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4,29

sur 4505 notes
Quelle surprise au début de ma lecture que de constater que la narratrice des cette histoire n'est autre que la mort elle même! Et puis le roman commence, cette "grande faucheuse" que l'on pourrait croire insensible, nous donne son opinion sur le comportement humain. Et surtout, elle tient à nous raconter l'histoire d'une jeune fille Liesel, qu'elle a rencontré à plusieurs reprises, mais pour qui le moment n'était pas encore venu. Et l'histoire commence.


Liesel est une jeune fille, dont les parents, communistes, persécutés par le régime nazi, doivent la confier à une famille d'accueil. Et quelle famille : les Huberman, Hans et Rosa....Tout doucement et grâce à l' amour de son papa d'adoption, Liesel va trouver sa place parmi eux. Elle va découvrir la force et le pouvoir des mots, elle qui pourtant ne sait même pas lire. A force de travail et d'acharnement, tous les soirs avec comme outils de travail un livre trouvé dans un cimetière, ils vont Hans et Liesel apprivoiser les mots et se rendre compte de leur puissance. Les mots, la lecture sont pour Liesel, la bouffée d'oxygène qui lui est nécessaire pour survivre dans cette Allemagne nazie, cruelle, dure, injuste et dangereuse. Ce besoin de mots la poussera à aller chercher les livres là où ils se trouvent, dans lma bibliothèque de la femme du maire par exemple. Ce qui lui vaudra ce surnom : la voleuse de livres.

Ce roman nous apporte la vision d'une jeune adolescente sur la guerre menée par les nazis et de ses conséquences dans l'Allemagne elle-même. Liesel va se rendre compte de l'ampleur de l'horreur de cette guerre quand Max, un jeune juif vient se réfugier dans la cave de Huberman. Un lien très fort uni Liesel et ce jeune homme, ils ont en commun le fait d' être persécutés par le régime nazi, mais surtout ils ont en commun l'amour des mots... Elle lira pour lui, il écrira pour elle....

Ce roman est le récit d'une vie d'enfant qui malgré les affres de la guerre va continuer à mener sa vie d'enfant, malgré le fait que les conditions lui imposent de grandir plus vite que prévu... En effet Liesel, vit sa vie de jeune fille entre le football avec les garçons de son quartier, en particulier avec Rudy, son voisin, son camarade, ... et pas que, l 'école, les taches quotidiennes à la maison,....

J 'ai été captivé par ce roman car il nous plonge dans un univers très particulier, dans un bulle d'amour au milieu de ce conflit si dur, si terrible, qui finira par rattraper Liesel, sa famille, ses camarades. On y découvre aussi un aspect très particulier de cette Allemagne nazie, prête à faire payer très cher à ses compatriotes le fait de ne pas adhérer à son idéologie meurtrière.

Un très beau roman, plein d'amour, d'espoir, de peur, d'humanité... un témoignage (certes nous sommes dans un roman!!) qui nous démontre que même dans les moments les plus noirs de son histoire, le genre humain est encore capable de faire preuve d'humanité.

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Voici un de ces livres rares, qui touche profondément, et qu'on relirait volontiers. Mon bémol est le début de l'histoire qui ne m'a pas accrochée. Mais une fois les premiers chapitres passés, l'histoire est tellement forte, touchante, belle, qu'elle vaut largement ses 5 étoiles !
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L'Allemagne nazie, une petite fille, des mots à déchiffrer, à lire, puis à écrire... Cela ne vous rappelle pas une certaine Anne F. ?

La comparaison s'arrête là, car si ce roman a tous les ingrédients pour "bien faire", l'importance des livres, de l'amour paternel, de l'amitié, il manque singulièrement de rythme et d'urgence ! Est-ce que parce que c'est la mort qui relate l'histoire ? Peut-être, cette dernière est impavide comme il se doit et malgré le travail que lui donne cette époque-là, elle continue de prétendre qu'elle ne fait que "prendre les âmes au creux de ses bras".

Est-ce parce que ce livre est destiné à des adolescents qu'il a un côté mièvre ? Que l'auteur se contente de garder L Histoire en toile de fond, sans jamais l'interroger ? Comme si, puisqu'il s'agit de faits passés, ils ne devaient pas, ou plus, nous interpeller.

Les personnages devraient être attachants (une petite fille, son camarade d'école amoureux transi, son père adoptif tendre et compréhensif, son ami juif caché dans le sous-sol, même sa mère revêche mais au grand coeur), mais tout est englué dans une mélasse de bons sentiments.

Alors que le livre se passe dans une période d'horreurs, le mot qui me vient, c'est "joli". Oui, un joli livre, une jolie histoire...

Dommage.

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Un peu de poésie, un peu de théâtre. Très doux malgré l'omniprésence de la mort.
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Une belle histoire triste, mais pleine d'amour. Bien écrit, très poétique ce roman est très touchant. Des évènements sombres, mais beaucoup d'amour, un amour qui se dévoile difficilement, tout est très pudique. Une belle leçon de courage. J'ai aimé l'originalité d'avoir choisi la mort comme narratrice. Un bon roman. Je n'en dirai pas plus vu le nombre de critiques.
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Le Voleuse de livres est un livre qui m'a un petit peu déçu, car je pense qu'après la lecture de certaines critiques très élogieuses, j'en attendais trop. J'attendais trop de rebondissements, un scénario plus complexe et haletant, plus "épique". Alors qu'ici tout est dans la subtilité, dans l'émotion suscitée par les personnages touchants, et aussi dans l'originalité de la narration.
Néanmoins une bonne lecture où tout le monde devrait trouver au minimum son compte;
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1939, près de Munich. Liesel prend le train avec sa mère et son petit frère. Les deux enfants vont vivre avec une famille d'adoption. Leur mère doit partir sans eux, loin. Liesel ne sait pas où, ni pourquoi, elle sait juste que le mot "communiste" revient souvent. Dans le train, son frère, malade, meurt. Il est enterré en hâte dans un petit cimetière. En sortant, Liesel aperçoit un livre par terre et le ramasse. Prête à le rendre aux employés du cimetière, elle décide soudainement de le garder, de le voler, alors qu'elle ne sait pas lire. Son premier livre volé. Il y en aura d'autres...

