et n'a juste pas eu de chance. Pour moi il méritait pas ça ^^' le début ainsi que la fin est bien. le milieu est oubliable. En somme, c'est un livre noir poussé dans la noirceur la plus extrême je trouve. C'est dramatique, c'est tragique. Et la façon dont sont traité les personnages est très juste je dois l'avouer. La psychologie prend toute sa place ici. C'est assez glauque et malsain. J'en garderais une expérience un peu désagréable.

Que dire de plus que : c'est Zola ! Zola est très prévisible en ce qui concerne la manière d'écrire ses oeuvres, c'est ce que j'aime chez cet auteur. Que ce soit ici dans Thérèse Raquin, ou tous les romans compris dans la saga des Rougon-Macquart, nous retrouvons cette sensation de boucle infernale dans chacune de ses oeuvres, avec pour base de l'intrigue : un fait social. Quand je dis fait social, ici ce serait l'infidélité et le crime par exemple, nous prenons La bête humaine, autre roman d'Emile Zola, ce serait aussi le crime et l'infidélité de nouveau, chez Germinal, la lutte des classes et le dur labeur des mineurs en ce temps… Et justement ce suspens que créait Zola dans chacune de ces oeuvres, nous pousse à en demander plus. Pourquoi pas lire un autre roman d'Emile Zola, quelle sera l'intrigue et le fait social exploité dans cet autre roman ?

Par is le grand nombre de livres que nous avons eu a lire au collège et/ou au Lycée, Thérèse Raquin reste de loin un de mes préférés. Outre le fait que je n'ai pas forcément compris les autres ouvrages, celui-ci m'a laissé bouche-bée. L'histoire aussi bien racontée soit-elle, j'ai aimé l'imaginer. La fluidité de la trame, les péripéties déroutantes etc… le voir tel un film fut incroyable. À lire absolument! :)

J'ai du le lire pour le lycée, l'histoire est vraiment pas mal mais le roman est assez long par moments.

Un magnifique roman que j'ai adoré dévoré. Cependant, la fin m'a parut longue. Je conseille néanmoins de découvrir le talent de Zola à travers cette hisoire, qui est d'une beauté et d'une réalité époustouflante.

Lu dans le cadre de mon parcours scolaire. Beaucoup d'appréhension au début, mais surprise en bien. Ambiance particulière mais en parfaite cohérence avec le mouvement naturalisme. Je ne crois pas vouloir le relire, mais je suis contente de l'avoir lu.

Mariée à un cousin maladif et sans envergure qu'elle n'aime guère, Thérèse Raquin s'ennuie dans sa mercerie miteuse d'un quartier populaire de Paris. Quand elle voit arriver Laurent, grand gaillard et artiste (raté), elle devient tout naturellement sa maîtresse. C'est aussi tout naturellement qu'ils en viennent à projeter d'assassiner Camille, le cousin et époux de Thérèse, afin qu'il n'y ait plus d'obstacle entre eux. Mais une fois le meurtre consommé, le fantôme de Camille vient se dresser entre eux et les fait lentement basculer vers la folie et la ruine, sous le regard impuissant de la tante de Thérèse. Violemment critiqué à sa sortie (l'édition que j'ai lue comportait une préface où l'auteur se défendait des critiques), ce roman présente une histoire frappante et dérangeante, où les personnages semblent contrôlés par leur nature et dépourvus de libre-arbitre, la paralysie qui frappe la tante de Thérèse dans la dernière partie de l'histoire semblant symboliser cette situation.

Dans sa préface de ce roman, Zola prend la défense de son oeuvre qui raconte la chute tragique de Thérèse Raquin, mariée trop tôt et par défaut à Camille, un être faible, malingre qu'elle a toujours considéré comme son frère. En effet, ce roman a reçu une critique violente lors de sa sortie par des journalistes qui l'ont considéré comme un objet vulgaire qui traite de l'ordure.
Zola en répétant son souci de vérité en fait un exemple du naturalisme de l'époque et ce que les autres voient comme grossier ou fangeux, il le montre avec la précision d'un peintre voire d'un photographe des âmes.
Selon moi, l'originalité de Thérèse Raquin est d'être une tragédie classique avec toute la puissance de la fatalité propre au genre, "mise en roman" : on file irrémédiablement vers la mort des âmes puis des corps.
Une lecture passionnante avec néanmoins quelques longueurs dans la peinture presque scientifique des remords.