Sa nouvelle possession en poche, elle arrive chez les Hubermann, ses nouveaux "parents", Hans et Rosa. Très vite, la jeune fille s'attache à Hans. C'est lui qui vient la réconforter la nuit quand elle fait ce cauchemar où elle voit et revoit son frère mort. Une nuit, Hans lui propose de lui apprendre à lire. Un nouveau monde s'ouvre à elle, un monde où les mots racontent des histoires, où il est possible d'oublier la guerre, les Juifs qui passent encadrés par des soldats en direction de Dachau, les bombardements, les alertes...

Un roman très original, la narratrice est la Mort. Elle nous raconte l'histoire de Liesel entre 1939 et 1945. J'ai découvert une facette de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale que je connaissais moins que le reste, celles des Allemands qui voulaient juste vivre tranquillement, nazis ou non. Liesel et sa famille font partie de ces gens. Ils ont pourtant des convictions, qu'ils ne peuvent partager avec personne. La jeune fille ne comprend pas tout et on vit la guerre à travers ses incompréhensions. En lisant ce livre, j'ai vraiment été transportée dans cette rue Himmel près de Munich dans les années 40. J'ai souri avec les personnages, pleuré, eu peur, ai été soulagée, puis triste... Une palette d'émotions distillée par une narratrice pleine d'humour. Bref, un très bon roman !
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On m'avait parlé de ce livre comme étant "extraordinaire", "superbe" donc je l'ai pris avec confiance...
Première remarque : j'ai eu du mal à y entrer. La forme m'a déroutée. Pourtant, j'aime bien quand la narration prend une forme originale et là, le fait que le narrateur était complètement extérieur à notre monde (quoique, la Mort, ça intervient dans la vie humaine!) et le fait qu'il y ait ces petits inserts explicatifs m'ont empêchée de m'attacher aux personnages. Ils avaient beau vivre des événements dramatiques, des déchirements, cela ne me touchait pas et puis, dans les 50 dernières pages, la magie s'est effectuée (un peu tard sur plus de 500 pages, je l'avoue) et j'étais dans l'histoire...et elle s'est finie!
N'empêche, c'est un roman qui sort de l'ordinaire parce qu'il nous plonge à travers les yeux et le ressenti d'une enfant dans la vie des civils dans l'Allemagne nazie : l'embrigadement, les privations, la peur ainsi que la mise à l'écart des Juifs puis leur extermination. Liesel voit tout, même si elle ne comprend pas et c'est nous, lecteurs, qui comprenons le sens de ce qui est décrit, de ce qui arrive. Tout le peuple allemand n'a pas tiré partie du nazisme, n'a pas suivi aveuglément le Fürher et ce roman le rappelle. Parfois, on quitte Liesel pour avoir une vision d'ensemble grâce à la Mort de ce qui se passe : ce sont des passages que j'ai moins aimé car je les ai trouvés trop démonstratifs; le trait était trop forcé selon moi. Cependant, peut-être étaient-ils utiles aux lecteurs plus jeunes (c'est quand même un ouvrage de littérature jeunesse!) mais pour moi, ils ont brisé le fil du récit et j'ai trouvé cela dommage.
J'ai aussi beaucoup apprécié les récits dans le récit, ceux que Max créait pour Liesel; ils étaient d'une grande inventivité, surtout avec les dessins qui les accompagnaient.
Autre remarque : c'est un livre à la gloire des mots et des livres. Ils sont un moyen de survivre au milieu de l'oppression et de la barbarie et c'est en cela que ce roman est superbe. Un roman prônant le pouvoir de l'écrit et de la lecture, j'y souscris à fond! le fait d'être voleuse de livre devient pour la jeune héroïne, sans qu'elle en ait réellement conscience, une forme de lutte contre cette vie qu'on lui impose et contre toutes les injustices qu'elle remarque ou pressent.
Côté romance, je dirais juste qu'il y a dedans un des plus beaux baisers que j'ai lus jusqu'à présent!
Bref, je comprends tout à fait le succès qu'a eu ce livre.

A partir de 15 ans
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J'ai bcp aimé ce livre, le fait que la mort soit la narratrice est assez surprenant. La voleuse de livre est un personnage attachant. Je le recommande.
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Liesel a un destin tragique dans un moment de l'histoire de l'humanité où cette dernière n'a rien d'humain. Elle traverse le temps, les épreuves et la mort, elle-même s'étonne pour cette destinée, cet être qui toujours reste debout et avance malgré l'adversité. Et de faire du narrateur : la mort, si sensible aux sorts de ces individus perdus dans la multitude rend le récit que plus poignant.
J'ai aimé cette histoire et pourtant dès le début le sort s'acharne sur cette enfant abandonnée. Une lecture pleine de poésie et de bons moments de vie, de fragments de vie qui brillent telles des pépites dans cette noirceur et qui portent les germes d'espoir en l'avenir. A lire donc, un livre à voler à l'oubli, comme Liesel seule c'est si bien le faire.
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